AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lauren Prescott

Lauren Prescott

MESSAGES : 137
PSEUDONYME : chasinghearts (margot)
DOUBLE-COMPTE : none (yet).
CRÉDITS : jimmy
ÉTUDES/MÉTIER : directrice des ressources humaines.
STATUT : célibataire.
QUARTIER : glastonbury center (001)

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeDim 23 Sep - 20:11

At night, I hear it creeping.
At night, I feel it move.

Feat Lauren Prescott & Danny Johnson.

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Tumblr_mathuas7fI1r44xwao4_250


Un air un peu plus serein sur le visage que d'ordinaire, Lauren finit de se brosser les cheveux puis alla se coucher. Une fois la porte de sa chambre refermée, elle prit soin de verrouiller celle-ci à clé, ainsi que de fermer les quatre verrous qui assuraient que personne ne puisse l'ouvrir de l'extérieur – à moins de la défoncer mais cette pensée suffisant à maintenir la belle rousse éveillée la plus grande partie de la nuit, elle évitait d'avoir ce genre de pensées. Elle s'installa ensuite dans son lit, un léger sourire sur le visage et alors que ses yeux se fermaient, elle entreprit de revisiter sa journée. D'ordinaire, elle évitait mais cette fois-ci, elle avait eu l'impression de prendre légèrement le pas sur ses craintes. C'était bien la première fois depuis la mort de Brie qu'elle avait une journée aussi calme. Elle avait certes sursauté plusieurs fois au cours de la journée, notamment lorsque sa secrétaire laissait entrer des gens dans son bureau sans la prévenir, auparavant. Mais, le reste du temps, elle avait su affronter les quelques moments de la journée qui l'effrayaient généralement sans trop paniquer, et n'avait eu besoin de se servir de ses Xanax qu'à dose limitée surtout comparée aux autres journées. Evidemment, son médecin lui conseillait d'en prendre régulièrement et de ne pas faire varier les doses selon son humeur de la journée, mais l'idée d'être accroc des anxiolytiques ne plaisait absolument pas à Lauren, qui ferait son maximum pour réduire les doses au strict minimum. Elle avait même osé rentrer chez elle seule aux alentours de vingt-et-une heure : un petit pas pour l'humanité, un pas de géant pour Lauren. Se tournant dans son lit, elle jeta un coup d'oeil à la porte et entreprit de se remémorer ses vérifications nocturnes. Si elle désirait pouvoir dormir en paix, c'était inévitable. Elle se rappelait parfaitement avoir fait un premier tour de son plain-pied : tout était verrouillé. Elle avait ensuite enfilé son pyjama, et avait fait son second tour, observant toutes les fenêtres et entrées imaginables – même celles par la cave, ce qui impliquait qu'elle mette de nouveau son manteau. Et enfin, le dernier tour juste avant d'aller dormir, par acquis de conscience et pour éviter que les cauchemars ne viennent perturber son sommeil. Elle avait tendance à se laisser facilement dépasser par son imagination débordante – que les médecins appelaient paranoïa, mais ils ne savaient pas ce qu'elle vivait – et dans ce cas-là, elle pouvait abandonner l'idée de dormir. Elle se retrouvait alors recroquevillée sur son fauteuil, un couteau de cuisine à la main à guetter la porte d'entrée, au cas où le serial killer qui rodait à Glastonbury avait décidé de faire d'elle sa prochaine victime. Cependant, alors qu'elle arrivait à ses vérifications de la cave, la demoiselle se redressa en sursaut dans son lit et posa une main sur sa bouche pour étouffer un cri. Elle n'avait pas vérifié. Pendant quelques secondes, elle chercha à se rassurer, à user de pensées rationnelles, pour ne pas avoir à se lever et recommencer toutes ses vérifications – trois fois, par acquis de confiance. Mais au bout d'une demi-heure, elle capitula – ses sueurs froides commençaient à tremper son pyjama, et le Xanax n'avait eu aucun effet. Prudente, sur la pointe des pieds, elle chercha quelque chose qui pourrait lui servir de défense au cas où le tueur – ou quelqu'un d'autre, un simple agresseur ne lui plairait pas plus – décidait de s'attaquer à elle, mais l'arme la plus efficace était probablement sa lampe de chevet. Elle hésita un instant, et se dirigea, armée de cette lampe en verre jusque sa cuisine où elle attrapa un couteau. Elle entreprit ensuite de vérifier les ouvertures une à une, jusqu'à retourner dans sa chambre. Au premier tour, il lui sembla apercevoir quelque chose, mais elle se dit que ce n'était probablement que le fruit de son imagination et surtout que celle-ci étant verrouillée, elle ne risquait pas grand chose. Prévoyante, elle attrapa son téléphone portable – une vieillerie équivalente à un Nokia 3410 – et composa le numéro 911 pour être le plus réactive possible. Au deuxième tour, cependant, la silhouette qu'elle aperçut n'avait absolument rien d'imaginaire, c'était certain. Elle se plaqua alors contre le mur adjacent à la fenêtre, le couteau brandi et essaya de contrôler les ondes de peur qui assaillaient son corps. Elle força sa respiration à se faire plus lente, faisant de grandes et petites inspirations quant tout à coup, l'on cogna à sa fenêtre. Cette fois-ci, la jeune femme n'eut pas le temps de réprimer son hurlement et avant même qu'elle n'ait eu le temps de penser à quoique ce soit, elle se retrouva à même le sol, recroquevillée sur elle-même, oubliant le couteau qu'elle avait à la main. Elle chercha son portable pour appeler les secours mais celui-ci avait glissé en dessous du lit. Si elle allait le chercher, l'individu à sa fenêtre saurait qu'elle était là. Inlassablement, au rythme des battements de son coeur, elle répétait, de manière inaudible : « Allez vous-en, je ne dirai rien, c'est promis, allez vous en, pitié. »


Dernière édition par Lauren Prescott le Mar 25 Sep - 22:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeMar 25 Sep - 21:59



At night, I hear her yelling.
At night, I feel her freaking out.
Ça n'aurait rien d'étonnant, qu'à une heure si tardive, Danny ne s'attire un certain nombre de coups d'œil suspicieux, à errer ainsi dans les rues de Glastonbury. Ceci alors même qu'il n'avait pour compagnie que lui-même, et que la luminosité permise par l'éclair lunaire ne pouvait nourrir qu'un climat douteux. Ce n'était là qu'une heure parfaite pour se permettre ce qu'on ne voulait à l'évidence d'autrui. Les coups d'oeil seraient d'autant plus peu amène, en ces temps qui courent, de meurtres et de disparitions. Le jeune homme était le mieux placé pour le savoir, Brie et son corps retrouvé au cœur de la forêt, c'est ainsi que tout avait commencé. Et ce soir, il pouvait bien remarquer certains rideaux se refermer à la va-vite, si ce n'était pas les personnes elles-même qu'il apercevait du coin de l'œil, avant qu'elles ne se dérobent aussitôt. Les gens s'épiaient. Qu'à cela ne tienne, qu'ils s'y amusent. Et de toute évidence, l'ampleur que prenait le groupe de surveillance, ou encore la multiplication de professionnels en la matière, ne suffisait pas à rendre la sérénité aux habitants de la ville. Lui, ce n'était très certainement pas pour se joindre à cette joyeuse partie de paranoïa et de suspicion qu'il en venait à s'hasarder en ces rues. Mais dès l'instant où il tournait en rond chez lui, il s'échappait. Il ne pouvait faire autrement, et se restreindre à son ennui. Ce serait trop lui demander. Et puis, ce n'était pas comme s'il escomptait trouver compagnie auprès de son père qui s'expédiait tour à tour aux quatre coins du salon tel un loup en cage, de sa mère qui ne s'était pas embarrassé en l'attente d'une heure décente pour copiner avec son lit, et son frère... qui sait à qui il cherchait des poux à cet instant. Ça aurait pu être divertissant en un sens ; la première fois l'avait été d'ailleurs, avait étrangement donné un peu de vie au logis Johnson au travers de cette mort. Mais au bout du vingt-septième soir de la même comédie, on se surprenait à aspirer à un second dépeçage pour redéfinir cette macabre routine. Et en ce terme-là, macabre n'était pas tant le problème à résoudre, non routine était davantage l'intrus à exclure à son goût. Il avait déjà connu dix-huit années d'une même routine, il ne comptait pas rempiler pour deux autres décennies. Quoiqu'il n'avait pas tant l'intention de s'éterniser encore bien longtemps chez papa et maman, il lui suffirait de bien peu pour se laisser convaincre à goûter d'autres perspectives. Cependant à cet instant précis, la perspective qui s'invitait surtout à lui fut ce buisson, vil qui s'amusait à faire de l'oeil à sa vessie bien trop chargé. Qu'à cela ne tienne, il n'eut pas tant à insister pour se faire arroser. Le tout prenait place sur ce qui semblait être la propriété d'autrui, mais il ne faisait là que satisfaire une soif végétale -et une envie pressante par la même occasion. Ce qu'il n'avait pas vu venir par contre, alors qu'il remontait élégamment sa braguette et s'apprêtait à reprendre son chemin, fut le spectacle qui l'attendait à cette fenêtre qui trônait juste à sa hauteur. A vrai dire, il n'eut le temps que de se faire surprendre par un monstre roux (une rouquine en pyjama) aux dents acérés (au couteau tranchant bien en évidence), que déjà elle avait disparu. Et il ne suffit que de quelques secondes de plus aux neurones de Danny, pour faire le lien avec la rouquine qu'il connaissait, ou plutôt que sa soeur connaissait. Enfin, avait connu. C'était d'ailleurs surtout à cette époque qu'il avait eu l'occasion de la croiser, bien souvent chez lui alors qu'elle s'adonnait à une soirée pyjama ou il-ne-savait-quel-autre-truc-de-fille avec Brie. Quoique ces derniers temps, malgré la mort de leur point commun, il avait eu la distrayante opportunité de s'amuser des agissements plutôt cocasses de la demoiselle à l'occasion. Et ce soir-là, il ne savait pas ce que lui valait tout ce cinéma en avant-première, mais un sourire amusé ne manqua pas de s'inviter à ses lèvres face à ça. Tout comme il n'hésita pas ensuite à toquer contre cette vitre, bien trop curieux d'en avoir le fin mot. Et ce qu'il récolta en retour fut un hurlement -qui n'avait pas manqué de le faire virilement sursauter, alors qu'un bruit sourd s'était ajouté à tout ce brouhaha. « Lauren, tu vas finir par me vexer-là. » Comme si c'était là son soucis premier, que sa simple vue lui cause tant de frayeurs. Tout ce remue-ménage ne l'empêcha pas d'ailleurs de toujours toquer à intervalle régulier contre cette fenêtre, irritant manège qui il l'espérait finirait par la pousser à montrer le bout de son nez -et non de son couteau. Mais puisqu'apparemment cela ne suffisait pas, il reprit d'une voix toujours aussi (exagérément) criante pour qu'elle atteigne son tympan de l'autre côté. « Tu sais qu'à toquer contre cette fenêtre, en plus d'attirer l'attention du voisinage, il y a une chance infime qu'elle cède. Et dans ce cas, difficile de s'assurer une nuit à l'abri, si même les courants d'air s'invitent. » Aurait-il seulement dû s'embêter à préciser d'éventuels psychopathes au lieu de voisinage, pour que ceci se révèle davantage persuasif ? Puisque de ce qu'il avait eu l'occasion de comprendre, elle faisait partie de celles et ceux qui craignaient pour sa sécurité dernièrement, alors que the wolf soit-disant rôdait. « Mais moi, je dis ça... » Je dis rien bien sûr, qui oserait en douter ?
Revenir en haut Aller en bas
Lauren Prescott

