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 l'intimité, ça te parle ? (r)

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Tamara Rosewood

Tamara Rosewood

ON THE BOULEVARD
OF BROKEN DREAMS

l'intimité, ça te parle ? (r) Tumblr_m3o0z9nMkD1qdqqiao7_250

MESSAGES : 1018
PSEUDONYME : filanta (mathie)
DOUBLE-COMPTE : liam abshire
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ÉTUDES/MÉTIER : hôtesse d'accueil au Glastonbury hills CC
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MessageSujet: l'intimité, ça te parle ? (r)   l'intimité, ça te parle ? (r) Icon_minitimeSam 22 Sep - 19:17


JETHRO & TAMARA
« La colère est une haine ouverte et passagère,
la haine, une colère retenue et suivie. »


Une journée harassante de plus à ajouter à la longue liste de toutes celles déjà passées. Tamara trainait des pieds après avoir terminé de nettoyer le cabanon que son oncle ne fréquentait pourtant plus depuis des années déjà. Lui avait-il donné ce boulot par pur plaisir sadique ou avait-il décidé d'installer son QG d'alcoolique dedans ? Dans ce cas, elle serait prête à le nettoyer tous les jours si ça pouvait lui éviter de trainer dans le salon, toujours à la recherche d'un truc à lui faire faire. Mais Tamara, comme à chaque fois, tentait de voir le bon côté des choses. Ainsi elle n'aurait pas assisté à l'affreux dîner, en compagnie de sa tendre famille et de leurs hôtes. Un en particulier à vrai dire. Cet imbécile devant qui sa tante ne pouvait pas s'empêcher de secouer sa poitrine dans l'espoir d'attirer ses bonnes grâces. Cette femme était repoussante et Tamy ne comprenait pas que l'on puisse s'abaisser à un tel comportement. N'avait-elle aucune fierté ? La réponse semblait évidente pour la jeune femme, esquissant même une grimace de dégoût à cette pensée. Il n'était pas là forcément tous les soirs, cet insupportable personnage, mais rater un simple dîner de famille suffisait de toute façon à l'enchanter. Lorsqu'elle rentra dans la maison, un calme rare y régnait, signe que le repas était terminé depuis longtemps et que chacun avait trouvé de quoi s'occuper. Son oncle gisait sur le canapé, marmonnant des choses incompréhensibles. L'eau qui coulait lui indiquait que sa tante se douchait. Mais de cette partie de la maison, elle n'entendait pas ce qu'il se passait pour les hôtes. Tant mieux, elle ne voulait pas le savoir. Elle se glissa sans bruit dans la cuisine, ne voulant pas attirer l'attention de Joe, son oncle. Elle soupira en constatant que le repas du soir avait été terminé dans son intégralité et qu'elle n'avait rien de prêt à avaler. Génial. Elle souffla un grand coup pour s'empêcher de se mettre à pleurer, à bout de nerfs. Son regard scruta encore un moment le frigidaire, en vain. Blasée, elle finit donc par piquer une boite de gâteaux au chocolat et monta rapidement s'enfermer dans sa chambre. Assise sur son lit, le dos appuyé contre le mur, elle avait allumée sa chaine hi-fi d'où une douce musique s'en échappait, créant une atmosphère paisible et hors du temps. Elle resta ainsi un long moment, grignotant sans grande envie son "dîner", résignée et fatiguée. Décidant de ne pas s'éterniser, elle éteignit sa chaine et attrapa son pyjama avant de se diriger vers une salle-de-bain à l'étage au-dessus. L'eau chaude s'écoulait sur sa peau, lui donnant une teinte rosée, la piquant même un peu. Mais elle adorait cette sensation, brûlante et si agréable à la fois. Elle aurait voulu y rester des heures, mais elle savait que sa tante veillait au grain, toujours prête à la sermonner sur les économies d'eau. Une excuse pitoyable pour l'emmerder, tout simplement. Elle enfila son short bleu et son t-shirt trop grand pour elle, les cheveux coincés dans sa serviette et regagna sa chambre. Une heure plus tard, la jeune fille dormait à poings fermés, ayant grand besoin d'une longue nuit de sommeil.

