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 JETHRO ❝ land of hope & glory.

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Jethro Whelan

Jethro Whelan


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MESSAGES : 882
PSEUDONYME : HARETON, SAB.
CRÉDITS : ME + TUMBLR.
ÉTUDES/MÉTIER : BASEBALLER PRO. (EN PAUSE) + ACTEUR MÉDIOCRE.
STATUT : CÉLIBÂTARD.
QUARTIER : SOUTH GLASTONBURY.

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MessageSujet: JETHRO ❝ land of hope & glory.   JETHRO ❝ land of hope & glory. Icon_minitimeDim 16 Sep - 19:07


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ennis jethro whelan


Informations générales

nom - WHELAN. prénom - ENNIS, JETHRO. (il a adopté son deuxième prénom car depuis Brokeback Mountain, certains de ses amis avaient fini par l'appeler Pénis et il avait horreur de ça.) âge - VINGT-SIX ANS. date & lieu de naissance - VINGT-QUATRE JANVIER, DUBLIN, IRELANDE. statut - CÉLIBÂTARD. métier - JOUEUR PROFESSIONNEL DE BASEBALL EN PAUSE ET ACTUELLEMENT ACTEUR MÉDIOCRE DANS UNE SÉRIE POURRIE RELATANT LES AVENTURES DU ROI ARTHUR ET DE SES CHEVALIERS. caractères - VANITEUX, VANTARD, ARROGANT, INSOLENT, SUSCEPTIBLE, BEAU PARLEUR, PARADOXALE, IDÉALISTE, BAGARREUR, GRANDE GUEULE, CHARISMATIQUE, SÛR DE LUI, BORNÉ, FIER, CURIEUX, CYNIQUE, INTRÉPIDE, DOUÉ, PASSIONNÉ, DÉLOYAL, CUPIDE, DÉPENSIER, MALIN, JOUEUR, MENTEUR, FRANC, NARCISSIQUE, SENSIBLE EN SECRET, SARCASTIQUE, ETC.groupes - STAFF & FOOLS.


à savoir sur moi


d’un point de vue strictement familial.
ce que sa mère prétend « On est une famille très saine. Vraiment. Je veux dire, entre Jethro et moi, c’est une histoire d’amour sans limite. Je suis comme un phare dans la nuit, je suis son refuge. Après, comme tout le monde, il m’a détesté. Il a gueulé que j’étais la pire personne du monde, que je comprenais vraiment rien à ses envies et à ce qu’il pouvait ressentir. Mais dans un sens, je crois que c’est lui qui n’a jamais vraiment su ce qu’il pouvait ressentir. Je veux dire… Son père, il est partit avec sa queue entre les jambes quand il a su que j’étais enceinte. Pas de carte, pas d’argent, pas d’au revoir. Juste un effroyable néant. Et quand on a tout juste vingt ans et qu’on a des rêves qui s’écroulent par dizaines, c’est pas facile. Je voulais pas le blesser en me remariant. Je voulais pas qu’il souffre parce que j’infiltrais un nouvel homme dans sa vie. Mais y avait Mérida, alors je me suis dit qu’il s’y ferait… A deux, ils seraient plus fort, vous voyez l’idée ? Mais j’ai du avoir tort parce qu’il a été un parfait salopard. Vraiment. Il en a fait des crasses. Qu’on a pardonné en disant que c’était de la jalousie enfantine… Mais je crois qu’il y a une part de lui qui est vraiment dégueulasse. Des séquelles de son père, ou un truc comme ça. Je sais pas trop. Tout ce que je sais, c’est que j’ai été malheureuse les dix premières années de sa vie, pour son bonheur. Aujourd’hui, on est proche qu’on l’a jamais été. Descendre de son piédestal à du lui faire un bien fou. Bonjour réalité, quoi. » ce que Jet pense vraiment « Ma famille ? C’est de la foutaise. Ma mère dit que des conneries à ce sujet. Elle croit qu’on est genre super proche, potes comme cochons, mais c’est pas ça du tout. Je lui en voudrai toujours pour cette enfance de misère qu’elle m’a fait endurer. Elle croyait sérieusement que je dirais merci, pour ça ? Pendant dix ans, on vivait dans un quasi taudis et se nourrissait de pain pourri et de flotte jaunie. Y a carrément mieux pour s’épanouir. Après, ouais, elle a rencontré son bel enfoiré. Et hop là, c’était l’amour fou. Il était beau, parfait, adorable et bla bla bla. Elle a pas pensé à moi quand elle a dit, viens, je me marie. Elle a pensé à rien d’autre qu’à sa gueule. Et puis j’ai du me farcir l’autre branleur et sa putain de fille, là. L’éclate totale, quoi. Au début, avec Mérida, on s’entendait pas trop. C’était la guerre. Mais on a compris qu’à deux, on pouvait foutre le bordel. On l’a fait, un peu. Mais ça m’a vite lassé. Cette nana, c’est une dégénérée et tout le monde prétend que c’est ma sœur. Ouais, super pour ma réput’ quoi. Bref, si vous voulez des histoires sur ma famille, cherchez dans ‘foutaise’ au dictionnaire. La définition devrait correspondre pas mal. »