Lauren Prescott

MESSAGES : 137
PSEUDONYME : chasinghearts (margot)
DOUBLE-COMPTE : none (yet).
CRÉDITS : jimmy
ÉTUDES/MÉTIER : directrice des ressources humaines.
STATUT : célibataire.
QUARTIER : glastonbury center (001)

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeJeu 27 Sep - 15:17

Le fait que la personne se trouvant de l'autre coté de la fenêtre connaissait son prénom aurait du être considéré comme rassurant par la jeune femme. Il s'agissait d'un individu qu'elle connaissait assez pour qu'il s'appelle par leur prénom respectif, et il y avait donc peu de chance que cette personne soit le tueur. Certes, Lauren n'avait aucun moyen de s'en assurer mais éviter de fréquenter les meurtriers, assassins et toute personne pouvant représenter un danger quelconque faisait partie de ses principes, et elle s'y tenait autant que faire se pouvait. Mais la voix qu'elle reconnut n'avait rien de rassurant dans l'esprit de la jeune femme. Après une enquête minutieuse – écouter les rumeurs qui couraient – et de longue haleine – environ trois minutes quarante sept, mais répétée une bonne dizaine de fois pour être certaine de saisir tous les détails -, l'innocence de l'individu derrière la fenêtre avait été profondément remise en question par l'amie de la victime qui estimait désormais qu'une présomption de culpabilité reposait sur le frère de cette même victime. Elle savait pertinemment que cela ne correspondait pas aux critères légaux d'un procès en bonne et due forme, mais Lauren n'en avait que faire. Avait-il offert un procès en bonne et due forme, comme le préconisait le quatorzième amendement de la constitution, avant de la condamner à la peine de mort ? Lauren en doutait profondément. A vrai dire, quand bien cela aurait été le cas, cela n'aurait rien changé à l'image qu'elle avait de celui-ci. Elle n'avait pas de preuve, cependant. Elle n'avait que des soupçons fondés sur rien d'autre que l'indifférence dont il témoignait depuis la mort de son aînée, et une attitude des plus louches. Elle n'avait rien, en somme, mais elle avait assez pour nourrir ses propres doutes, ses craintes, et en l'occurrence, celle qui se soit rendue jusqu'à son domicile pour l'achever. Preuve en était qu'elle remarqua seulement au bout de quelques coups à la fenêtre que le sursaut qu'avait procuré l'interpellation de Daniel – hors de question qu'elle continue de l'appeler Danny, avec ce qu'il avait fait ! - avait également provoqué la rencontre entre sa peau et le couteau. Elle lâcha ce dernier, bien que le laissant à proximité, et essuya le sang qui coulait de sa plaie du revers de sa main. Cela ne faisait même pas là, mais la sensation était désagréable et rendait cette situation encore plus effrayante. A chaque coup qu'il donnait à la fenêtre, elle sursautait, et se recroquevillait un peu plus sur elle-même. Ses larmes étaient tellement abondantes que d'ici une demi-heure la scène où Alice – au pays des horreurs, en l'occurrence – manquait de se noyer dans ses propres épanchements lacrymaux. Les sanglots qui parcouraient son corps ne cessèrent d'ailleurs que parce qu'elle dut se concentrer sur ce qu'il disait – peut être avait-il abandonné l'idée de la défigurer à son tour ? Elle avait commencé le travail pour lui, de toute façon. Lorsqu'il parla de fenêtre brisée, la jeune femme se redressa droite comme un i, les yeux grands ouverts. Etait-ce une menace ? Il ne s'inquiétait de toute façon pas de ce qu'elle pouvait devenir d'une manière ou d'une autre et c'était très probablement un leurre pour entrer dans son appartement sans qu'il n'y ait de traces d'effraction. Elle tenta alors de se raisonner ; il en faudrait beaucoup plus pour que cette fenêtre ne se brise – même si elle regrettait désormais sa décision d'attendre pour installer du double vitrage - que quelques coups, et elle pouvait peut être encore ramper jusque la porte, et utilisait son alarme incendie pour donner l'alerte. Mais avait-elle seulement un briquet ? Et, même si elle en avait été capable – ce qui était tout sauf le cas – elle n'aurait jamais eu le temps de faire un feu sans briquet. Elle poussa un soupir chevrotant cherchant à tout prix à expier la peur, mais lorsqu'il insista, ce fut plus fort qu'elle. Lauren se jeta sur la fenêtre, et l’entrebâilla à peine avant de retrouver sa place près du mur. « Dépêche toi et referme derrière toi ! » chuchota-t-elle, essayant de se donner une contenance. Elle se moquait bien d'avoir l'air ridicule, pitoyable ou tout autre adjectif négatif, mais si il était bel et bien le meurtrier de Brie, Lauren ne pouvait pas le laisser savoir qu'elle le soupçonnait. Elle devait se montrer aussi normale que possible – du moins, pas plus névrosée que d'ordinaire – et ne rien faire qui puisse lui déplaire, même si elle savait d'ores et déjà qu'elle n'avait pas la force de caractère suffisante pour maîtriser toutes ses réactions. Elle s'apprêtait d'ailleurs à se baisser pour ramasser le couteau lorsqu'elle réalisa que cela pouvait montrer qu'elle se méfiait de lui. Elle se redressa automatiquement, droite comme un i, et s'efforça d'agir comme si cette visite impromptue et pour le moins dérangeante était naturelle. « Je peux t'offrir quelque chose à boire ? » demanda-t-elle alors qu'elle se concentrait pour calmer les tremblements qui parcouraient son corps. Elle trouva quand même le courage de vérifier la fermeture de la porte – si jamais le cadet Johnson n'était pas le tueur, elle ne souhaitait pas que le vrai meurtrier ait la moindre chance de rentrer chez elle. Toujours le dos contre le mur, de manière à pouvoir observer les moindres faits et gestes de Daniel, elle lui fit signe de se diriger vers le salon – l'idée même de l'avoir dans sa chambre aurait suffit à la faire rougir si elle n'avait pas été trop occupée à être morte de trouille – et attendit qu'il le fasse pour ranger précipitamment le couteau dans sa poche arrière avant de le suivre.
Revenir en haut Aller en bas
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeMar 2 Oct - 21:58

