Depuis peu, les habitants de Glastonbury commençaient à reprendre leurs habitudes de tous les jours. Les meurtres commençaient petit à petit à sortir des esprits et alors que l’enquête de police piétinait, nombreux étaient ceux qui voulaient tourner la page. Pourtant, ils ignoraient tous que leur calvaire était bien loin d'être terminé.

Il était tôt lorsque le 1er octobre, le garde forestier découvrit ce qui allait rapidement lancer une nouvelle vague de peur dans la ville. Un corps, un corps féminin, ravagé et difficilement identifiable trouvé sous des branchages dans une partie de la forêt peu fréquentée car très dense. Immédiatement alertées, les forces de police essayèrent de cacher ce nouveau meurtre afin de gagner un peu de temps mais rapidement, les rumeurs se firent plus insistantes dans le village et ils furent bien obligés d'annoncer la macabre nouvelle. La peur et la colère envahirent alors à nouveau et l'absence de pistes valables dans cette affaire ne fit qu'échauffer les esprits un peu plus. C'est donc pour tenter de rassurer ses habitants et d'éviter tout débordement que le maire de Glastonbury, Mrs. Ferland, décida d'organiser une réunion extraordinaire où l'ensemble des habitants étaient conviés. Il était convenu qu'en partenariat avec les forces de police, des informations seraient divulguées à l'auditoire afin de les tenir au courant de l'avancement de l'enquête et surtout de leur prodiguer des conseils importants pour leur protection. Le rendez-vous avait dont été donné le 10 octobre à 20h00 dans le hall de la mairie via tracts et autres annonces journalistiques, espérant ainsi pouvoir éviter la panique.

Comme vous l'avez compris, tous les habitants de Glastonbury sont conviés à cette réunion extraordinaire à la mairie, vous pouvez donc tous poster dans ce topic commun. Privilégiez les messages courts afin que le tout soit assez fluide et rapide. N'hésitez pas à exploiter toutes les facettes de votre personnage et à montrer quelles sont ses différentes réactions face à ce nouveau meurtre...

Vous pouvez également interagir avec Mrs. Ferland, le maire de la ville qui se fera un plaisir de vous répondre alors n'hésitez pas si l'envie vous prend!
Vous pouvez poster, sans suivre d'ordre de passage, à la suite du message du maire.

"Bonsoir, tout d'abord j'aimerais vous remercier d'être tous aussi nombreux ici ce soir en ces moments... difficiles. Je ne tournerais pas longtemps autour du pot, les rumeurs les plus folles étant déjà lancées. Oui, un troisième corps a bien été retrouvé lundi dans la forêt et je suis la première peinée d'avoir à vous annoncer cette fâcheuse nouvelle. Nous savons que ceci vous effraie ou vous met en colère et c'est la raison pour laquelle l'équipe administrative a voulu vous réunir ce soir, afin de vous donner des informations précises et de contrer les rumeurs infondées qui courent en ville, et également d'éviter tous mouvements de panique au sein de la population. Sachez donc qu'à ce jour, la victime n'a pas encore été identifiée et nos forces de police font tout ce qui est en leur pouvoir pour avancer dans l'enquête. Parlant de l'enquête, je vous informe également qu'une équipe d'enquêteurs extérieurs est arrivée de Londres aujourd'hui afin d'épauler nos équipes et de résoudre le plus rapidement possible cette situation. Si vous avez la moindre information, nous vous invitons fortement à vous rendre au poste de police pour le bien de tous. Nous sommes conscients que cette situation n'est pas facile à vivre et vous demandons de ne pas agir de façon inconsidérée. Restez chez vous dans la mesure du possible, ne sortez pas de la ville la nuit et soyez vigilants afin de ne prendre aucun risque. Il m'a été rapporté que certaines personnes avaient mis en place des rondes de nuit dans leur quartier, je ne peux qu'approuver cette démarche mais il serait plus prudent d'en informer le poste de police et surtout, de ne pas agir seul. Si vous avez des questions, n'hésitez pas, je suis là pour y répondre et vous rassurer quant à cette dure période."

Glastonbury n'avait plus rien d'agréable. Ce nouveau meurtre avait semé un vent de panique à nouveau dans la ville, les gens avaient peur et sortaient peu. Juste le strict minimum. Eilidh trouvait ça ridicule. Pour elle, il s'agissait d'une nouvelle coïncidence, une malheureuse et simple coïncidence. Elle n'aimait pas voir ses ventes baissées ou des clients maussades. La vie devait continuer.