d’un point de vue purement sexuelle.
ce que sa mère en dit « Oh. C’est une question à laquelle je ne devrais probablement pas répondre. À mes yeux, il est restera un enfant. J’imagine que vous vous attendez à tout un tas de détail sur les habitudes qu’il avait lorsqu’il était adolescent, s’il ramenait beaucoup de copines, s’il m’a déjà parlé d’une quelconque ambigüité et tout un tas de conneries du genre. La vérité c’est que, il a beau être mon fils, la chair de ma chair, je suis incapable de vous dire ce qu’il ressent. Jethro a cette placidité dans le regard qui dit, peu importe la réponse, ça se passe comme il veut, comme il le ressent. Bien sûr, je pourrais vous dire que j’ai découvert des livres de cul sous son matelas et qu’il se branlait sans arrêt sous la douche, parce que c’est vrai, mais je vois pas en quoi ça vous regarde… Je crois, de toute façon, que lui-même ne se pose pas la question. Y a pas de réponse quand y a pas de question, pas vrai ? » ce que la presse people se targue de savoir « Jethro Whelan, étoile montante du sport ne cesse de faire des éclats. Vu au bras de dizaines de minettes différentes chaque soir, il provoque un raz-de-marée partout où il transporte son royal petit cul. Minois angélique et assurance nonchalante font de lui un tombeur hors pair depuis des années. Mais monsieur semble gentiment oublier que tout fini toujours par se savoir. Et entre les quelques sorties exubérantes en boîtes homosexuelles et les coucheries aléatoires avec des mineures en tout genre, il a fini par se casser la gueule. Accusé d’avoir détournée une jolie blonde en tenue d’écolière, le héros des supporters est aujourd’hui exilé en territoire inconnu. Continue-t-il d’embrasser des mâles à la carrure imposante derrière les boîtes, joliment entouré de poubelles, comme le démontre la photo ci-dessus ? » ce que Jet se plaît à croire « Je suis hétéro, c’est clair, net et précis. Y a rien de plus clair dans ma tête. Mais je pars du principe que je peux tout avoir et ça me joue des tours. Je veux dire… Quand t’as une putain d’envie de chocolat et qu’on te répète que tu peux pas parce que c’est pas bon pour ta ligne… t’as encore plus envie de chocolat ! C’est mon esprit de contradiction, qui m’oblige à ça. Je veux dire, des types, j’m’en tape treize à la douzaine, hein. J’ai roulé un ou deux patins, ici et là, mais ça s’arrête là. Je suis pas une pédale. Non pas que j’ai quoi que ce soit contre les gens qui aiment prendre dans le cul. C’est juste que, moi, c’est pas mon keaffe. Je veux juste prouver au monde que je peux tout avoir. Même le mec le plus beau et le plus hétéro que la Terre ait porté. Parce que je suis Jethro Whelan, putain. Je suis une star. »