« Tu plaisantes ? » De toute évidence, son silence succédant à ses chuchotis avait des allures de non. Déjà qu'elle n'avait occupé son champ de vision que l'instant d'ouvrir cette fenêtre, avant de disparaître aussitôt. En fin de compte, il n'avait guère à se plaindre, il avait eu ce qu'il voulait à toquer contre cette fenêtre. Seulement il ne s'était pas attendu à ce qu'elle l'invite chez elle, et encore moins en se frayant un chemin par la fenêtre. Il lui aurait bien épelé et défini tout l'intérêt du mot porte avec précision en guise de réponse, mais il finit par obtempérer. Il errait en quête de distraction et d'un peu d'action, et voilà qu'une cascade de nuit s'offrait à lui. Enfin cascade, ce n'était qu'un rez-de-chaussée, certes surélevé mais qui n'aurait pas non plus de quoi lui donner quelques vertiges. Dès lors, il se hissa sur le rebord, et tout en calant son pied dans le coin, il finit par s'élancer de l'autre côté et fouler le sol prescottien. Si un voisin l'avait surpris d'un coup d'œil dans sa manœuvre, il n'avait probablement pas manqué d'en faire son idée. Que cette dernière soit soupçonneuse, ou perverse. Et suite à ça, il ne prit même pas la peine de refermer cette fenêtre derrière lui, comme lui avait pourtant indiqué la propriétaire des lieux. Non pas parce qu'il escomptait l'enquiquiner à travers cette négligence (quoique ça aurait très bien pu être le cas), mais parce qu'il était bien trop occupé à tirer de possibles conclusions à cette situation. Elle, lui. Une fille, un garçon. Une chambre, un lit. N'était-ce pas là la plus vieille histoire au monde ? Bon, pour le romantisme on repasserait, alors que les joues de la demoiselle luisaient d'humidité à la lueur de l'ampoule et qu'elle paraissait constipée contre ce mur, sans compter que lui n'avait même pas encore trouvé le temps de refermer correctement sa braguette -quoique pratique, gain de temps, prêt à l'emploi. Le coup d'œil qu'il échangea entre elle et son lit ne put faire aucun doute, sur ce qui lui avait traversé l'esprit. Certes, elle avait un grain certain, il n'avait pas pu manquer ça, mais elle n'en demeurait pas moins... appétissante. Mais il chassa l'idée de son esprit lorsque de toute évidence elle, ne s'enquérait que de la qualité de son hospitalité, et de sa soif. Peut-être pas lui offrir à boire non, mais du spectacle et de la distraction oui. Et lorsqu'elle sembla l'inviter à changer de lieu, il se retourna en direction de la sortie, non sans piler face à l'artillerie lourde qui proliférait sur la dite porte. Au vu du nombre qu'il avait à désamorcer pour espérer se frayer un passage, un coffre fort caché sous son lit devait bien justifier un tel attirail. « Tu sais que ta porte est en bois, pas en acier. Deux, trois verrous de plus n'y changeront pas grand chose. » ne put-il s'empêcher de faire remarquer tout en se retournant face à Lauren, ce qui lui donna l'occasion d'apercevoir ses mains s'affairer brièvement dans son dos. Cela valu à son sourcil de se froncer, une fois qu'il en revint à cette porte. « 71,3% des cambrioleurs s'infiltrent par une fenêtre ou une baie vitrée, de toute façon. » marmonna-t-il, ne serait-ce que pour lui-même, avant de s'attaquer tour à tour aux divers verrous. Et de toute évidence, bien avant la porte de cette chambre, le dit malotru aurait une porte d'entrée à passer. Alors que la fenêtre de sa chambre, elle, donnait directement accès de l'extérieur à ce qu'elle semblait considérer comme un lieu stratégique de toute évidence. Quoiqu'il en soit, une fois le pas de la porte passé, son doigt trouva rapidement l'interrupteur, et illumina ce qui semblait être son salon. Faire le tour de la pièce lui prit peu de temps, tout comme il ne manqua pas de remarquer les étranges grigris vaudou -ou autres- qui polluaient une surface certaine de son plafond. Il lui semblait vaguement les reconnaître, il avait comme un souvenir que Brie en avait cloué un au plafond de sa chambre un jour. Mais pas toute une flopée, comme la rouquine s'y était amusée. « C'est quoi tout ça ? » lança-t-il sans lui faire face alors qu'il aventurait sa main tendue parmi ces derniers, et que son attention fut bien vite happé par ce qui prenait place sur le buffet. Il ne manqua d'ailleurs pas de s'en saisir, et de cette fois-ci se retourner face à Lauren. « C'est pour éviter qu'elle ne revienne te hanter ? » s'amusa-t-il à commenter sans manquer un sourire en coin, alors que ce qu'il avait en main était une photo de la rouquine et de sa meilleure amie. Soit Brie, aussi connu pour être sa sœur. Et surtout le prénom sur toutes les lèvres du voisinage dernièrement, de par son récent dépeçage. Il aurait bien été tenté de lui proposer une séance de spiritisme pour voir si elle se retrouvait parmi eux cette nuit, mais il avait comme le sentiment que cette plaisanterie n'amuserait que lui. D'habitude, ce n'était pas pour autant ce qui l'arrêtait. Mais à la place de ça, il se contenta de s'emparer d'un chiffon qui se prélassait sur la table, et de le lancer à la jeune femme. « Tu dégoulines. » fit-il judicieusement remarquer tout en désignant sa plaie, qui s'apprêtait à bénir son sol de quelques gouttes. De toute évidence, le couteau qu'il avait précédemment aperçu, n'avait pas manqué de s'aiguiser au passage. Où était-il passé au juste ?
Revenir en haut Aller en bas
Lauren Prescott

Lauren Prescott

MESSAGES : 137
PSEUDONYME : chasinghearts (margot)
DOUBLE-COMPTE : none (yet).
CRÉDITS : jimmy
ÉTUDES/MÉTIER : directrice des ressources humaines.
STATUT : célibataire.
QUARTIER : glastonbury center (001)

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeSam 27 Oct - 17:33

Alors qu'elle se précipitait pour refermer la fenêtre, Lauren ne put s'empêcher d'imaginer ce qu'aurait été sa réaction avant tout ça. Quand bien même aurait-elle suspecté que quelqu'un de dangereux se trouve devant chez elle, jamais n'aurait-elle discuté d'une voix aussi faible, jamais n'aurait-elle été aussi paniquée. Elle aurait fermé la fenêtre d'elle-même, sans se ressentir le besoin de se précipiter sur celle-ci, et sans laisser un soupir de soulagement aussi remarquable non plus. A vrai dire, maintenant qu'elle y était, elle l'aurait probablement fait entrer par la porte, et n'aurait certainement pas autant de verrou sur la porte. Il n'aurait pas eu l'occasion de lui parler de sa porte en bois qui ne la protégerait rien dedans si quelqu'un souhaitait vraiment lui faire du mal – comme si Lauren n'y avait pas pensé d'elle-même d'ailleurs ! Les statistiques n'auraient pas non plus eu lieu d'être puisque la jeune femme ne lui aurait pas laissé l'occasion de continuer sa phrase. Elle l'aurait arrêté, lui aurait dit qu'elle n'avait rien à faire de son avis et qu'elle ne savait pas qu'il voulait mais qu'il avait dix minutes pour le lui dire et l'obtenir parce qu'après ça, il se serait retrouvé à la porte. Mais les choses étaient différentes, maintenant, plus que Lauren n'aurait jamais pu l'imaginer même si elle avait su à l'avance que sa meilleure amie allait périr dans un tel accident. Elle rougit lorsque Danny lui fit remarquer qu'elle n'était pas protégée par sa porte en bois, et chercha rapidement quelque chose à répondre. « Je sais bien. » feint-elle, réalisant que ce simple fait ne lui avait jamais traversé l'esprit. C'était évident, pourtant. « Ca-ça me l-l-laisse juste le temps d'attr- attraper mon pistolet. » Elle ne devait sûrement pas être crédible à bégayer ainsi, alors qu'elle imaginait encore qu'il était venu là pour la terroriser, et peut être même pour la torturer. Mais, au moins, elle avait lancé la possibilité qu'elle ait une arme pour se défendre et cela permettrait peut être à ce dernier de comprendre qu'elle n'était pas entièrement sans défense. Mieux, peut être que si il la considérait comme une cible, il déciderait désormais de la laisser tranquille, effrayé à l'idée de se prendre une balle dans la tête – mais Lauren n'en était absolument pas convaincue. Elle avait régulièrement entendu parler – dans les séries télévisées et films, en réalité – que cela excitait d'une certaine façon les tueurs parce qu'il voyait cela comme un défi. En le suivant alors dans la cuisine – elle préférait savoir où il allait, et se rapprochait discrètement d'un téléphone et de la sortie, accessoirement, la jeune femme réajusta la position du couteau dans sa poche, et garda les mains dans son dos pour pouvoir l'attraper plus facilement. « Tu essaies de me faire passer un message ? » hasarda-t-elle, alors que Danny lui donnait les statistiques pour les cambrioleurs. A vrai dire, la demoiselle serait presque soulagée si il s'avérait être un simple cambrioleur – au moins, il n'était pas venu pour la tuer comme il l'avait probablement fait avec sa soeur.
Avec attention, Lauren l'observa faire le tour de la pièce, résistant à l'envie de lui dire d'en venir au but, et de la laisser tranquille. Mais elle ne pouvait pas, tout simplement parce que dans ce scénario, elle se trouvait être la proie, et lui le prédateur. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était chercher un moyen de prendre la fuite et de partir le plus loin possible. Si elle se déplaçait discrètement juste la porte, elle trouverait probablement une occasion de s'échapper à toute vitesse – mais cela impliquait de lui laisser le temps de défaire tous les verrous sans avoir l'air suspicieuse et ça, cé'tait loin d'être gagné d'avance. La seule idée qui lui trottait dans la tête était celle de feindre avoir besoin de lait, mais à cette heure-ci... Elle ne ferait qu'éveiller ses soupçons. « N'y touche pas ! » lâcha-t-elle sur un ton bien plus fort qu'elle ne l'aurait imaginé lorsqu'il s'approcha de tous ses grigris. Elle avait bien conscience que cela pouvait paraître ridicule, et s'en moquait, mais il ne fallait surtout pas qu'on y touche, qu'on les déplace. Cela changerait tous leur ordre, et il faudrait à Lauren des semaines pour qu'elle puisse s'assurer que leur aura n'avait pas été touché. Elle se reprit rapidement, cependant, toujours pas rassurée à l'idée que Danny traîne dans son appartement. « S'il te plaît, laisse les comme ils sont. Et je n'ai pas envie de parler de Brie ». Surtout pas avec toi, qu'il l'a assassiné, se retint-elle d'ajouter. Dans son esprit, la jeune femme se sentait forte, rien que d'oser dire ses mots mais la réalité était tout autre : sa voix était chevrotante, même si légèrement moins, elle regardait ses pieds, s'attaquait à la peau de son pouce de nervosité. Elle poussa un hurlement quand il lui lança le torchon d'ailleurs, recula de quelques pas, et brandit le couteau devant elle, sans même réfléchir à ce qu'il avait bien lui dire. « Ne m'approche pas, ou je l'utilise ! » hurla-t-elle, parfaitement consciente que si il essayait d'attraper le couteau, elle ne faisait sûrement pas le poids.
Revenir en haut Aller en bas
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeVen 2 Nov - 15:25