« Hmm.. » gémit doucement la jeune fille, tirée de son sommeil par une chaleur étrange. Elle soupira, les yeux toujours clos et se tourna, cherchant une autre position avant de se replonger dans un profond sommeil. Mais son pied heurta quelque chose. Quelque chose qui ne devrait pas se trouver-là. Perplexe, elle sortit péniblement de son sommeil en soupirant à nouveau, contrariée. Et pourtant, elle était loin d'imaginer ce qui l'attendait. Elle ouvrit lentement les yeux, les frotta, un peu ensuquée. Elle se mouva et à nouveau, sentit une présence dans son lit. Là, elle s'affola légèrement, se retrouvant bloquée entre le mur et elle ne savait quoi. Elle se redressa brusquement, effrayée. Et là, dans la pénombre, elle vit une silhouette sous les draps, juste à côté d'elle. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle ne comprenait absolument pas ce qu'il se passait. Elle poussa un petit cri et se mit à cogner sur l'opportun, sans ménagement. « Allez-vous en ! » Elle leva la main jusqu'à la lampe au-dessus de son lit pour l'allumer rapidement. Son palpitant martelait sa poitrine alors que déjà des scénarios horribles se tramaient dans son esprit. Surtout dans le contexte actuel... Mais là.. surprise ! « ... vous ! » Non, c'était une blague ! La bouche entrouverte, elle le détailla un instant, stupéfaite. Qu'est-ce que cet imbécile foutait dans SON lit ? Il était complètement malade. Elle attrapa un oreiller et le lui balança au visage, furieuse. « Mais qu'est-ce que vous foutez là, merde ! En plus d'être un petit con vous êtes aussi un pervers ? » Non vraiment, il avait des problèmes. De sérieux problèmes ! Le seul moyen de les résoudre serait de le foutre au feu, voilà.
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Jethro Whelan

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MessageSujet: Re: l'intimité, ça te parle ? (r)   l'intimité, ça te parle ? (r) Icon_minitimeDim 23 Sep - 19:16

