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 today i don't feel like doing anything ▬ jethro

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Paprika P. Norton

Paprika P. Norton


-ANYTHING TO DECLARE ?
-YEAH. DON'T GO TO ENGLAND.


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PSEUDONYME : artemine
CRÉDITS : waterfall
ÉTUDES/MÉTIER : études de droit

PARTY IN THE WOOD
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MessageSujet: today i don't feel like doing anything ▬ jethro    today i don't feel like doing anything  ▬ jethro  Icon_minitimeVen 28 Sep - 16:52

today i don't feel like doing anything  ▬ jethro  Tumblr_m6aeehgGfy1rzrfu8o1_r1_500

Paprika soupira en ouvrant les yeux. La lumière du jour filtrait à travers les volets, ce qui avait probablement était la cause de son réveil. Mais elle n'avait aucun désir de bouger de son grand lit. Se retournant contre son oreiller, elle observa un instant le visage du jeune homme assoupi à côté d'elle. Il était beau quand il dormait, elle avait bien envie de rester la pour l'observer jusqu'à ce qu'il daigne bouger ses fesses, sortir de son rêve pour finir par sortir de son appartement. Non pas qu'elle n'appréciait pas sa compagnie, au contraire, mais elle tenait à ce que leur relation pas de petit déjeuner reste comme elle était. S'il voulait rester un peu, trainer dans la chambre et finir par grignoter avant de partir au boulot, elle le laisserait faire. Mais autrement, Jet pouvait bien se casser, la rouquine avait aussi une vie et n'allait pas lui préparer des œufs et du bacon. Attrapant le bras musclé de l'ancien joueur de baseball, elle le souleva doucement pour se glisser dessus, se blottissant le plus possible contre le blond somnolant. Polaris était décidément très bien ici. Posant sa main sur le torse de Jet, elle fini par céder à un genre de demi-sommeil dans les bras du garçon, et se rendormit. La réaction raisonnable en ouvrant les yeux aurait été de regarder quelle heure il était, de voir si elle avait cours et s'il était nécessaire qu'elle se prépare rapidement, quitte à laisser Jet tout seul comme un grand. Elle n'aurait eu aucun scrupule à faire ça, d'autant plus qu'il ne s'en privait pas non plus quand il avait l'occasion. Cet élan de responsabilité n'avait pas duré longtemps puisqu'elle venait de tirer la couette au dessus d'elle. Tant pis. Et puis elle était déjà la reine de sa promo, rater un cours de plus n'était pas particulièrement un problème. Et quitte à choisir, l'étudiante en droit préférait largement ne pas y aller qu'arriver en retard. Tous ces éléments additionnés, Paprika venait de donner raison à son manque de sérieux.