On lui avait demandé d'afficher un papier pour convier les habitants à une réunion à la Mairie et de laisser des tracts dans sa boutique. Elle avait beau ne pas y croire, elle avait accepté, comme une bonne citoyenne. Eilidh avait même eu envie d'y aller, juste par curiosité, un peu morbide certes. Elle voulait voir comment avançait l'enquête, voir sir les rumeurs les plus folles étaient fondées, écouter les plaintes des gens et témoignages. La jeune femme savait que certains étaient en colère, elle l'était même pas pour la même raison : elle était venue chercher de la tranquillité ici et voilà que c'est devenu un vrai bordel ! Et puis, elle a une boutique à faire tourner. Elle était arrivée pile à l'heure, fidèle à ses bonnes habitudes, et avait pris place au fond, en retrait... Eilidh ne voulait pas se faire remarquer, elle était juste curieuse. D'une oreille attentive, elle écouta le discours de madame le maire et attendit les réactions de l'audience...

Ce meurtre n'avait rien arrangé en ville, alors que les habitants commençaient tout juste à se remettre du précédent. Et le pire c'est que c'était forcément un citoyen, pourquoi quelqu'un de l'extérieur viendrait commettre ses meurtres ici ? C'était stupide. Drÿs voulait en savoir plus sur le sujet à défaut d'être suffisamment courageuse pour s'y impliquer personnellement, elle avait besoin de savoir à quoi s'en tenir et surtout de savoir que les autorités faisaient le nécessaire. Elle n'aimait pas l'idée qu'un psychopathe rode dans les rues et qu'elle puisse peut-être même le connaître ! Mais elle avait sûrement regardé trop de films, elle n'adressait la parole qu'à peu de gens alors elle ne le connaissait sûrement pas, d'ailleurs elle ne connaissait pas grand monde. Lorsque la jeune photographe pénétra dans le hall de la mairie, ses talons raisonnèrent dans dans la salle ce qui la mit quelque peu mal à l'aise mais elle n'était sûrement pas la seule femme à porter des talons d'autant plus que c'était plus pour se grandir que pour être "belle". La blondinette observa autour d'elle et avisa quelqu'un qui semblait seule et en plus la chance voulait que ce soit une femme plutôt qu'un homme, pour Drÿs c'était une chance alors que pour n'importe qui d'autre ça paraîtrait anodin. La jeune femme s'approcha donc de l'inconnue car après réflexion elle ne la connaissait pas « Excusez-moi, j'ai râté quelque chose d'important ? »

Un nouveau meurtre. Ces trois mots tournaient dans l'esprit de Rachel qui ne pouvait s'empêcher d'y penser alors qu'elle garait son vélo devant la mairie. Elle avait comme un goût amer dans la bouche et une vague nausée semblait s'être emparée d'elle depuis l'annonce de ce nouveau drame qui ensanglantait leur ville. Et la peur s'emparait d'elle, suintante, collante, asphyxiante, elle qui n'avait normalement peur de rien. Et en même temps, cette curiosité un peu malsaine, un pe sordide, ne cessait de la titiller, et quelque part, elle avait honte. Soufflant un bon coup, la jeune fille vérifia l'antivol de son vélo, resserra son écharpe autour de son cou et pressa le pas pour s'engouffrer à l'intérieur où un bon nombre d'habitants était déjà présent. La jeune fille chercha des visages connus et finalement, cahin-caha, repéra la longue chevelure blonde de Tamara, son amie d'enfance. Un sourire éclaira le visage de Rachel. Tamara, sa valeur sûre. Voilà quelque chose qu'on ne pourrait jamais lui enlever. Jouant des coudes pour se frayer un chemin jusqu'à elle, elle se faufila auprès de son amie au moment même où la jolie blonde posait une question qui tombait fort à propos, et lui offrit un sourire en guise de bonjour. Tamara mettait le doigt sur quelque chose d'important et Rachel la secondait en pensée. Après tout, les meurtres avaient montré qu'ils n'étaient plus en sécurité. Un couvre-feu allait-il être mis en place pour les protéger, ou bien est-ce que ça encouragerait ce détraqué à se montrer encore plus ingénieux ? Un frisson lui parcourut l'échine. « Tu vas voir qu'ils vont commencer à fliquer toute la ville, et qu'on ne pourra plus faire un geste sans être suspecté, si ça continue. » glissa Rachel à l'intention de son amie.