Il prêchait pour de la distraction, il n'avait pas eu conscience d'en demander tant, alors qu'un nouveau hurlement précéda la venue d'un invité étincelant dans son champ de vision. Invité qui, pointé en sa direction, n'aurait à peine eu besoin des précisions chevrotantes de Lauren pour en expliciter la menace. C'était donc pour ça, cette brève manœuvre dans son dos avant qu'ils ne désertent sa chambre. Ça expliquait également le pourquoi de son entaille, comme il l'avait précédemment soupçonné. Il se doutait bien qu'il l'avait entraperçut avec un couteau en main à la fenêtre, la première fois. C'était probablement suite à sa panique, qu'elle n'avait pas manqué de s'écorcher dans la précipitation. Et voilà qu'à présent, elle cédait de nouveau à sa panique et le désignait de sa lame. Pourquoi au juste, lui avoir fourni de quoi s'essuyer ? Si elle était tant en proie à une crise d'hystérie paranoïaque, pourquoi l'avoir invité chez elle dans ce cas ? Il y avait chez la demoiselle un côté paradoxal qui ne cessait de l'intriguer, plus le temps passait. Il savait que par les temps qui couraient, le meilleur ne ressortait pas forcément de ses semblables, que la manifestation de l'instinct de survie n'était parfois pas beau à voir. Mais il y avait chez la rouquine, une extrapolation qui titillait d'autant plus sa curiosité. Et ce, tout ça depuis la mort de Brie, à croire qu'avant de disparaître, sa soeurette s'était définitivement chargée de donner un bon coup de pied dans la fourmilière de la routine. Pas certain qu'à l'instar de lui-même, Lauren s'en réjouisse. « Sur qui, toi ou moi au juste ? » ne put-il s'empêcher de remarquer, alors que pointer cette arme ne mettait que davantage en évidence son entaille, dont le sang continuait de s'écouler. Sur ce, il prit le soin de déposer avec précaution le cadre illustrant l'amitié de Brie et de Lauren sur la table, en n'abandonnant pas la jeune femme du regard. « Ton pistolet serait plus efficace, tu sais. Où est-il déjà ? » A croire qu'elle aurait tout aussi bien pu le menacer d'une petite cuillère, ça n'aurait pas fait de différence. Que ce manège n'était qu'un gag à ses yeux, et que la menace n'avait rien de réelle, concrète. Et de cette façon, il n'accorda aucune considération à l'injonction de la rouquine, et osa un pas en sa direction. « Alors, qu'est ce que tu comptes faire Lauren, hum ? L'utiliser ? Me poignarder ? » s'enquit-il, alors que lentement ce fut d'autres pas qui le rapprochèrent d'elle. Ce n'était pas une nouveauté, son esprit de défiance l'emportait toujours sans difficultés sur son sens de raison. Et puis il n'avait pas pour habitude de la craindre, elle qui se faisait surprendre par sa propre ombre. Mais n'était ce pas là ce qui la rendait justement dangereuse ? Cette peur qui semblait constamment la tirailler, la pousserait-elle aux actes les plus fous pour protéger sa vie ? A quoi ne pousserait pas un instinct de survie ? Cette vérité ne semblait pas frapper Danny cependant, ou du moins il la balaya d'un revers de manche tout comme il foulait ce plancher de ses pas. Et tout en se rapprochant ainsi d'elle, il se retrouvait par la même occasion à se placer entre elle et la sortie. « Pourquoi au juste ? Avoir troublé ton espace vaudou ? » Pas faux qu'elle avait semblé plutôt contrariée et réactive lorsqu'il avait aventuré sa main parmi ses grigris qui dévalaient du plafond, pour autant il doutait que ça justifiait une menace aiguisée. Il trouvait également peu crédible que le simple fait d'évoquer Brie et de lui mettre la photo sous le nez ait pu suffire à la mettre dans un tel état. « Où exactement, dans l'abdomen, ou tu comptes viser haut et prendre le cou juste là ? » osa-t-il en scindant de son doigt son propre cou en deux. A croire que l'adrénaline n'avait jamais un effet salvateur sur lui, et le poussait à risquer de se brûler les ailes plutôt que d'oblitérer à son instinct de survie. « Tu comptes dire quoi aux autorités, à moins que tu prévoies de garder ça pour toi ? Tu te débarrasserais de quelle façon de mon corps, alors que tu ne parviens même pas à ouvrir ne serait-ce que ta porte d'entrée la nuit aux invités ? » Il en avait bien conscience, lui-même avait dû s'aventurer par la fenêtre de sa chambre. Et provoquer, toujours il le faisait de ses mots, à croire qu'il ne saurait s'en passer. L'envie de lui prouver qu'il ne la craignait en rien, qu'elle n'était en rien une menace l'étreignait tant et si bien qu'il ne s'accordait même pas le temps de considérer si de menace, elle en était une réelle. Après tout, elle était celle qui avait le couteau en main. D'une main qui paraissait peut-être mal assurée, certainement désavantagée en cas de confrontation physique, mais il ne demeurait pas moins qu'un homme fait de chair qui se fendrait tendrement au contact de cette lame tranchante. Et il ne doutait justement pas de son tranchant, au vu de l'avant-bras de la demoiselle. Seulement plutôt que de jouer la carte de la compréhension et de la collaboration, il ne pouvait s'empêcher de poursuivre celle de la provocation, comme s'il avait quelque chose à prouver et qu'il ne s'arrêterait pas tant qu'il en aurait fourni l'assurance. « Faudrait plutôt te décider vite dans ce genre de situation, si tu ne veux pas donner à l'autre l'occasion de contrer. » conclut-il, alors que ses pas lui permettaient tout juste d'être à portée de main. Et avec précaution, sans la quitter des yeux, il s'accroupit dès lors pour ramasser ce pauvre torchon qui avait provoqué bien des vagues sans le vouloir, avant de se redresser. « Tic, tac. » lança-t-il, comme une ultime provocation, les laissant encerclés par ce climat de défiance où le prochain geste pourrait être décisif et avoir des conséquences pour le moins sanglantes.
Revenir en haut Aller en bas
Lauren Prescott

Lauren Prescott

MESSAGES : 137
PSEUDONYME : chasinghearts (margot)
DOUBLE-COMPTE : none (yet).
CRÉDITS : jimmy
ÉTUDES/MÉTIER : directrice des ressources humaines.
STATUT : célibataire.
QUARTIER : glastonbury center (001)