d’un point de vue catastrophiquement judiciaire.
ce que son coach rumine « Bah, il en fait tout le temps des conneries, ce gamin. Il est pas foutu de marcher tout droit. Quand y a une grosse bouse en plus sur sa route, vous croyez qu’il va changer de trottoir ? Eh ben, non. Whelan il saute dedans a pieds joints et il a ce foutu sourire goguenard qui étire ses lèvres. C’est un enfoiré, ça a toujours été un enfoiré. Mais il a du talent, alors on pardonne. C’est assez terrible ce qu’on pourrait faire avec un gosse pareil, on pourrait changer le monde. Mais non. Lui, il préfère fanfaronner, faire le fier et dire à tout le monde qu’il a dépucelé une gamine. Forcément, ça finit mal. Forcément, il en voit de toutes les couleurs. Et puis, forcément, il paye pour se sortir de cette merde. Il a des couilles grosses comme des ballons de basket mais il s’en sert mal. Et voilà qu’aujourd’hui, en grand, en large, on pourrait presque lire sur son front : pédophile. Oh bien sûr, le petit il dit que la gamine était pas contre quand elle gémissait à en crever. Qu’elle a même plutôt keaffé le sang et tout ça. Parce que ouais, Whelan c’est le genre d’enfoiré qui donne les détails les plus sordides. On sait tout de la chatte de cette pauvre fille. C’est dégueulasse, mais qu’est-ce qu’on peut faire ? Une muselière ? Ouais, ptêtre. En attendant, il a une tâche sur son dossier et il est condamné à une pause forcé C’est plutôt soûlant, c’est le seul gagnant. Un héros, s’il avait pas fait le con. Mais il pige rien, c’est pathétique à quel point il pige trop rien. » ce que Jet crache au monde « Roh putain, mais vous me faites chier avec cette histoire. M’envoyer dans le trou du cul du monde ça vous a pas suffit ? La gamine, elle aimait ça, okay ? Elle gueulait mon nom a plus savoir respirer alors je crois pas qu’elle soit à plaindre. C’est elle qui a fait sa putain d’allumeuse. C’est elle qui est venu frotter son joli petit cul contre mon entre-jambe déjà bien excitée, qu’est-ce que vous voulez que je dise ? Je me la suis tirée et elle était POUR. Mais puisque j’ai du fric, c’est plus drôle de dire qu’elle a détesté ça et tout. Limite elle me fait passer pour un espèce de violeur pédophile. Ca me débecte. Je vaux bien plus que ça. Je vaux bien plus que cette simple connerie. Et le pire c’est que je la paye cash. Et je parle pas de fric, là. Je vous parle de mon putain de rêve que j’ai du emballer dans du papier mâché pour pas le briser. Je suis un jour de baseball ! Je suis un putain d’héros ! Et on me retire ma batte des mains comme si ça avait un sens. Franchement, la justice, c’est de la connerie. Faut pas être une lumière pour voir dans le noir, comme il faut pas de lunette pour piger que c’est une petite salope. M’enfin, elle a eu ce qu’elle voulait. Une baise incroyable, du fric, et ma carrière entre parenthèse. Elle est douée cette pétasse. »

d’un point de vue éclectiquement musical.
ce que sa grand-mère bredouille « Oh. Le petit Ennis il a toujours eu des goûts bizarres, un peu à côté de la plaque, à côté de son temps. Il écoutait des grands, mais des vrais. Ca me faisait halluciner parce qu’il venait chez moi pour me voler mon tourne-disque et il partait avec les vinyles de Mozart ou Beethoven. Les jeunes de son âge, il trouvait ça nul et chiant, mais Ennis, lui, il adorait ça. Il pouvait rester pendant des heures à regarder le disque tourner sur la platine, sans jamais ciller, sans jamais avoir envie de l’interrompre. Parfois, il ne remarquait même pas qu’il était fini tant le tournoiement l’envoutait. C’est bizarre qu’un petit gars comme lui aime ces choses là. Tout le monde doit penser que c’est un fan de… le machin où les gens parlent, là, d’aujourd’hui alors qu’il est incroyablement démodé. Avec les années, il a volé toute ma discothèque. Son grand-père aussi adorait ça, ça doit lui venir de là, au petit. » ce que son chien en pense *hurlement à la mort* ce que Jet avoue péniblement « On ne peut pas être parfait, on va dire que ça, c’est mon tare. J’ai la musique dans la peau, mais pas celle que les gens trouvent cool et super branchée. J’aime les mélodies délicates, les choses qui vendent du rêve sans avoir besoin de paroles. Je sais pas, c’est un truc qui m’apaise et me calme. Je suis comme un volcan perpétuellement sur le point d’exploser, les vinyles, les symphonies, tout ça, c’est ce qui me permet de pas perdre pied. Au début, j’avais un peu honte de l’avouer. On m’a tellement fait chier avec ça quand j’étais gamin que je pensais que c’était grave. Genre l’horrible pêché, l’ultime vice. Puis j’ai réalisé que les gens n’avaient aucune originalité et que leurs goûts valaient pas mieux que les miens. Du coup, je me suis mis à emmerder le monde et son avis sur mes choix musicaux. Ouais, j’écoute Chopin, Beethoven, Mozart et Debussy, et alors ? Je me branle bien sur les Beatles et on m’en fait pas tout un cirque. J’adore les Beatles, d’ailleurs. Y a un truc qui m’plaît dans le concept des quatre gars dans le vent. Mais ça m’excite, alors j’évite… Fin, c’est pas trop explicable comme sentiment. La musique, ça déconne pas mal chez moi, je sais pas trop pourquoi. Mais si ça vous plait pas, sérieux, c’est pareil hein. »