C'est un mouvement de la part de Jet qui la réveilla une seconde fois. Elle leva les yeux vers lui et l'observa s'auto motiver pour, manifestement, ouvrir les yeux. Polaris se rendit compte qu'elle avait chaud et mal à la tête. Un gentil souvenir des bouteilles de la veille. Soudainement, l'idée de se réveiller définitivement ne semblait plus vraiment aussi alléchante, si elle l'avait été une fois. Décidant que c'était le premier pas qui comptait, la jeune fille prit une grande bouffée d'air et se leva d'un bond, ne s'arrêtant pas en position assise. Debout en culotte sur son lit, elle donna un coup de pied dans l'épaule de Jet qui répondit par un grognement très charmant. Elle sauta au bas du lit, essayant de se convaincre elle même qu'elle était pleine d'énergie. Attrapant le pantalon du garçon, elle lui envoya dans la tête, espérant que la fermeture éclair lui arriverait sur le visage : c'était le plus douloureux. « On se lève feignasse. » nouveau grognement, plus violent cette fois. Sans attendre autre chose, Paprika fit un demi tour rapide et s'enferma dans la salle de bain collée à sa chambre. Elle croisa son reflet dans la glace et se fit un sourire. C'est fou comme même endormie, elle était éblouissante. La génétique pouvait faire des merveilles, de temps en temps. La rousse mis en marche le robinet et fit une coupe avec ses mains. Elle se stoppa un instant, entendant ou croyant entendre du bruit dans la pièce d'à côté. Paprika espéra un instant que Jet viendrait frapper à la porte, histoire qu'elle le laisse dehors, mais le bruit s'arrêta. N'ayant aucune idée de ce qu'il était en train de faire ou si c'était sa colocataire qui s'activait, elle passa ses mains sous l'eau et s'envoya une gerbe de liquide glacé au visage. Elle eut un frisson et attrapa la première serviette qui lui tombait sous la main. S'essuyant le visage, elle rouvrit la porte, avec un mince espoir que Jet soit levé et actif. Apparemment, c'était trop demandé. Il était assis dans le lit et se frottait les yeux. Il devait manifestement avoir plus bu qu'elle, ou était moins résistant. N'hésitant pas une seconde, Polaris sauta sur le lit et tordit la serviette pour en faire un fouet suffisamment efficace. L'expérience des années lui donnait un parfait coup de main pour ce genre d'action. Elle donna un petit coup qui fit plus de bruit que de mal sur la même épaule qu'elle avait frappé plus tôt et se laissa tomber assise en face de lui. « tu veux peut-être que je te tienne la main hors du lit ? » La rousse croisa le regard du blond. Elle eut un petit sourire et approcha ses lèvres des siennes, l'embrassant comme pour le motiver à bouger. Lancée dans son élan, elle ne rendit que les choses pires en le poussant sans déplacer ses lèvres d'un centimètre, l'accompagnant dans sa chute sur l'oreiller.

Tous les deux allongés, ils n'allaient pas aller bien loin dans l'objectif de faire quelque chose de constructif dans la matinée. matinée ? Ou début d'après midi ? Complètement perdue dans l'heure, l'étudiante se recula et poussa la main du garçon qu'elle sentait dans le bas de son dos pour se trainer jusqu'à son téléphone. Elle appuya au hasard pour qu'il lui indique l'heure. Bientôt onze heure. Un message reçu. Le garçon bougeait derrière elle. « on est quel jour ? » Polaris essaya de faire fonctionner son cerveau. « Vendredi... Je crois. » Vendredi.« j'ai quoi le vendredi. » La rousse n'attendait aucune réponse mais garda un instant de silence. Cours de socio peut être. Ou juste droit constitutionnel. Ou était-ce son option cinéma ? Aucune idée. Appuyant pour le message reçu, elle contempla le message un instant. 't'es ou ? tu viens pas en cours ? je te garde une place !' L'étudiante éclata de rire et lança son téléphone dans son sac. Il n'atteint pas sa cible et atterri sur le sol dans un bruit inquiétant. Entendant un ricanement derrière elle, elle se retourna. Jet pouvait rire, il était doué pour lancer des trucs. Elle non. Paprika fit la moue et sortit du lit, observant son téléphone. Appuyant sur plusieurs boutons, elle soupira. « Il est mort, hélas. » elle n'avait plus qu'à en racheter un dès qu'elle passerait devant un magasin potable. ça ne la dérangeait en rien, elle avait toujours eu assez d'argent pour s'acheter ce qu'elle voulait, et un téléphone neuf était toute façon un sujet d'actualité pour la rouquine qui se lassait très vite de son précédent. Pour un peu, son inconscient l'aurait jeté un peu trop fort exprès. « Ça fait une bonne raison pour se recoucher. » Se jetant dans le lit et s'enroulant dans les couvertures, elle eut un petit soupir triste. Complètement faux, bien évidemment. « je vais pleurer mon téléphone mort dans mon lit jusqu'à la semaine prochaine. Je bouge plus d'ici. » Lançant un petit sourire à Jet, elle le dévisagea un instant. En sa compagnie, elle aurait presque eu l'air mignonne et agréable.
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Jethro Whelan

Jethro Whelan


i was made to
break your heart.