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeDim 18 Nov - 19:25

Même si Lauren avait conscience qu'elle était probablement la personne la moins effrayante sur cette Terre en ce moment, et que la crédibilité de ses menaces était à revoir, elle avait espéré que cela calmerait tout de même un minimum Danny, qui sous-estimait probablement la force de ses menaces. La jeune femme avait bien conscience qu'elle était incapable de les mettre à exécution mais cela ne l'empêchait pas de ne pas contrôler totalement ses mouvements. Au moindre geste, elle savait qu'elle n'aurait plus vraiment contrôle de son corps, et si il y avait plus de chance qu'elle parvienne à se blesser plutôt que s'en prendre à ce dernier, il aurait tout de même du se montrer plus prudent – ou tout du moins, cela l'aurait grandement arrangée si ça avait été le cas. Ainsi, lorsqu'il lui demanda où était son pistolet, elle continua de brandir le couteau, le tenant à deux mains pour essayer d'avoir un minimum de stabilité et de limiter les tremblements qui parcouraient son corps. « C—comme si j'allais t-t-te le dire ! » Elle ne répondit pas, pourtant, lorsqu'il lui demanda comment elle comptait s'en servir. Elle espérait surtout ne pas avoir besoin de s'en servir, le voir s'éloigner d'elle avant même qu'elle n'ait besoin de justifier ses actes, ses pensées, et cette peur irrationnelle qui s'emparait d'elle. Elle ferma les yeux quelques secondes avant de les ré-ouvrir rapidement tandis qu'il continuait de parler. Lauren ne souhaitait pas lui laisser la moindre opportunité de prendre le dessus sur elle, et de récupérer cette arme. Lui seul savait ce qu'il ferait, et la demoiselle souhaitait tout sauf subir le même sort que Brie. Pourtant, d'une certaine manière – et c'était sûrement malsain -, la jolie rousse ne pouvait s'empêcher de l'admirer. Rien ne semblait l'effrayer, comme si il prenait le tout comme une rigolade. Ou peut être agissait-il ainsi, à parler de ce qu'elle pourrait bien lui faire avec cette arme blanche, pour lui faire prendre conscience qu'il était un être vivant, fait de chair et d'os et qu'elle ne devait pas prendre son acte potentiel à la légère. Comme si elle le pouvait ! Elle n'avait aucune intention de le tuer, ou même de le blesser, mais quand bien même cela aurait été le cas, elle avait parfaitement conscience de ce que cela aurait signifier : venger Brie, d'une certaine façon. Oh, évidemment, elle n'avait aucune preuve du fait qu'il était son assassin, son meurtrier, ou peu importe le terme approprié pour cela, mais la satisfaction dans son regard chaque fois qu'il en parlait, ses réactions, et plein d'autres éléments portaient dans ce sens.

Alors qu'il avançait de plus en plus vers elle, Lauren reculait. Elle aurait du faire l'inverse, avancer elle aussi pour montrer, même à tort, qu'elle était sérieuse et qu'il devrait se méfier, ou tout du moins rester sur place, mais l'image de Brie inanimée sur le sol restait gravée dans sa mémoire, et en l'occurrence, figée devant ses yeux en cet instant. Et plus elle faisait un pas en arrière, plus il marquait un point. De toute façon, il n'avait même pas besoin de bouger. Ces propos étaient assez éloquents. Et il était bien trop intelligent, même en situation de crise. Evidemment qu'elle ne pourrait pas garder ça pour elle, évidemment qu'elle ne pourrait pas se débarrasser de son corps. Mais pourquoi se posait-il la question alors qu'il était plus que clair qu'elle n'arriverait probablement même pas à le blesser ? Il avait sans aucun doute de meilleurs réflexes qu'elle, et ne parlons pas de la force musculaire. Elle essaya de travailler sur sa respiration alors qu'il se trouvait à portée de bras, elle n'avait qu'à faire un pas le bras tendu pour le planter là, comme ça. Peut être comprendrait-il ainsi qu'elle ne rigolait pas, qu'il devait la laisser tranquille parce qu'il ne s'en sortirait pas comme ça. Pourtant, la réalité était bien différente. Il s'en sortirait ainsi, preuve en était qu'elle n'avait absolument pas bougée alors qu'il s'était baissé pour ramasser le torchon qui se trouvait à ses pieds. Il pouvait la bousculer, la faire tomber faire ce qu'il voulait en somme, et elle n'avait pas bouger. Pourtant, lorsqu'il se releva et la nargua d'un « Tic, tac. », elle fit un pas directement vers lui, et avec une froideur qui ne lui ressemblait pas, elle posa le couteau sur la gorge de son ennemi. Lauren prit ensuite la parole, à peine consciente de ce qu'elle faisait, comme si l'adrénaline causée par la situation avait un effet désinhibant, comme une drogue l'aurait : « Je sais ce que tu as fait à Brie. Tu ne me feras pas la même chose, je peux me défendre. » mais à peine eut-elle prononcer ces mots – qui, pour une fois, était convaincant – la panique reprit sa place et la jeune femme réalisa ce qu'elle venait de faire. Sa main s'ouvra, lâchant le couteau et après avoir croisé une seconde à peine le regard de celui qu'elle considérait être l'assassin, la jeune femme tenta de prendre la suite, se dirigeant vers la porte aussi rapidement que possible. Un tabouret se glissa entre ses jambes cependant, la faisant trébuchée. Se trouvant au sol, la jeune femme essaya de se relever pour continuer sa fuite, mais bien évidemment, son corps tremblait tellement que ses jambes étaient incapables de la porter. Elle ne pouvait rien faire sinon attendre que le sort s'abatte sur elle – ou essayait de ramper jusque la porte, mais son avancée était loin d'être suffisante si Danny décidait de s'en prendre à elle.
Revenir en haut Aller en bas
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeDim 25 Nov - 12:57

C'était une expérience inédite et étrange, alors que la lame glacée s'attardait tout contre la peau de son cou si fragile. Alors même que Lauren avait adopté un virage à 180°, et de mal-assurée et tremblotante, sa prise tranchante s'était affermie et son ton durcie. La logique aurait voulu qu'il soit siégé d'un instinct de survie imparable, d'une crainte sans pareille de perdre ce qu'il avait de plus précieux, voir même de supplier pour son existence. De négocier, l'influencer, la culpabiliser tel qu'elle l'épargnerait. Seulement tout ce à quoi il put s'illustrer ne fut qu'un sourire goguenard, et un regard imperturbable rivé au sien. Une provocation, une invitation à mettre ses menaces à exécution. Il n'était pas tant suicidaire, il n'escomptait pas tellement qu'elle l'égorge comme un goret d'une seconde à l'autre. Par contre, il se révélait incapable de se soucier d'une éventuelle mort. Il ne paraissait pas tant avoir conscience du danger, de l'étincelle de vie qui pouvait définitivement lui échapper si elle décidait de jouer au boucher au bout du compte. Comme si ce n'était qu'un jeu parmi tant d'autres, qu'une distraction de cour de récréation dont les conséquences n'auraient pas tant d'impact. Il risquait d'y perdre la vie ? Et alors, il n'aurait pas le temps de le regretter, à pourrir dans une tombe. La conscience lui aurait aussitôt échappé une fois qu'elle lui aurait tranché sa carotide. Il aurait également très bien pu tenter une manœuvre, pour escompter reprendre le dessus, la déstabiliser et ne plus avoir à supporter cette épée de Damoclès au dessus de sa tête, ou plutôt contre sa gorge. Ne plus être que le pantin dont les ficelles étaient liées au libre arbitre d'une hystérique qui avait très sérieusement besoin d'heures de sommeil et d'apprendre à ne plus s'effrayer de son ombre. Il n'en fit rien. Pourquoi ? Parce qu'il s'impatientait d'en avoir le fin mot, de savoir de quoi la rouquine était capable, et à cette fin il ne pouvait interférer. Même si la mort pouvait l'attendre au tournant. Il avait voulu jouer, il acceptait les possibles conséquences sanglantes. Sans compter que l'adrénaline dictait indéniablement chacune de ses fibres corporelles, et insatiable il ne saurait lui tourner le dos. En ce sens, l'issue de cette confrontation ne tiendrait qu'à Lauren, et sa lame aiguisée. Lame qui une fois à l'abandon, ne tarda guère à être victime de la pesanteur et choir au sol, alors que dans un même temps la jeune femme avait tenté de prendre la fuite et avait fait les frais de sa maladresse pour finir elle aussi à même le sol. Et sa faiblesse semblait l'y tenir. Danny, lui, n'avait pas bougé d'un pouce. Il n'amorça un mouvement que pour s'emparer de cette lame qui gisait à ses pieds, avant de rejoindre la rouquine en quelques pas. Sans plus de cérémonie, il se posa en tailleur à hauteur de sa tête, le couteau toujours sous son emprise droite, et le torchon s'éternisant dans la gauche. « Tu es donc de celles-là. » finit-il par trancher, de sa voix à l'instar de la lame. Et ce, en référence à sa précédente accusation de meurtre. Je sais ce que tu as fait à Brie. Cette intervention ne causait aucun doute sur sa signification. Elle n'était pas la première, quelques uns s'étaient déjà hasardés à lui témoigner le fond de leur pensée, et il avait eu l'occasion d'en suspecter d'autres de n'en penser pas moins. Tout ceci seulement parce qu'il ne se conformait pas à ce qu'ils attendaient de lui, à ce qu'ils escomptaient d'un frère endeuillé. Rire du malheur des autres oui, mais du sien non ? « Quelles sont tes preuves, Sherlock ? Tu as toute mon attention. » Et autant dire qu'il était aussi aisé de se saisir de celle-ci, que de l'égarer au passage d'ailleurs. Seulement dans le cas présent, la demoiselle avait su s'y prendre d'une brillante manière pour s'emparer de sa curiosité, pas certain que ce soit pour autant là ce qu'elle cherchait. « Qu'est ce qui fait de moi un meurtrier, je suis curieux. » Un euphémisme. Et feintant une profonde réflexion, il finit par ajouter. « Quoiqu'elle m'avait plutôt bien agacé la veille à piquer la dernière danette, tu crois que c'est assez consistant pour un mobile ? » A croire qu'ils jouaient à une vulgaire partie de cluedo, que ce tueur en série qui sévissait dans leurs rues se révélait aussi chimérique qu'un Colonel Moutarde ou une Mademoiselle Rose. « Je t'écoute. » la relança-t-il, n'escomptant certainement pas que ses précédentes interventions peu sérieuses ne lui offrent une porte de sortie, et qu'elle en profite pour mieux se défiler de toutes explications. Il n'était ni offusqué, ni inquiet qu'elle le pense derrière le massacre de sa propre sœur. Seulement il avait ce besoin irrépressible d'en découvrir davantage sur ce qui hantait l'esprit de la rouquine, savoir de quelle façon son cheminement procédait. Et, venant de nul part, il finit par ajouter d'un ton dénué de reproche. «  « On t'a jamais conseillé de te détendre ces derniers temps ? » Un sourire léger s'invita dès lors sur ses lèvres, qui cette fois-ci n'avait rien d'une provocation ou d'une satisfaction. Aussi étonnant que ça puisse paraître, il se plaisait simplement en sa compagnie. A croire qu'elle ne venait pas tout juste de menacer sa gorge d'un joujou tranchant. D'ailleurs sans crier gare, il manipula l'arme blanche de la belle, pour mieux le lui tendre par le manche. Pour preuve de bonne foi, et qu'elle ne se sente pas en position inférieure ou de danger. Quoique pour y parvenir, avec une telle facilité d'effroi, autant la transférer de suite au monde des bisounours.
Revenir en haut Aller en bas
Lauren Prescott