les phrases toutes faites qu’il pique aux autres.
ce que son meilleur pote trouve agaçant : « Jet, il croit sérieusement qu’en sortant des répliques toutes faites, des citations récoltées ici et là, les gens le prendront au sérieux. C’est un con qui veut jouer au grand et parfois, c’est super agaçant. Il te regarde avec cet air supérieur qu’on lui connait trop bien, il te regarde comme si t’étais rien et puis il dit un truc qui vient même pas de lui. Il pompe toutes ces phrases de John Lennon, je crois. Parfois, il dit qu’il se prend pour Dieu. Comme s’il avait le droit de le dire lui, alors que tout le monde avait critiqué Lennon pour avoir dit un truc pareil. C’est assez bizarre, dans un sens, cette facilité qu’il a d’être tout et n’importe quoi. Tout le monde et personne à la fois. Mais il a des répliques qu’il adore et qu’il sort tout le temps. Les plus courante sont : J’essaie de vivre comme le Christ, et c’est dur, je peux vous le dire. - Je veux de l'argent simplement pour être riche. - Qu’importe ce qui t’aide à passer la nuit du moment que tu passes la nuit. - John Lennon se prenait pour Dieu. Je me prends juste pour John Lennon. Enfin, la dernière vient de je sais pas trop qui, alors je sais pas si elle compte vraiment. » ce que Jet lâche avec un sourire « John Lennon se prenait pour Dieu. Je me prends juste pour John Lennon. C’est Liam Gallagher qui a dit ça, une fois. Et je crois que c’est un peut la seule phrase que j’adule à en crever. Parce que y a comme un truc dans cette phrase qui prouve une toute puissance inexplicable. Si les Beatles étaient plus connu que le Christ, je serais plus connu que les Beatles. Y a pas d’autres histoires à se raconter, ça s’arrête là. »



et toi, t'es qui au fait ?

prénom/pseudo - HARETON, SABRINA. SAB. âge - VINGT ANS. célébrité choisie - BRADLEY (PERFECT) JAMES. votre présence - RÉGULIÈRE. où avez-vous connu le forum - IT'S A SECRET, I NEVER TELL. le mot de la fin - POTATOEEEES.


Dernière édition par Jethro Whelan le Sam 22 Sep - 10:17, édité 13 fois
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mon rêve gonfle comme une pâtisserie au four,
je crois qu'il est prêt pour son passage à la réalité.

douze ans plutôt, dublin.
Il y a ces rêves bercés d’illusions que l’on voudrait ignorer, que l’on voudrait jeter dans un coin de sa tête pour ne plus jamais les en déloger. Parce qu’ils sont tout, tout ce qu’on voudrait être, tout ce qu’on souhaiterait posséder. Mais, quelque part à l’intérieur de nous, on sait que c’est impossible à atteindre. Que c’est bien joli, horriblement beau, mais qu’on ne pourra jamais l’effleurer du bout des doigts. Ces rêves illusoires, ces mensonges éhontés. Jethro, lui, il part du principe que, dans la vie, quand tu veux quelque chose : tu le prends. Il prendrait tout, il arracherait la vie s’il le fallait. Âgé de tout juste quatorze ans, son rêve est plus gros que tout. Plus gros que la compensation, plus gros que l’amitié, plus gros que l’école elle-même. Il n’a qu’une envie, devenir joueur de baseball professionnel. Il ne croit pas que c’est une utopie, au contraire, il croit que c’est sa destinée. Quand les professeurs l’engueulent, lui demande de ne plus chahuter en classe, il s’énerve et se met à hurler : « Quand je serai célèbre, vous la fermerez votre gueule ? » Il provoque et récolte le pire. Punitions sur punitions, il continue de croire dur comme fer qu’il sera un jour très grand. Que le monde criera son nom, que le monde l’aimera a en crever. Alors il se fiche pas mal du reste, de tout, sauf du baseball. Il passe le plus clair de son temps à s’entraine et sans doute qu’il va y arriver. Il n’y a pas de doute à avoir, il est né pour ça. Vraiment.


nous nous aimons comme deux allumettes vivantes.
nous ne parlons pas, nous nous enflammons.