La balle tournoie entre ses doigts, passe de main en main, s’envole dans les airs pour une fraction de seconde. Objet précieux, objet adoré, cette balle est sans doute la seule possession qu’il considère avec intérêt et qu’il refuse de perdre. C’est un porte-bonheur, une philosophie de vie. Elle est signée, faut dire. Pas par n’importe qui. Derek Jeter, joueur américain et capitaine des Yankees de New-York. C’est une petite merveille qu’il tient entre ses mains, un chef d’œuvre même. À ses yeux, cette simple balle vaut plus que tout, plus que n’importe quel bijou au prix incommodant. Assis sur son lit, tout en la contemplant, il se rappelle précisément le jour où il l’a reçu. Il se rappelle de son grand-père et de son premier grand voyage aux Etats-Unis, la première fois qu’il a découvert ce sport unique et qu’il a choisi d’en faire son métier. Ça remontait à loin, tout ça. Quinze ans déjà. Depuis, le vieillard est mort et le rêve de Jethro est devenu réalité. Il se revoit, âgé de onze ans, crapahuté parmi les gradins pour se faire une place dans ce stade immense. La voix de son grand-père résonne d’ailleurs encore en lui, il lui dit de ne pas se presser, de prendre son temps, de regarder. Pour Jethro, c’est une bouffée d’air frais ce voyage, c’est un cadeau. Il ne supporte plus le taudis dans lequel il vit, il en a marre de la pourriture sur les murs, marre des cris étourdissants de la voisine, marre du regard égaré de sa mère. Tout l’ennui, il est fatigué de cette vie. C’est pour ça qu’il est là, d’ailleurs. Son grand-père dit que c’est un voyage initiatique et qu’après ça, sa vie ne sera plus jamais pareil. Et il a raison. Parce que pour l’enfant qu’il est alors, l’Amérique est synonyme de territoire de liberté et s’il aime Dublin et ses rues, il aime chaque détaille de ce nouvel endroit. Ses yeux photographient tout ce qu’ils peuvent, sa mémoire emmagasine tout, ses mains tremblent d’une excitation nouvelle. Jamais il n’oublierait ce jour. Jamais il n’oublierait ce sport. Il ferait des voyages entre chez lui et ce pays de liberté pour ne jamais oublier cette sensation de vie, d’éternité. Il ne peut pas l’expliquer, ce sentiment qui l’habite. Il n’y a pas de mot pour l’exprimer. Et si, la plupart du temps, il met de côté et oublie, le soir dans son lit, c’est différent. Surtout depuis qu’il habite à Glastonbury. Habitué à être regardé, aimé, admiré, la solitude ne lui sied guère au teint. Une larme outrageuse glisse finalement sur sa joue, de celles qu’il laisse couler par dépit, peut-être même par ennuie. Il l’essuie d’un revers du poignet, réalisant que cette mélancolie passagère est ridicule. Trop pour s’y laisser bercer, trop pour l’accepter. Alors il se met debout, simplement vêtu de son caleçon et il replace méthodiquement son précieux sur son socle. Un léger sourire étire ses lèvres alors qu’il se dirige vers la porte, déjà satisfait de son effet. Parce que Jethro sait ce qu’il fait, ce n’est pas un petit joueur. Au baseball comme dans la vie, il est un joueur hors pair. C’est dans un silence de mort qu’il franchit les couloirs, les portes et les entraves. C’est dans ce même silence qu’il gagne la chambre de Tamara et que, sans honte aucune, il se glisse entre les draps. Il se dit que c’est pour l’emmerder, mais il sait que c’est pour éviter la solitude. Il ferme les prunelles, feinte le sommeil et compte les secondes jusqu’au réveil de la belle. Ce qu’il y a de drôle, c’est qu’elle ne réagit pas tout de suite et qu’il a le temps de soulever les draps pour contempler son corps. Assoupie, elle est bien plus jolie qu’éveillée et ronchonne. Mais quand il l’entend murmurer, il se retourne et fait le mort. Jusqu’à ce qu’elle se mette à le cogner. Là, bien sûr, il ne rigole plus du tout. Du moins en apparence parce qu’intérieurement, c’est l’hilarité la plus complète. Sourire arrogant accroché aux lèvres, Jethro attend que la belle allume la lumière et… réalise. Quand c’est le cas, il ne peut s’empêcher d’hausser des sourcils avec ostentation. Visiblement ça ne plaît pas à la belle parce qu’elle lui balance son oreille en pleine poire réveillant chez lui un fou rire non contrôlé. Il l’attrape au vol et, comme au baseball, le renvoie automatiquement. Déformation professionnel, qu’elle pardonne. Toujours assis sur le lit, pas franchement perturbé par les coups et autres petits détails insignifiant, l’irlandais croise les bras sur sa poitrine et toise la belle. « Je ne suis pas pervers, je suis là pour vous protéger. Je ne sais pas si vous le savez, mais il y a un assassin dehors. Et je suis prêt à parier qu’il en a pour votre joli derrière. » L’assurance dans sa voix est insolente, au même titre que son regard et ses manies. Il se laisse soudainement aller à rire, un rire qui sonne si incroyablement faux qu’il lui fait mal aux oreilles. « Je déconne, je m’en fiche de votre pomme. Y a une foutue branche qui cogne contre ma vitre, je peux pas dormir. Et comme le client est roi… » Tout en finesse, tout en subtilité. Dans ce trou à rat, y a tellement d’arbre que c’est possible ! Sauf qu’il ne sait même pas si un arbre borde réellement sa fenêtre, mais bon, là question n’est pas là. « En plus, j’ai mis mes plus beaux sous-vêtements, vous deviez les voir ! » joignant les gestes à la parole, il se met soudainement debout et tournoie sur lui-même comme une espèce de poupée dansante dans une boîte à musique.
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Tamara Rosewood

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MessageSujet: Re: l'intimité, ça te parle ? (r)   l'intimité, ça te parle ? (r) Icon_minitimeJeu 27 Sep - 16:53


JETHRO & TAMARA
« La colère est une haine ouverte et passagère,
la haine, une colère retenue et suivie. »