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PSEUDONYME : HARETON, SAB.
CRÉDITS : ME + TUMBLR.
ÉTUDES/MÉTIER : BASEBALLER PRO. (EN PAUSE) + ACTEUR MÉDIOCRE.
STATUT : CÉLIBÂTARD.
QUARTIER : SOUTH GLASTONBURY.

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MessageSujet: Re: today i don't feel like doing anything ▬ jethro    today i don't feel like doing anything  ▬ jethro  Icon_minitimeDim 30 Sep - 16:10

Il dort à point fermé, comme un enfant qui s’est oublié. Sa tête repose sur l’oreiller, son bras caché sous le sac de plume, fuyant la fraicheur de la matinée. Son songe est brouillé, flou, sans contour. Entêté dans son inconscient, Jethro cherche au-delà de toute raison la signification des images qui défilent sous ses paupières closent. Il cherche à comprendre l’incompréhensible, abîmant son visage de traits durs et fermés, il est concentré et consterné. Semblable à un enfant qui s’obstine et s’enlise dans un cauchemar, il voudrait en sortir, s’en dépêtré mais la curiosité l’en empêche. Il s’enfonce résolument dans ce songe, ce rêve, cette illusion que son esprit d’adulte cherche à lui imposer. Il n’a pas conscience du lit dans lequel il se trouve, il ne réalise même pas que le jour filtre déjà à travers le volet et qu’une jolie rouquine se serre contre lui. Il sent la chaleur de son corps contre le sien, pourtant. Il sent vaguement sa peau se picorer de poil hérissé, frissonnant sans s’en rendre compte, trop bien pour penser à s’extirper de cette étreinte. À vrai dire, il est si bien que l’idée de se réveiller n’est que plus douloureuse à être accepté. Mais il essaye, il se force à ouvrir les paupières, sans grande conviction. C’est un coup dans l’épaule qui l’éveille alors que, malgré tout, il garde résolument les paupières fermées. Un grognement lui échappe sans qu’il ne puisse le retenir, agacé et en colère contre Paprika. Il pense à lui jeter une insulte au visage, comme il le fait la plupart du temps, mais ses muscles faciaux sont encore engourdis et entre-ouvrir les lèvres est un supplice. Même en se ramassant son pantalon en pleine poire, et en entendant la voix aigüe de la belle résonner à ses tympans il ne peut que grogner. Ce n’est que lorsqu’il entendit la porte de la salle de bain claquer que ses paupières trop lourdes s’ouvrirent finalement. D’une main lourde, il attrape son jean et l’envoie sur le sol, bien décidé à ne pas l’enfiler tout de suite. Dans un geste souple il s’étire et baille à s’en décrocher la mâchoire, il essaye de s’asseoir mais rechute inévitablement contre le matelas. Les paupières atrocement lourdes, il lutte pour ne pas regagner le sommeil et y parvient. Finalement assis sur le bord du lit, se frottant les yeux, la tête atrocement douloureuse, Jet attend le moment fatidique où la belle sortira de sa cachette. Il ne se fait pas prier, d’ailleurs, Paprika. La voilà qui réapparait, une serviette à la main. Les mécanismes endormis de Jet ne lui permettent pas d’effectuer le moindre mouvement lorsque la belle vient le fouetter de sa serviette. Mais c’est avec un agacement non feint qu’il lui répond par un : « tu veux que je t’apprenne à la fermer ? » quoi qu’une main aurait pu l’aider tant il est engourdi. Il ne se rappelle pas avoir bu outre mesure, il cherche dans sa mémoire des bribes de souvenirs, mais rien, le néant. Peut-être que si, au fond, il a trop bu. Plus qu’il n’aurait du. Son regard croise celui de la belle et le sourire qu’elle lui offre est le parfait reflet de celui qu’il lui adresse. Il accepte ses lèvres avec une douceur qu’on lui connait peu, lui, l’enfant bestial. Et c’est sans la moindre résistance qu’il se laisse chuter sous le point de la belle, laissant ses mains s’égarer dans le bas de la silhouette svelte, baladeuses. Il fronce d’ailleurs