il y a quelques mois, dublin.
Sourire enjôleur scotché aux lèvres, l’enfant perfide dévisage le monde d’un air infantile. Perchée sur ses talons de douze centimètres, elle perce le monde de ses aiguilles. Ballerine audacieuse d’un ballet silencieux et illusoire, elle allume chaque con rencontré au détour d’un trottoir. À l’observer ainsi, personne ne peut deviner qu’elle a tout juste quinze ans, que le sourire qu’elle affiche vient d’être libéré du fil barbelé qui lui servait d’appareil dentaire, que ses cils de biches ne sont que des bouts de caoutchouc collés là avec précision. À la regarder faire le tapin comme une pute en chaleur, personne ne pense que c’est une enfant que ses parents attends. Clope au bout du bec, ongles peints et joues rosées, elle est presque aussi belle qu’une voiture volée. La plupart des loubards siffle sur son passage, chavirés devant une telle beauté. Il n’y a pas à dire, ses mèches rousses, dansantes comme les flammes d’un feu follet, attise les regards et les frissons fiévreux. C’est qu’elle donne envie, la brebis perdue. Elle pénètre dans le bar et accoudée au comptoir comme une habituée, elle commande une bière qu’on lui serre sans rechigner. Le serveur la dévore des yeux, tous la bouffe du regard avec avidité. Même lui. Prostré sur sa table comme un pochetron défoncé, Jethro pose ses prunelles vides sur la flamme vacillante, la ballerine endiablée. À l’intérieur de son être, y a comme un organe qui s’affole. Pendant une fraction de seconde, il a la sensation d’être amoureux. D’avoir sous les yeux son âme sœur, la princesse de ses rêves inavoués. Elle a le sourire qui fait rêver, des manies éhontées et puis ce regard brûlant qui crie d’insolence troublante. Les effluves de l’alcool se disperse instantanément quand leurs regards se croisent. Pendant une fraction de secondes, il a l’impression d’avoir vu la belle rougir et ça lui plait. Ça allume ses tâches de rousseurs, ça allume son visage tout entier. Oui, aucun doute, il est amoureux. Mais avec Jethro, l’amour c’est un sentiment éphémère, passager. Il s’attache aux gens comme on s’attache aux fleurs, c’est périssable, sans valeur. Il se met pourtant sur ses deux guiboles tremblantes pour approcher sa belle. Effarouchée par son contact facile, ses manies tactiles, sa princesse sur talons crève-cœurs frisonne légèrement et détourne le regard. Il y a une fragilité dans ce geste qu’il se met à adorer. Avec langueur, il se presse contre elle, glissant sa langue le long de son joli museau. Il y a, dans cette caresse, comme un message d’amour incomplet. Comme un début de réponse à une question qui n’est pas encore formulée. Il glisse sa bouche contre son oreille et vient murmurer d’un air assurer : « Ce soir, tu vas m’aimer. » Et la flammèche a un léger rire, un rire d’enfant, un rire inexplicable. Elle hoche naïvement de la tête, prête à tout pour ce nouveau prince. Elle ne sait rien de lui, rien de sa vie, mais elle lui fait confiance. Pourquoi ? Parce qu’il y a plus de douceur dans ses paroles et ses gestes qu’elle n’en n’a jamais reçu dans sa vie. Il y a plus d’amour dans cette voix inconnue que dans celles des gens qu’elle fréquente. La rouquine apprivoisée approche une main audacieuse de la joue de son prétendant, la frôlant du bout des doigts, contournant chaque trait de son visage. Et soudainement, elle vient presser ses lèvres aux siennes, contact brutal et enfiévré, timide mais osé. Elle l’aime déjà à en crever. Elle l’aime à en étouffer. « Ce soir, je vais t’aimer. » qu’elle lui souffle. Sa voix est fine, légère, elle a quelque chose d’aérien qui le fait clignes des paupières, un peu, pas longtemps avant de sombrer contre ses lèvres. C’est comme ça que l’étincelle arrogante à rencontré la flamme vacillante, c’est comme ça que l’enfant perchée sur ses talons crève-cœur a offert sa vertu à un parfait sans cœur. C’est comme ça que sans pudeur et regret, Jethro a dépucelé une mineure. On dira ce que l’on veut de cette histoire, cette union, cette nuit, qu’importe le nom. Le temps de s’apprivoiser, de se déguster, de froisser les draps… Ils s’étaient aimés. Peut-être pas comme on aime dans les livres ou les chansons, peut-être même que ce n’était qu’une illusion, mais ils avaient pris leur décision.