Bam, l'oreiller, le retour ! Ne s'y attendant pas du tout, Tamara n'eut même pas le réflexe de placer ses mains devant son visage pour se protéger. Elle ferma les yeux et retroussa le nez dans une grimace plaintive avant de repousser l'objet du délit plus loin sur le lit et de faire les gros yeux à Jethro. Il lui semblait que pourtant le peuple Irlandais était un peuple évolué, bien loin des manières de rustres qu'employaient cet imbécile. Pour qui se prenait-il ? La reine d’Angleterre et toute sa cour ? L'envie de lui botter l'arrière train pour la frayeur qu'il venait de lui causer, Tamara devait se faire violence pour se retenir et s'empêcher de le cogner encore plus. Et pourtant, dieu sait qu'il le mériterait cet insupportable goujat. « Je ne suis pas pervers, je suis là pour vous protéger. Je ne sais pas si vous le savez, mais il y a un assassin dehors. Et je suis prêt à parier qu’il en a pour votre joli derrière. » Il était aussi crédible qu'un terroriste qui promettrait de ne plus jamais fabriquer de bombe. Elle roula des yeux et soupira jusqu'à s'en fendre l'âme, exaspérée par ses manières et son attitude impolie, du matin au soir. Et désormais du soir au matin aussi. Comment pouvait-il ne pas se rendre compte que son comportement était déplacé et dérangeant ? Enfin, peut-être que la véritable question était plus de savoir comment faisait-il pour s'en rendre compte et n'en avoir rien à faire. Oui, ça semblait plus exact. Elle le soupçonnait même de prendre un malin plaisir à empoisonner l'existence de toutes les personnes qu'il fréquentait. L'envoyé du diable sur terre, c'était lui. Et il avait fallut qu'il élise domicile ici, comme si la terre n'était pas assez grande, comme si sa vie n'était déjà pas suffisamment un véritable enfer. Elle ne prit même pas la peine de lui répondre, préférant l'ignorer et le faire partir. Mais la tâche risquait de s'avérer difficile. Il se mit à rire bruyamment, lui irritant les oreilles. « Je déconne, je m’en fiche de votre pomme. Y a une foutue branche qui cogne contre ma vitre, je peux pas dormir. Et comme le client est roi… » Elle haussa un sourcil, le toisant avec un mélange d'étonnement et d'agacement. Le client était roi dans la partie réservée aux clients. Là, c'était la partie privée, mais visiblement il avait quelque soucis avec ce terme... Et si lui se fichait de sa sécurité, que dire pour elle du fait qu'une branche l'empêchait de dormir. C'était même au contraire réjouissant. A genoux sur son lit, elle articula d'une voix glaciale : « Les outils sont dans le cabanon dans le jardin, vous trouverez bien de quoi couper votre branche. » Et maintenant : DU BALAIS ! Mais les choses allaient en s'empirant (bon sang, qu'avait-elle donc pu faire pour que dieu s'acharne ainsi sur elle ?). Il se leva brusquement tout en déclarant : « En plus, j’ai mis mes plus beaux sous-vêtements, vous deviez les voir ! » Jesus Marie Joseph et le p'tit âne ! Vision d'horreur. Et tandis qu'il tournoyait gaiement, elle détourna la tête, dégoutée. Non pas qu'il soit hideux, repoussant ou ce genre de choses. Mais c'était... lui. Et tout en Jethro lui donnait la nausée. Elle se leva à son tour, réajustant son pyjama et tira sur son bras pour l'obliger à l'arrêter. « STOP ! » Elle le relâcha, soupira, passa sa main dans ses cheveux ne sachant plus quoi faire de lui. Elle était tellement démunie face à un tel comportement. Tout en agitant les mains dans tous les sens elle tenta de se faire comprendre clairement : « Bordel, il est minuit, je suis crevée, je veux dormir et je veux dormir SEULE ! Il y a d'autres lits de libres, vous ne pouviez pas y aller ? Ça vous amuse tant que ça de m'emmerder ? » Sa voix faiblissait quelque peu, trahissant son épuisement. Mais ça ne dura qu'un instant car déjà elle se reprenait. « Au pire vous n'aviez qu'à aller rejoindre ma tante dans le sien, mon oncle doit cuver quelque part par terre dans la maison et ma tante n'attend que ça depuis votre arrivée ! » Non mais celle-là franchement... aucune fierté, aucune tenue. Elle se demandait souvent comment elle pouvait être de leur famille, franchement.