"Mlle Rosewood, merci pour votre implication. Pour le moment, plusieurs mesures ont été mises en place en effet. Les accès à la forêt sont surveillés par les forces de police et les gardes forestiers sont à présent épaulés par les autorités lors de leur travail afin de leur assurer toute la sécurité possible et surtout, pour faire des rondes plus régulières dans les bois. Les contrôles en ville seront également renforcés, nous ne souhaitons pas effrayer la population mais vous comprendrez qu'en cette période difficile, il est important de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour vous assurer une protection efficace. Les rondes de nuits ont donc été renforcées et nous sommes actuellement en réflexion sur la possibilité de la mise en place d'un couvre-feu. Il est également possible que dans les jours qui viennent et selon les pistes, la police commence à prendre des mesures et à effectuer des auditions mais pour le moment, je n'ai pas plus d'informations à vous donner."

Pandora était arrivé à la mairie pile poil à temps. Elle claque la porte de son pick up et s'engagea dans le hall pour rejoindre le rassemblement de la ville. Après l'entente du meurtre, et du cadavre de la victime trouvé dans la forêt, elle avait foncé au rez de chaussé fermer toutes ses portes et fenêtre, vérifier la cave (avec beaucoup de courage) et prévenue Pandora de sécuriser l'étage et le grenier. Du trois quart de ses fenêtres, elle avait vue sur la dite forêt, de l'autre côté de la ou s'était supposément déroulé le meurtre, mais rien qu'à observer les arbres durant la nuit, elle frissonnait de peur à l'idée d'apercevoir une silhouette angoissante dans l'ombre des feuillage.
En jouant des coudes, elle s'était dégotée une place vers le devant de la salle, debout certes, et vers le mur de droite. « Restez chez vous dans la mesure du possible, ne sortez pas de la ville la nuit et soyez vigilants afin de ne prendre aucun risque. » Panda réprima un rire acerbe et se contenta de tourner la tête pour voir si elle était la seule a être sceptique sur le système de sécurité que pouvait offrir Glastonbury. Certes ceux en ville ne craignait pas grand chose, surtout quand les quartiers qui ne dorment jamais, là où il y a du bruit et de quoi se protéger ; Dans l'ancienne maison de ses grands parents, la jeune Fowl n'avait que de l'herbe pour fuir un tueur en série, et un plancher qui grince plus que nécessaire. « Bonsoir. Concrètement, est-ce qu'un dispositif particulier va être mit en place pour renforcer la sécurité ? » Pandora acquiesça en hochant la tête, même si personne n'avait du la voir elle ne pouvait qu'approuver les dire de Mlle Rosewood.
« Les accès à la forêt sont surveillés par les forces de police et les gardes forestiers sont à présent épaulés par les autorités lors de leur travail afin de leur assurer toute la sécurité possible et surtout, pour faire des rondes plus régulières dans les bois. » L'oreille tendue par la réponse de la Mairesse de la ville, la jeune femme attendit sagement qu'elle cesse de parler pour s'interposer à son tour, agitant faiblement la main, avec la ferme intention d'apaiser ses nuits déjà courtes. Elle ne dormirait pas, sachant que des hommes rodent autour de chez elle, sans pourtant être sûrs que le meurtrier n'est pas l'un d'entre eux. Elle s'avança ensuite un peu plus vers l'estrade, devant le rassemblement de citoyens. « Bonsoir, je me présente, Pandora Fowl. Je ne sais pas comment ça se passe ici, mais j'aimerais beaucoup savoir ce que je peux faire pour ne pas me faire attaquer en pleine nuit, en plus de me barricader chez moi. Certains d'entre nous vivent à l'orée des dits bois, et je ne trouve pas ça très rassurant, vous vous imaginez. » Elle lâcha un léger rire. « Y aurait-il un moyen de participer à ces rondes avec les gardes forestiers ? Où se voir agrée de porter une arme, quelque chose qui nous aide à nous défendre ? » La jeune femme se recula un peu vers sa place originale, un sourire aux lèvres. Elle pouvait paraitre radicale, mais elle ne se sentirait pas en sécurité tant qu'elle n'aurait pas le pouvoir ou la certitude qu'elle n'avait rien à craindre.