Lauren Prescott

MESSAGES : 137
PSEUDONYME : chasinghearts (margot)
DOUBLE-COMPTE : none (yet).
CRÉDITS : jimmy
ÉTUDES/MÉTIER : directrice des ressources humaines.
STATUT : célibataire.
QUARTIER : glastonbury center (001)

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeSam 1 Déc - 15:04

Lauren avait un instinct de survie qui lui permettait de reprendre le dessus. Du moins, c'était l'impression que lui avait donné son attitude quelques secondes auparavant. Pourtant, allongée sur le sol, cherchant désespérément à se relever, la jeune femme commençait à en douter. Elle ne savait pas ce qui lui avait appris, mais désormais toute force avait quitté son corps et elle n'avait plus qu'à prier pour la clémence de l'individu qui se dirigeait vers elle. Consciente du danger, elle redoubla d'efforts mais elle avait à peine avancer de quelques millimètres lorsque ce dernier parvint à sa hauteur. Se retournant vers lui, dos au sol, pour avoir meilleure vue sur le sort qui l'attendait – même si un coup de poignard dans le dos lui semblait être une douce option comparé à ce qui l'attendait peut être -, Lauren avala sa salive alors que la froideur des mots de Danny venait accompagner ses sanglots. Malgré elle, elle chercha un semblant de heurt dans les yeux du jeune homme, quelque chose qui montre que ce n'était peut être pas lui le tueur, et qu'il soit blessé que l'on puisse penser ça de lui. Mais ce ne fut pas le cas. Et si la jeune femme ne fut pas déçue au sens propre du terme, elle ne put s'empêcher de se rendre compte qu'elle avait espéré que ce soit le cas. Car cela que signifiait dans son esprit était terrible. Elle avait probablement raison. Il avait commis ce qu'on appelle légalement un « fratricide », ce que Lauren considérait être l'un des crimes les pires sur la planète. Et voilà qu'elle se retrouvait à sa merci, à la merci du couteau qu'elle tenait quelques secondes auparavant dans ses mains, avec Danny au bout. Pourtant, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, elle aurait dû agir, ou continuer de le menacer jusqu'à ce qu'il sorte de son appartement. Mais maintenant, elle était coincée. Elle ferma les yeux, et essaya de se concentrer sur une prière. Si elle était sur le point de mourir, Lauren n'en oubliait pas sa foi et comptait bien s'expier ses péchés avant de rendre son dernier souffle. Mais la voix de Danny était aussi troublante que l'idée de quitter cette planète et la jeune femme finit par ouvrir les yeux, profondément agacée qu'il ne lui laisse même pas ça – mais bien trop apeurée pour le lui dire. Elle le regarda droit dans les yeux – plus pour essayer d'anticiper ses mouvements que pour maintenir son regard – et essaya de se concentrer sur ses paroles mais en toute honnêteté, elle n'avait pas de réponse à lui accorder. C'était comme ça qu'elle voyait les choses. Elle n'avait pas de preuve, aucune. Et c'était probablement la raison pour laquelle la police ne l'avait pas arrêté. Pas assez de preuve, ou rien de concret. Des soupçons, c'était tout ce qu'ils avaient. Tout ce que Lauren avait. Tout ce que tout le monde avait, au final. Et cela aurait foncièrement mis Lauren hors d'elle si elle n'était pas coupable, alors la seule preuve dont elle avait besoin été devant ses yeux. Il ne s'offusquait pas, ne s'énervait pas, et tout cela semblait même lui passer au dessus. Lauren essaya de reprendre son souffle, de se calmer légèrement afin d'être capable de répondre à sa question – si elle avait la moindre chance de s'en sortir vivante en lui apportant une réponse, loin d'elle l'idée de ne pas la saisir. Lorsqu'il la regarde avec un sourire, la rouquine n'eut plus aucun doute. Elle ne reverrait plus jamais le lever du soleil, et toutes ses choses que les gens listaient dans les films en parlant des morts. Et lorsqu'il lui tendit le couteau par le manche, elle l'observa pendant deux ou trois longues secondes cherchant à comprendre ce qu'il cherchait à faire puis s'empara du couteau, et se redressa jusqu'à trouver refuge contre le mur. Recroquevillée sur elle même, le couteau brandit, elle réalisa qu'elle se sentait d'ores et déjà en sécurité. Elle ravala alors sa salive, et tenta de prendre la parole, même si sa voix traduisait encore l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait. « Je n'ai pas de preuve, et je n'en ai pas besoin. » finit-elle par réussir à déglutir, convaincue que les prochains mots qui sortiraient de sa bouche pourraient lui sauver la vie ou contraire la mettre encore plus en danger. « Je ne compte pas te d-de-dénoncer, ou quoique ce soit. » Elle essayait de se détendre, de prendre un peu plus d'assurance mais tout ça était vain. Elle savait très bien qu'il suffisait qu'il fasse un mouvement brusque vers elle pour qu'elle risque de lâcher l'arme blanche. Elle essuya sa joue du revers de sa manche, dont le sang s'écoulait toujours mais plus doucement – le processus de coagulation avait commencé. Elle sembla se perdre quelques secondes sur la contemplation du sang sur son bras, puis regarda Danny dans les yeux. Les sanglots avaient cessés, mais cela n'empêchait pas les larmes de continuer à inonder son visage. « Je veux juste rester en vie. » avoua-t-elle, ayant parfaitement conscience que ce n'était pas très citoyen de sa part. Elle avait conscience de l'égoïsme de ses propos, mais après tout, mettre le coupable en prison ne changerait pas grand chose. Elle ne reviendrait pas à la vie pour autant, alors si cela pouvait dire sauver celle de Lauren que de se taire...
Revenir en haut Aller en bas
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeVen 7 Déc - 19:23