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Jethro Whelan

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MessageSujet: Re: l'intimité, ça te parle ? (r)   l'intimité, ça te parle ? (r) Icon_minitimeVen 28 Sep - 19:39

« Vous pensez sérieusement que je vais abîmer mes mains de fées pour une branche ? Dites-moi… Vous rêvez en couleur ? » la réflexion quitte ses lèvres comme un aveu simple et transparent de tous sentiments. Le regard blasé qu’il jette à la poupée en face de lui en dit long sur ses pensées. Il n’y a pas de branche. Elle le sait, il le sait, pourquoi diable faire semblant ? Et puis surtout, comment ose-t-elle ne serait-ce qu’imaginer qu’il puisse avoir envie de se geler les fesses uniquement pour couper l’objet de son agacement. Jethro est le roi de son propre univers, un roi qui domine et règne d’une poigne de fer insolente et orgueilleuse sur les habitants de sa cour. S’il compte se salir les mains pour faire régner la paix ? Ce n’est pas son genre. Il préfère plutôt voir le petit peuple bataillé pour lui et les remercier de quelques pièces d’or. La métaphore est certes exagérée, grotesque et extrapolé à son maximum, mais c’est a peu de chose près le scénario qui court dans l’esprit de l’irlandais. Pour lui, le client est roi et si le client est roi, il a droit à tout ce qu’il veut. N’est-ce pas, hein, qu’il a droit à tout ce qu’il veut ? Un sourire vient fendre ses lèvres à cette pensée. C’est peut-être pour ça qu’il se laisse emporter. Pour ça qu’il tournoie comme une vulgaire poupée. En tout cas, il est fier de l’effet qu’il fait. Un peu déçu, aussi. Généralement, les gens se pâment devant son corps de rêve. Les minettes tombent comme des mouches, et crient qu’elles veulent toucher. Là, ce détournement et puis se saut soudain pour l’interrompre, c’est presque insultant. Sans même pouvoir se contenir, ses yeux se posent sur la main posée sur son bras et il arque un sourcil étonné et dégouté à la fois. « Si vous pouviez ne pas mettre vos mains pleines de doigts sur mon corps parfait, j’apprécierais. » Cette affirmation claque dans l’air sans qu’il ne puisse la freiner. Jethro préfère être une sculpture magnifique que l’on admire du regard plutôt qu’un vulgaire bout de pâte à modeler que l’on déforme. Et puis de toute façon, qui croit-elle donc être pour se permettre une telle chose ? Presque indigné, il écoute à peine ce qu’elle dit. Sourcils froncés, bras croisé sur son torse sculpté, l’irlandais dévisage la demoiselle comme s’il s’agissait là d’un extra-terrestre tombé des nues. Mais il tique sur les mots, il tique sur la manière qu’elle a de les lâcher et c’est presque avec effronterie qu’il se met à se marrer. Provocant et hilare, Jet rit à n’en plus finir. Il y a quelque chose dans la posture de Tamara qui l’amuse, quelque chose dans ces phrases qu’il ne peut s’empêcher d’adorer à en rire à mourir. « J’adore vous emmerder, c’est clair. Faut avouer que c’est super facile d’y arriver, avec vous. Je pourrais très bien m’asseoir dans un coin sans rien faire que ça vous agacerait. Et tout ça pourquoi ? » la question est posée avec un haussement d’épaule indifférent. La réplique de l’ancien joueur de baseball professionnel est toute prête, elle n’attend plus qu’à franchir la barrière de ses lèvres. Mais il adore ça, Jet. Laisser les gens en suspens, leur laisser imaginer monts et merveilles avant de les casser sans la moindre subtilité. « Vous êtes frustrée parce que je suis trop bien roulé et que je veux pas de vous. Je vous comprends. Moi aussi je rêve de m’baiser. » Son insolence, sa suffisance et son manque de tact ne sont plus approuvé. Tout comme la politesse qu’il a oublié depuis quelques années. Avec son grand avenir, son grand rôle dans l’humanité (à ses dires), il n’a pas que ça à penser. À la tournure de ses phrases, à la politesse qu’elle dégage et toutes les conneries de ce genre et puis, honnêtement, elle l’agace royalement la Tamy. « Vous êtes jalouse de votre tante ? C’est pas bien joli, dis donc. » qu’il lâche avec son sourire du parfait crétin qui n’a rien compris alors qu’il comprend parfaitement ce qui agace la belle. Mais y peut-il quelque chose, lui, si son charme est au-dessus de toute limite raisonnable ? Et puis, sans même réfléchir à deux fois, il retourne se mettre dans le lit et se pelotonne sous la couette comme si le territoire lui appartenait. « Je compte pas bouger de là. Alors soit vous me regardez dormir, la bouche ouverte. Soit vous vous allongez et vous fermez votre grande gueule. Okay ? » à peine a-t-il formulé sa phrase qu’il pose sa main sur l’interrupteur et éteint la lumière avant de fermer un œil et de garder l’autre sur la blonde.
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MessageSujet: Re: l'intimité, ça te parle ? (r)   l'intimité, ça te parle ? (r) Icon_minitimeVen 5 Oct - 16:30