j'étais un salopard, comme tous ceux qui réussissent.

aujourd'hui, glastonbury.
« Hey la star, t’as pas envie de dire ta réplique sans en faire tout un plat ? » la voix de Georgie Marshall s’est élevée avec insolence et froideur, elle a posé ses prunelles céruléennes sur la silhouette déguisée de Jethro et il a compris. Compris que, ici, tout est différent. En Irlande, il s’est fait une place, une place de renommée que tout le monde souhaiterait s’arracher. Mais ici, oh ici en Angleterre, il n’est que le raté, l’exilé, le désavoué. Grand sportif, il a vu son rêve lui être enlevé. On lui a dit, tu verras, ce n’est que pour quelques semaines. Et il a cru, au début. Il a cru qu’il pourrait reprendre sa place au bout de quelques semaines. Il s’attendait à ce que ça ne dure pas plus de trente jours, ou quelque chose dans le genre. Mais à force de faire des croix dans son calendrier, il a arrêté de compter. Il a l’impression d’être bloqué là depuis trop longtemps et ça l’étouffe. Terriblement. Sa batte lui manque, son équipe lui manque, même les remarques répétitives du coach lui manque. Les coups de téléphone ne suffisent plus à calmer son impatience, il veut rentrer au pays. Sauf que le discours est toujours le même. Rien n’a changé là-bas, le discours le concernant est toujours le même. On aurait pu croire que ça se serait vite estompé. Mais non. Jethro avait déjà fait trop de vague, trop de fois il avait été projeté sur le devant de la scène pour que les gens mettent cette dernière erreur de côté. Bien sûr, tout est inventé, tout est une question d’argent… ou quelque chose comme ça. Jet ne sait pas vraiment comment la presse a pu savoir tout ça, a pu tomber sur cette histoire, mais maintenant c’est trop tard. Un retour en arrière est impossible. Alors il occupe son temps comme il peut, comme un it boy oublié. Jet est devenu acteur, ou quelque chose qui s’en rapproche. Ici à Glastonbury, le mythe du roi Arthur est si important qu’ils se sont lancés dans une nouvelle série. Un peu bidonne, un peu pourrie. Il faut l’avouer, c’est pas mal pour le décor mais le reste, ça laisse franchement à désirer. C’est sans doute pour ça, d’ailleurs, qu’il a eu le rôle. Pour son nom, pour ses exploits. Parce que s’il fait scandale, au moins, on parle de lui. Sauf que voilà, monsieur a des envies de star. Habituée à être traité comme un roi, il s’attend à ce qu’on lui mange dans la main, à ce qu’on l’adule sans se plaindre. Ce n’est pas ce qui se passe. Son jeu est mauvais et on ne fait que lui répéter. Trop d’emphase, trop de gestes, trop de trop. Il paraît qu’il est too much, Jethro. Première fois qu’on lui dit ça. Scandalisé, il fait ce qu’il peut, veut prouver qu’il peut y arriver. Mais là encore, il n’a qu’à contemplé le regard de Georgie pour comprendre qu’il va se faire virer s’il continue. « Tu n’es jamais contente. Tu sais que sans moi, ton show bidon personne ne le regardera ? » qu’il finit par lâcher avec dédain, haussant un sourcil entendu. Marshall fait moins la maligne soudainement. Elle a beau le haïr, le déteste si profondément, ce petit con a raison. Elle fait du bon boulot, du boulot qui pourrait être remarqué si seulement elle avait ce qu’il fallait. Une équipe douée, des acteurs du même ordre et puis surtout, des scénaristes bien moins mauvais. Elle voudrait prendre son propre script, son propre concept. Mais en tant que productrice exécutive, elle n’a pas grande chose à dire. Elle se glisse au fond de son siège, un air boudeur accroché sur le visage. « Vas-y, recommence. » Jethro lui offre son sourire insolent, celui qui prouve combien il est grand. Il gagne toujours à ce jeu-là. Faut dire qu’il ne peut pas s’empêcher de la haïr et de l’aimer à la fois, Georgie. Elle lui rappelle son étincelle, cette petite rouquine qui a provoqué sa chute. Sa chevelure rougeoyante fait naître des petits papillons dans le creux de son bas-ventre. Entre la haine et l’envie. Bestial, comme sentiment. Alors, il prend sa respiration et… un, deux, trois, ACTION.
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