Alors qu'elle venait tout juste de clore ses paupières, Danny ne put s'empêcher de se demander à quoi ceci rimait. De s'interroger sur ce qui pouvait composer ses pensées, sur le pourquoi elle en venait à le priver de son regard, ce qu'elle pouvait bien dissimuler à la seule lueur de son esprit. Si seulement il avait le pouvoir de lire les pensées, il s'en montrerait gourmand, mais à la place de ça il se contenta de la dévisager en ne manquant pas de rider son front au passage. Elle se révélait si différente de ceux qu'il pouvait croiser dans les rues de leur ville natale, son comportement extrapolé par une terreur informe et inconnue, si bien qu'elle en abandonnait parfois les usages que la bienséance sociétale aurait voulu d'elle. Et en ce sens, elle ne le distrayait, l'intriguait, lui plaisait que davantage. Il avait ce désir de comprendre quel cheminement était le sien, par quelles pensées elle pouvait en venir à tant se démarquer. Et ce, encore davantage distincte qu'à l'époque où il avait fait sa rencontre par le biais de Brie. Elle était inattendue, et c'est tout ce qu'il attendait d'autrui. Il aurait souhaité que ses paupières disparaissent de sa vue, qu'elle ose enfin des mots pour l'éclaircir de cet inconnu. Mais tout ce à quoi il eut droit à la place de ça, fut une Lauren recroquevillée contre le mur, avec de nouveau cette lame pointée à son attention, comme une menace planant dans l'air à l'encontre de sa vie. Et enfin, elle lui accorda ses mots, sans pour autant évaporer ses interrogations de ceux-ci. « Donc quoi, tu juges à la tête du client ? » se contenta-t-il de répondre, sans une once d'indignation pour autant. Il avait parfaitement compris qu'elle ne lui avait répondu ceci que pour lui faire comprendre qu'elle ne cachait rien d'incriminant à son encontre et qu'en ce sens il n'avait pas à la faire disparaître pour sauver sa couverture, mais elle ne savait pas encore de toute évidence que ce n'était là aucunement son but. Il ne manqua pas dès lors de balayer d'ignorance sa promesse de garder la bouche close s'il lui laissait cette vie qu'il était de toute évidence destiné à dérober selon ses soupçons. « C'est de cette façon que tu procèdes derrière ton bureau, tu te focalises sur une simple intuition ou des apparences potentiellement trompeuses, mais surtout aucune preuve pour justifier tes actes ? Tu n'en as pas besoin dans ce cas aussi ? » Curieux, il l'était de véritablement saisir ce que lui valait ses suspicions si fondées à son ressenti de toute évidence, et il escomptait l'obtenir par cet exemple d'étendre ainsi sa logique à un cas de figure bien plus commun du quotidien de la rouquine. Bien sûr, il était question de sa propre survie, et non de gérer un personnel extérieur, dans ce cas elle pouvait parfaitement s'octroyer des droits qu'elle ne s'accordait pas dans sa vie professionnelle. « Tu ne me soupçonnes pas, tu me condamnes d'office. » Là était toute la nuance, qu'il semblait déceler dans ses dires. « Dis moi, t'as des frères et sœurs ? » s'enquit-il soudainement. Ils avaient beau se connaître depuis plusieurs années maintenant, il n'avait aucune idée de la réponse à cette question. Tout ce qu'il pouvait savoir d'elle était les prémices de ce caractère qu'elle lui offrait et la constante frayeur qui dictait sa vie, tout juste sa vocation, et l'importance qu'elle avait accordé à son amitié avec Brie, perte dont elle le blâmait. D'ailleurs, à ce sujet. « Peut-être que Brie était comme une sœur pour toi ? » Où voulait-il en venir ? Il espérait bien néanmoins qu'il avait l'entière attention de la demoiselle. « Donc tu sais ce que c'est, un lien de sang ou un sentiment d'affiliation, la façon profonde dont il s'ancre en nous. Pourtant, tu es malgré tout persuadée que je serais capable de m'arracher moi-même ce lien. Ta conviction doit être plutôt considérable pour penser ça, non ? » surenchérit-il dans sa quête de réponse, à l'accusation dont elle l'affublait, toujours dans un désir de comprendre et non d'absoudre son prénom de sa liste de suspect. Et lorsqu'elle acheva de son aveu, alors que toujours abondaient ses larmes silencieuses, Danny aurait presque pu sentir une vague d'empathie l'effleurer. « Dans ce cas, poses ce couteau, et arrêtes de te blesser avec. » reprit-il d'un ton étonnamment posé. Et lentement, de son siège de fortune il se pencha à son approche, un maximum afin que de lui tendre ce torchon qui s'éternisait toujours dans sa main gauche, elle puisse parvenir à s'en saisir si seulement elle tendait à son tour son bras. Et il ne put s'empêcher d'ajouter. « Tu ne penses pas que je l'aurais déjà fait si je comptais m'en prendre à toi ? Et que je le ferais alors même que Madame Glotsky m'a vu crapahuter jusqu'à ta fenêtre ? » C'était faux bien sûr. Non pas qu'il comptait effectivement lui ôter la vie, mais que son entrée chez Lauren s'était fait sous les yeux d'une voisine devenant potentiellement témoin si meurtre il y avait. Tout du moins, il n'en avait aucune idée. Mais il escomptait qu'elle accorderait naïvement du crédit à la version qu'il lui livrait, peut-être seulement parviendrait-elle à ne plus se violenter de cette terreur qui semblait l'affliger. Pourquoi déjà, s'en souciait-il ?
Revenir en haut Aller en bas
Lauren Prescott

Lauren Prescott

MESSAGES : 137
PSEUDONYME : chasinghearts (margot)
DOUBLE-COMPTE : none (yet).
CRÉDITS : jimmy
ÉTUDES/MÉTIER : directrice des ressources humaines.
STATUT : célibataire.
QUARTIER : glastonbury center (001)

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeMar 26 Fév - 19:07

Tous partaient du principe que Lauren était folle, exagérait ce qu'elle ressentait et en rajoutait même une couche. Mais il ne savait pas combien c'était épuisant d'être paranoïaque – du moins, c'est ainsi que la catégorisaient les médecins. Personne ne savait le calvaire que la jeune rouquine vivait et encore moins à quel point elle travaillait sur elle pour se contrôler. D'aucun n'avait idée de combien de fois elle s'était empêchée de fuir en plein milieu d'une discussion parce que quelque chose l'avait effrayé. Pas une seule personne ne pouvait se mettre à sa place, ni réellement la comprendre. Et les événements de la soirée en étaient probablement la preuve. Danny était menaçant, effrayant et Lauren était sincèrement convaincue qu'il était le meurtrier de Brie – un peu moins qu'en début de soirée vu le discours qu'il venait de faire, mais tout de même bien trop pour lui accorder réellement le bénéfice du doute – mais cela ne justifiait en rien l'arc en ciel d'émotions qui l'avaient traversé. N'importe quel autre personne ou presque aurait su dire que ce n'était pas la meilleure idée du siècle que d'avouer à quiconque que l'on pensait qu'il était le meurtrier. Encore moins de le menacer quelques secondes auparavant ou de devenir vulnérable au point d'être complètement à sa merci. Et Lauren en avait conscience. Mais elle ne se contrôlait pas. Elle ne le pouvait pas. Elle avait conscience de sa folie, qu'elle essayait de justifier auprès de tous, et c'était probablement pas ça le plus difficile. Même si ses émotions la guidaient grandement, il y avait toujours cette petite voix qui lui soufflait qu'elle n'était pas normale, qu'elle devait se contrôler, qu'elle devait faire mieux. Alors, Danny pouvait bien essayer de la raisonner, de déjouer ses accusations, cela ne servait à rien. Sa culpabilité était quelque chose qu'elle sentait au fond d'elle-même, elle le savait. Il était coupable, c'était aussi simple que ça. Et puis, cela ne serait pas la première fois qu'un fratricide était commis sur cette planète, et Laure le savait pour avoir beaucoup lu sur le sujet ces derniers temps. Alors qu'il le lui reproche si ça l'amusait, mais ses arguments n'avaient pas plus de poids que ceux de Lauren.
Toujours blottie contre ce coin de mur, elle arqua un sourcil de surprise lorsqu'il lui demanda de poser ce couteau et de ne plus se blesser avec. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Il préférait faire tout le travail, peut être, réalisa-t-elle. Evidemment, si elle se blessait, elle lui enlevait tout le plaisir de lui faire du mal. C'était comme regarder quelqu'un se suicidait pour lui, cela n'avait probablement aucun intérêt. Elle hésita pourtant, et sa main se resserra même sur ce qui faisait office d'arme blanche lorsqu'il se redressa. Il ne s'approcha pas réellement pourtant, et elle décida de coopérer et d'attraper le torchon qui lui tentait en gage de bonne foi. « Je garde le couteau. » osa-t-elle, timidement, demandant quasiment la permission de le faire. Elle s'était calmée, oui. Il n'avait pas l'air de vouloir la tuer dans la prochaine minute, certes, mais de là à lui faire confiance... il restait un meurtrier, tout de même ! De sa main libre, elle tamponna légèrement le torchon sur sa blessure, et y passa doucement ses doigts. « Je n'aurai pas de cicatrice. » Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle lui donnait cette information, ni même pour cela l'intéressait. En un sens, cela aurait été comme une blessure de guerre, quelque chose pour lui rappelait qu'elle avait survécu et pour effrayer quiconque chercherait à lui faire du mal, mais d'un autre côté, pour ce que cela changeait.. Elle n'était même pas encore certaine de sortir vivante de cette soirée. Et dire qu'elle avait trouvé sa journée si reposante.
Elle se redressa, sincèrement intéressée lorsqu'il lui dit qu'un témoin l'avait vu pénétrer chez elle. Elle n'était pas assez idiote pour le croire à 100%. Il y avait tout de même des chances que ce soit un mensonge pour mieux la rassurer avant de l'achever. Mais il y avait aussi une chance pour que ce soit la vérité, et c'était apparemment cette partie qui prévalait dans la balance. Les battements du coeur de Lauren ralentirent, et les larmes cessèrent doucement de couler alors qu'elle réfléchissait à ce qu'il venait de dire. « Admettons. » finit-elle par lâcher, contrôlant toujours sa voix comme si le fait de murmurer la protégerait des méchants. Le méchant était déjà dans sa maison. Pourtant cela l'aidait, aussi débile cela soit-il. Elle avait abandonné depuis quelques jours l'idée de chercher une logique à ses réactions, de toute façon. Essuyant les quelques larmes qui restaient avec le torchon, ne manquant pas d'étaler le sang sur son visage, elle hésita quelques minutes, puis reprit décidant que lui faire croire qu'elle lui faisait confiance jouerait peut être en sa faveur, malgré le couteau qu'elle tenait résolument dans sa main. « Si tu ne viens pas pour ça, qu'est-ce que tu veux alors ? »
Revenir en haut Aller en bas
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeSam 30 Mar - 9:17