JETHRO & TAMARA
« La colère est une haine ouverte et passagère,
la haine, une colère retenue et suivie. »


« Vous pensez sérieusement que je vais abîmer mes mains de fées pour une branche ? Dites-moi… Vous rêvez en couleur ? » Génial, miss Angleterre se prenait pour Peter Pan maintenant. Si on mélangeait tout ça, ça donnait Wendy en fait. Oui tiens, ça lui allait plutôt pas mal. Tamara n'avait jamais aimé ce personnage et puis imaginer Jethro en chemise de nuit bleu claire... c'était plutôt amusant. Un sourire évasif étira ses lèvres quelques secondes à peine, tandis qu'une lueur taquine brillait dans son regard. Elle se demandait ce qu'il pourrait penser de ce qui se tramait dans sa tête à cet instant. Mais finalement, elle préférait garder ça pour elle. Doué comme il était, il trouverait le moyen de tout gâcher. Et il était hors de question de lui donner un tel plaisir, entendons nous bien ! C'est pourquoi elle décida même de ne rien répondre du tout, c'était préférable. Moins elle lui donnait d'occasions de rebondir sur ses paroles, mieux elle se portait. Mais voilà qu'il virait fou, se prenant pour une toupie. Ou un exhibitionniste, allez savoir. La jeune blonde s'empressa de le faire s'arrêter, écœurée par la vue qu'il lui offrait. Ou plutôt, imposait. Parce que Jethro était loin, très loin, si loin d'être un cadeau. C'était tout l'inverse même, cet homme était un véritable fardeau. Une plaie même ! Il lui jeta un de ces regards dont lui seul avait le secret, mais Tamy resta droite, dressée devant lui. Oh il pouvait faire autant de manières qu'il voulait, elle ne s'en offusquerait pas. Ça lui passerait même loin au-dessus. Pour elle, il n'était même pas un client. Il n'était rien, tout simplement. « Si vous pouviez ne pas mettre vos mains pleines de doigts sur mon corps parfait, j’apprécierais. » Elle échappa un petit ricanement, assez bref. Idiot. « Seulement si vous ne mettez plus vos fesses dans mon lit. » Vos fesses dégoutantes aurait-elle pu préciser, mais elle sentait que ce mot l'aurait suffisamment inspiré pour qu'il lui sorte encore une connerie pré-mâchée by Whelan. Et elle en avait déjà bien assez entendue. Malheureusement, ça ne s'arrêterait pas là. Chienne de vie. « J’adore vous emmerder, c’est clair. Faut avouer que c’est super facile d’y arriver, avec vous. Je pourrais très bien m’asseoir dans un coin sans rien faire que ça vous agacerait. Et tout ça pourquoi ? » Les conversations (si on pouvait appeler ça ainsi...) avec ce garçon étaient de plus en plus éreintantes. Quand cesserait-il de parler, bon sang ? Tamara n'aspirait qu'à une chose : qu'à cet instant précis se déclenche une violente crise cardiaque et qu'il succombe à ses pieds, afin qu'elle n'entende jamais la suite. Parce qu'elle le savait déjà, ce serait une connerie. Comme tout ce qu'il disait depuis le premier jour. En fait, ce mec était une connerie sur jambes, ni plus ni moins. Elle soupirait d'avance et roulait des yeux, s'éloignant de lui, lui tournant le dos. « Vous êtes frustrée parce que je suis trop bien roulé et que je veux pas de vous. Je vous comprends. Moi aussi je rêve de m’baiser. » Et voilà ! Vous