"Bonsoir Mlle Fowl. Vous le comprendrez, il n'est pas envisageable que chacun se lance dans sa propre croisade et ce afin de ne pas interférer avec les investigations menées par les équipes officielles. Ceci n'a pas pour but de vous évincer d'une quelconque manière mais nous ne pouvons prendre le risque de perdre des éléments importants en s'éparpillant. Si vous avez la moindre information, si vous avez un quelconque doute sur quoique ce soir, vous serez les bienvenues au poste de police où toute information véridique est primordiale mais en ce qui concerne votre sécurité, nous ne pouvons que vous encourager à suivre les consignes données plus tôt. Des rondes de nuit sont déjà mises en place dans certains quartiers, vous pouvez, si vous le souhaitez en faire de même en informant la police de votre décision. Les rondes en forêt ne sont par contre pas 'ouvertes au public' si je puis dire car jugées beaucoup plus sensibles et dangereuses. D'ailleurs, les allées et venues dans les bois étant à présent surveillés, je ne vous conseille pas de vous y rendre sans raison apparente.
Quant aux armes, sachez que ces évènements ne doivent surtout pas laisser place à l'anarchie et nous voulons à tout prix éviter ce genre de débordement. La loi est la loi et sans permis de port d'arme, vous avez interdiction de vous doter d'une arme, quelle qu'elle soit. Je serais ferme sur ce point, s'armer n'est pas la solution."

« A cette heure-ci, les femmes de mon âge sont censées prendre leur pied dans une ruelle sombre avec le premier charmeur venu. Et hurler leur plaisir de toute leur force pour réveiller tout le quartier. » Lâcha-t-elle tout en laissant aller son regard le long de l’assemblé. Un bon nombre de personnes transpiraient l’inquiétude, leurs visages blêmes portaient quelques rides d’expressions sur le front et au coin de leurs lèvres qui ne laissait aucun doute possible sur leur état d’esprit. Madame le maire faisait de son mieux pour répondre aux multitudes de questions qui lui tombait dessus. L’espace d’un instant Mérida compatit aux responsabilités qui incombaient à cette femme. Mais ce sentiment disparut aussi vite qu’il n’était venu, pour la simple et bonne raison que la vie des autres ne lui inspirait pas grand-chose mis à par une indifférence teinté par moment de quelques taches de pitié. Et puis madame Ferland avait fait campagne et avait été élue, elle avait choisis d’être à la tête de ce genre de manifestation, sans doute ne pensait elle pas devoir gérer des meurtres, mais c’était son problème quand même. Elle secoua son visage, exaspérée par l’attitude de Tamara, de questions en questions elle monopolisait l’attention de tout l’assemblé. Non pas qu’elle ne soi venue dans l’intention de prendre par au débat mais si cette blonde continuait sur sa lancée Mérida se ferait un devoir et une joie de lui reprendre le crachoir. « Elle croit vraiment qu’en nous déconseillant d’aller dans les bois, on ira pas. Plus elle parle plus j’ai envie de sortir d’ici et d’y aller. » Elle écoutait distraitement questions et réponses, lesquelles commençaient déjà à la lassé, rien de bien croustillant n’était encore venu agrémenter cette réunion, Mérida réprima un bâillement et se figea, une idée venait de germer dans son esprit tortu. Elle fit face à son voisin et le fixa quelques secondes avec un air de défi. « Mon petit Danny, toi qui est jeune, beau et fort… » Elle se retint de rire et colla sa chaise à la sienne passant un bras autour des épaules du pauvre jeune homme. « Ça te dirais de t’inscrire pour faire des rondes avec moi ? » non pas qu’elle ne se sente concernée par la sécurité des habitants de la ville, mais elle y voyait déjà un bon moyen de passer quelques soirée dans les rues à rigoler de ceux qui prendrait ça trop au sérieux. « Si tu veux je veux bien faire un mot à tes parents chéris pour leurs jurer que tu seras sous bonne garde avec moi ». Ironisa-t-elle en battant des paupières.

"Mesdames et messieurs, je vais malheureusement devoir vous quitter à présent, à moins qu'il y ait une question de dernière minute. Sachez que nous restons à votre disposition pour tout questionnement et vous pouvez vous informer auprès des services de police, de manière raisonnable bien évidemment. Il est important que personne ne cède à la panique et sachez que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour solutionner cette situation.
Bonne soirée à tous."

L'intrigue reste ouverte pendant quelques jours si vous souhaitez clôturer vos discussions. Pour le reste, nous vous disons à très bientôt...