des sourcils quand elle le repousse et perd à la quête d’il ne sait quoi. Quand la question lui effleure les tympans, Jethro doit se concentrer avant de trouver la bonne réponse. « Vendredi... Je crois. » Il n’en n’est pas plus certain que ça, à vrai dire, c’est peut-être même un jour lâché comme ça. Les jours n’ont pas d’importance pour lui, c’est Jethro Whelan, quand même ! Toutefois, c’est un large sourire qui étend ses lèvres quand il réponde à la question, pourtant rhétorique, de la jeune étudiante. « Sport en chambre avec Jet. » le rire qui fait écho à sa réplique, même s’il ne lui est peut-être pas destiné, l’obligé à affiché l’air digne et fier qui ne le quitte jamais. D’un air très sérieux, il regarde Paprika effectuer un geste des plus foireux qu’il n’ait jamais vu et ne peut d’ailleurs retenir son rire face à l’échec monumental qu’elle vient de subir. Il se retient pourtant de lâcher tout commentaire, préférant la voir s’extirper du lit et constater les dégâts. À vrai dire, il la mange du regard sans pouvoir rien à dire. Elle a ce drôle d’effet sur lui, cet effet que personne d’autre n’a. Elle capture suffisamment son attention pour qu’il ne rapporte pas tout à lui, pour qu’il s’intéresse à elle, même. Elle a toutes ses tâches de rousseurs, constellations minuscules dont il apprit chaque dessin. Elle a ses manières à elle, si agaçante et énervante parfois. Mais c’est ce qu’il aime chez elle. Il ne peut pas l’expliquer, mais elle l’amuse. Rien que l’attitude qu’elle adopte en se planquant sous les couettes fait naître sur les traits de Jet un sourire véritablement attendris. C’est bizarre, c’est totalement l’opposé de ce qu’on pourrait attendre d’eux. Insupportables séparés, adorables rassemblés. Jethro s’approche donc de sa belle et vient glisser contre la peau délicate de son cou un petit baiser, l’un de ses doigts vient jouer avec les contours de ses lèvres alors qu’il les dévore du regard. « Monh. Pauvre petite louloute. C’est triste la vie, quand même, hein ? » le sourire arrogant qui traverse son minois annonce clairement qu’il n’en n’a fichtrement rien à foutre. Au fond, ça l’arrange. Sa tête est encore douloureuse, son esprit embrumé. L’idée même de s’extirper de ce lit pour une quelconque activité ne l’enchante pas le moins du monde. Son doigt audacieuse, glisse d’ailleurs des lèvres de la belle jusqu’à proximité de son décolleté, caressant la peau sans toutefois déraper. Ses lèvres viennent se poser sur le petit nez trompette de Paprika, dans un baiser délicat et mignon avant qu’elles ne dérapent fiévreusement jusqu’à ses lèvres. Sans même réfléchir à deux fois, il viol la barrière de ses lèvres pour enlacer sa langue à la sienne, imposant à la rouquine une danse endiablée. Trop bien, il est trop bien pour vouloir s’échapper. Pourtant, péniblement, il se détache d’elle, de quelques millimètre, tout juste et souffle : « Je peux rester avec toi, alors ? » il laisse un nouveau sourire glisser sur ses traits alors qu’il dépose un nouveau baiser contre ses lèvres, plus furtif. Et puis un autre, et encore un. Jusqu’à ce qu’il s’agace lui-même par tant de mièvrerie et qu’il s’écarte sans raison. À l’autre bout du lit, comme fuyant ce moment privilégié, Jet soupire et lâche : « Et tes cours, alors ? C’est pas comme ça que tu deviendras… Merde, c’est quoi que tu fais encore ? » La question est posé avec une quasi insolence, et une indifférence qu’il peine à feindre. Jethro sait parfaitement, il joue les ignorants pour ne pas s’enliser dans cette histoire trop bizarre parfois. « M’enfin, tu seras toujours la petite fille à ton papa, au pire. » il pose sur elle un regard supérieur, arquant un sourcil hautain et ajustant son sourire en coin.
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