étiez prévenu pourtant. Que des foutaises ! Des élucubrations dignes de cet énergumène. Elle eut un rire dépité. A vrai dire, elle était assez blasée qu'il puisse se sentir aussi génial alors qu'il n'était rien de tout ça. Et qu'en plus, on ne pouvait et ne pourrait jamais lui faire prendre conscience de ça. Et ça, oui, c'était frustrant. Mais elle préférait encore finir vieille fille plutôt que coller son corps au sien. Elle pivota pour lui faire face et chercha son regard. Là, d'une manière froide et détachée, elle articula dans une grimace : « Vous êtes écœurant. » Il n'avait pas idée. Mais le pire était encore à venir à vrai dire. Et si Tamara pouvait encaisser un tas de choses, il ne fallait jamais pousser trop loin non plus. « Vous êtes jalouse de votre tante ? C’est pas bien joli, dis donc. » La voilà qui s'emportait. Ses joues devenaient cramoisies, ses yeux se plissaient et son souffle s'accélérait. Elle ? Jalouse de la bassesse de sa tante ? Jamais. JAMAIS ! Comment pouvait-il simplement OSER y penser ? C'était terriblement insultant et humiliant. Elle serra la mâchoire, se retenant de lui sauter dessus en hurlant toute sa rage. L'envie de plonger ses mains nues dans son thorax pour lui arracher son cœur et le passer au feu après l'avoir piétiné. Elle l'aurait bien menacé, insulté ou frappé, mais il n'aurait fait que rire. Et ça aurait été pire pour elle. Insupportable même. Elle détourna finalement le regard, cherchant à se canaliser. Cet homme avait un don pour la mettre hors d'elle. Il la mettait tellement en colère qu'elle n'arrivait plus à réfléchir ni même à se défendre. Elle se trouvait bien stupide à cet instant, alors que lui se pavanait fièrement. Mais il le payerait. D'une façon ou d'une autre. « Je compte pas bouger de là. Alors soit vous me regardez dormir, la bouche ouverte. Soit vous vous allongez et vous fermez votre grande gueule. Okay ? » Que, quoi, comment ? Sa bouche s'entrouvrit mais elle eut à peine le temps de se retourner que déjà la pièce se retrouvait plongée dans le noir. Ah ça non ! Il ne dormirait pas ici, que ce soit clair. Ses poings se serrèrent alors qu'il venait d'atteindre la limite de sa patience pour le reste de la nuit. Elle attrapa la figurine en porcelaine qui trônait sur le meuble à côté d'elle et la jeta de toutes ses forces sur la silhouette de Jethro en s'écriant : « NON ! » Non, non, non ! Qu'il aille au diable bon sang ! Et sans même prendre la peine d'allumer la lumière elle se jeta sur lui, lui agrippa le bras et se mit à le tirer de toutes ses forces pour le faire descendre du lit. « Allez-vous en ! Sortez de ma chambre tout de suite ! » Et s'emportant un peu plus, elle ponctua le tout d'un « DÉGAGES » agressif. Mais l'homme était bien plus costaud qu'elle, elle se retrouva alors à lâcher prise et bascula en arrière, tombant sur les fesses en couinant un peu. La chute eut le don de la calmer quelque peu et passant une main sur le bas de son dos meurtrie elle souffla : « putain... » Elle s'était pourtant juré de ne plus se fâcher devant lui, de ne plus lui donner raison. Mais elle n'y arrivait pas, c'était plus fort qu'elle. Elle le détestait.