« Bien. » Et sur ce, après cette brève incartade verbale, il prit le soin de réduire à néant les quelques distances que la rouquine avait pris le soin d'établir entre eux. Rien ne l'avait laissé prédire, et tout s’enchaîna si vite que déjà il la dépossédait de sa précieuse arme tranchante pour mieux la balancer au hasard à l'autre bout de la pièce, étonnamment sans y prêter davantage d'attention. Et puisque ce n'était pas suffisant à son goût, il ne manqua pas de rejoindre la porte d'entrée à présent et désarmer un à un les nombreux verrous dont celle-ci était dotée, si bien qu'à la fin il put l'ouvrir en grand, accordant ainsi le champ libre à un courant d'air frais venu s'engouffrer au sein du logis. Enfin, il revint faire face à Lauren, s'accroupissant à sa hauteur alors qu'elle demeurait toujours tout contre ce mur. Et contrairement à l'escalade qui avait précédé, il s'exprima d'un ton relativement calme, presque paradoxal. « J'aurais pu te planter, t'égorger, t'étrangler, te frapper. C'est bien ce que tu attendrais d'un tueur, non ? Mais whao, regardes où sont mes mains ! » s'exclama-t-il en agitant innocemment les concernés sous son nez. Alors qu'il était tout juste parvenu à apaiser la panique démesurée de l'hôte (du moins, calmer à une échelle prescottienne) au travers de Mme Glotsky, cette soi-disant voisine témoin de son entrée chez la belle, il ruinait pourtant à présent sa moindre réussite en beauté. Les larmes avaient finalement cessé, et voilà que ça ne l'encourageait en rien à cesser ce petit jeu qu'elle avait lancé. A croire qu'avoir ainsi fait monter d'un cran la tension qui l'animait en le menaçant de sa lame, dorénavant un claquement de doigts ne serait suffisant pour mieux faire redescendre cette effervescence qui bouillait en lui. Serait-il vexé qu'elle ose la défiance de conserver ce couteau en guise de garanti ? Contrarié qu'elle s'entête à l'affubler malgré lui de ce meurtre fraternel sans pour autant lui avouer un quelconque indice sur le pourquoi de son intuition ? Non, l'unique à blâmer pour l'excès de son comportement n'était que trop son impulsivité avide d'escalade. A présent qu'il avait goûté à l'adrénaline de cette arme blanche, il n'avait aucunement le désir de s'en défaire. Et c'est avec la mesure qui le caractérisait (autrement dit aucune) qu'il se redressa, et recula de quelques pas pour se saisir d'un luminaire qui traînait sur la commode. « Là. Regardes-moi cette lampe, je suis certain qu'elle ferait un parfait objet contondant pour fracasser un crâne. » fit-il la remarque, avant de relâcher la dite lampe de son emprise, la destinant ainsi à se fracasser au sol en une multitude d'éclats. D'ailleurs, il ne tarda guère à s'accroupir et porter son attention à ces vestiges, avant de saisir un morceau qui lui paraissait particulièrement tranchant. « Et ce morceau-là, me paraît tout disposé à mettre à mal une carotide. Mais... » une nouvelle fois il le déleste de son emprise, et le bout de verre rejoint ses camarades au sol. Aussitôt il se redresse, et écarte goulûment les bras en direction de la sortie tout en attardant toujours son regard sur la rouquine. « Tu peux même t'enfuir, si tu voudrais. Qu'est ce que ça fait de moi ? » Qu'elle le lui fasse partager, puisque de toute évidence elle ne manquait pas de nourrir ses propres soupçons sur sa personne. Mais bien vite, il ne manqua pas d'ajouter sur le ton de la confidence, tout en se rapprochant une nouvelle fois d'elle. « Ah mais attends suis-je bête, si jamais je n'étais pas ce tueur, et qu'il t'attendait dehors au hasard des rues ? » Non, son intention n'était guère de lui causer un arrêt cardiaque ou d'achever son hystérie, loin de lui l'idée de consolider sa paranoïa. Il serait navré de la décevoir, mais son objectif n'était pas non plus de se la faire (précision : dans le sens morbide du terme). Non, ce n'était là que son action maladroite et excessive bien à lui pour tenter de faire comprendre à cette jeune femme qu'elle n'avait rien à craindre en définitif. D'autres se seraient entêtés à tenter de lui apporter réconfort et sympathie pour aspirer à ce qu'elle s'en ressente en confiance, mais lui préférait plutôt brûler les étapes intermédiaires pour mieux escompter parvenir au même résultat final. C'était si évident, ne le comprenait-elle donc pas ? Seulement Danny n'était pas doué à ce jeu, du moins pas à l'égard de ses camarades de jeu. Il s'y prenait mal, terriblement mal. Sans compter qu'il avait un goût certain pour la mise en scène, et le remue-ménage. D'ailleurs lui, ce qu'il voulait ? « Eh, si tu m'avais pas interpellé, je serais déjà un pâté de maisons plus loin ! » Certes, interpeller ne revêtait pas un sens commun dans ce cas, puisque ce n'était pas de mots qu'elle avait attiré son attention, mais en sursautant à cette fenêtre alors que lui, sans mentir, ne faisait que passer. D'ailleurs, qui ensuite avait ouvert cette fenêtre pour mieux l'accueillir dans son antre ? Elle aurait pu tout aussi bien l'abandonner à l'extérieur. Et puis des deux, il n'était pas non plus celui qui avait menacer l'autre d'une arme, fallait-il qu'il lui en rafraîchisse la mémoire ?
Revenir en haut Aller en bas
Lauren Prescott

Lauren Prescott

MESSAGES : 137
PSEUDONYME : chasinghearts (margot)
DOUBLE-COMPTE : none (yet).
CRÉDITS : jimmy
ÉTUDES/MÉTIER : directrice des ressources humaines.
STATUT : célibataire.
QUARTIER : glastonbury center (001)

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitimeVen 1 Nov - 0:12

Si Lauren n’en avait pas l’air là tapie dans son coin, ne sachant pas comment se sortir de cette situation, elle était en réalité quelqu’un de plutôt intelligent. C’était juste que… elle n’arrivait pas à ressentir et penser en même temps. Beaucoup trop émotive, elle ne savait simplement pas se contrôler dès lors que ses hormones s’en mêlaient, son cœur se mettait à battre plus vite et que son corps frissonnait. Elle essayait pourtant de se raisonner, mais la panique et l’incapacité de penser se diffusaient dans son sang à une vitesse impressionnante et la paralysait mentalement. Parfois même physiquement. Ainsi, et c’était peut être le plus triste dans l’histoire, une partie de la demoiselle avait plus que conscience que du jeu auquel s’adonnait Danny. Assassin ou non, il jouait avec sa position et la crainte qu’il provoquait en Lauren. A peine baissait-elle un minimum la garde qu’il en profitait pour rebondir et l’enfoncer à nouveau. Quelle idée avait-elle eu de proférer ses accusations ? Vraies ou fausses, ce n’était pas la question. La demoiselle ne doutait absolument pas de la véracité de ses propos, aussi grave l’accusation fut-elle envers Danny, mais si elle avait gardé sa langue dans sa poche, il lui aurait sans aucun doute foutu la paix. D’un autre coté, celui-ci n’était pas non plus obligé de s’inviter chez elle en plein milieu de la nuit ; mais en même temps, un meurtrier n’avait pas vraiment ce genre de scrupules. Mais d’un coup, la fatigue s’abattue sur elle, et elle fut incapable de formuler le moindre mot. Lauren n’avait que trop conscience de ce qu’il disait, de ce qu’il impliquait mais elle n’avait plus la force de rétorquer quoique ce soit. Si il désirait continuer à jouer, qu’il le fasse une autre fois. Si il était question de la tuer, alors qu’il fasse durer le plaisir si il le souhaitait, la demoiselle ne piperait plus mot. Elle se concentrait au maximum sur sa concentration pour ne pas se retrouver dans le même état qu’auparavant. En effet, elle n’avait que trop conscience que si elle continuait à se laisser avoir ainsi, à se laisser happer par le tout, Lauren perdrait la tête avant la fin de la nuit, et c’était la seule chose qu’elle pouvait éviter. La seule chose qu’elle était certaine de ne pas pouvoir lui donner était sa santé mentale. C’était bien la seule chose qu’elle avait et si il décidait de la tuer, la seule action qu’elle pourrait faire –il n’aurait aucun mal à la poursuivre et toute la force qu’elle avait en elle ne suffirait qu’à l’égratigner. Fermant les yeux lorsqu’il s’approcha d’elle, elle secoua légèrement la tête et manqua de nier lorsqu’il rejeta la faute de l’invitation sur elle. Mais elle serra un peu plus les lèvres et continua de fermer les yeux attendant qu’il parte – ou se taise. Elle resta ainsi toute la nuit jusqu’à ce qu’elle soit certaine que Danny ait quitté les lieux. Ce ne fut pas quand elle entendit la porte claquée. Non, il était bien trop malin. Il aurait très bien pu la claquer simplement pour attirer l’attention de Lauren. Mais ce ne fut que lorsque le réveil se mit à sonner pendant plus de dix minutes sans que Danny ne vienne prendre la demoiselle de haut et lui dire de l’éteindre qu’elle comprit qu’il était réellement parti.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Empty
MessageSujet: Re: (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.    (001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

(001) at night, I hear it creeping. at night, I feel it move.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» today i don't feel like doing anything ▬ jethro
» lauren • can you sleep at night ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: RESIDENTIAL AREA :: residential green cell :: Glastonbury center-