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Jethro Whelan

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MessageSujet: Re: l'intimité, ça te parle ? (r)   l'intimité, ça te parle ? (r) Icon_minitimeSam 3 Nov - 15:25

« Oh, vous savez, le chantage ça ne marche pas vraiment avec moi. Je suis plutôt du genre à imposer les règles. Suivre, c’est pas dans mes moyens. » ne peut-il s’empêcher de rétorquer avec un large sourire, insolent comme à son habitude. S’il y a bien quelque chose que Jethro n’est pas, c’est un suiveur, une personne qui accepte et applique les idées de quelqu’un d’autre. Habitué à avoir perpétuellement raison, il n’est pas question qu’il remette en cause tout ce qu’il peut bien penser. Et pourtant, ce serait parfois pour le grand bien. Mais cette fois ne fait pas exception à la règle : il ne voit pas pourquoi il quitterait le lit douillet de la belle. Elle lui demande oui, et alors, qu’est-ce ça vaut ? Rien du tout. Pas la moindre chose, à vrai dire. C’est sans doute pour ça qu’il ignore superbement les mimiques qu’elle adopte, les soupirs qu’elle pousse ou les regards tueurs qu’elle lui adresse. Comme imperméable à tout cela, Jethro se contente d’afficher son éternel air satisfait et supérieur. Quand il a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs et il faudrait que la demoiselle soit courageuse pour qu’elle parvienne à le faire changer d’avis. Autant dire que ce n’est pas près d’arriver car elle s’y prend plutôt mal avec lui. En tout cas, une chose est sûre, elle amuse beaucoup le joueur de baseball professionnel qui doit se faire violence pour ne pas s’éparpiller en éclat de rire. Elle croit sérieusement que son avis sur ce qu’il peut dire, vivre ou penser l’intéresse ? Elle croit seulement qu’elle a quelque chose à dire ? C’est hilarant. Tant et si bien que Jet n’y tient plus et qu’il laisse un profond éclat de rire lui échapper. Bien égoïste, il se moque d’éveiller toute la maison par son hilarité et elle ajouter à l’intention de la blonde : « écœurant, c’est un mot bien compliqué pour une blonde dans votre genre. Trois syllabes, je suis étonné. » Parce que oui, bien sûr, il est exactement le genre de gars à faire des blagues peu drôle sur la couleur de cheveux des demoiselles. Ainsi, il a déjà dit à plus d’une rousse qu’elle avait une odeur dérangeante, à plus d’une blonde qu’elle incroyablement conne et que des simples mèches ne suffirait pas à la remettre au niveau et aux brunes de… Tiens, il n’avait encore jamais trouvé d’argument pour les brunes. Peut-être qu’il allait y penser avec un peu plus d’intérêt désormais. Quoi qu’il en soit, il était fatigué et il n’avait qu’une envie : dormir. Alors qu’elle se taise la mégère et qu’elle le laisse trainer dans son lit, fin de l’histoire. Ni une, ni deux, il se faufile dans les draps et hop, voilà. Sauf qu’évidemment, il faut que cette petite peste continuer d’opposer résistance. Mais elle n’en n’a pas marre, cette conne, à la fin ? Elle tire sur son bras comme sur un morceau de jambon et Jet ne bouge même pas d’un pouce. A-t-elle oublié qu’il est sportif professionnel et que, par conséquent, musclé comme un Apollon ? Elle s’emballe, en plus, la petite. Mais pourquoi diable s’emporte-t-elle de la sorte ? Elle croit sérieusement que c’est en hurlant dessus qu’il va coopérer ? De toute façon, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse : il restera là. Et c’est d’ailleurs en silence qu’il la regarde se débattre et s’énerver, se contentant de sourire avec insolence quand elle se passe une main sur le visage. « Vous êtes plutôt bête, c’est marrant. » qu’il lâche soudainement, comme si c’était une évidence qu’il fallait absolument mettre en lumière. Il cherche autre chose à dire, mais au fond, rien de bien sympathique ne lui vient et il n’a pas envie d’être trop désobligeant. C’est que ça risquerait de sacrément partir en cacahuète, sinon. Enfin, pire que ça, quoi. Toutefois, il hausse un sourcil et demande avec un réel intérêt : « Mais qu’est-ce que je vous ai fait pour que vous me haïssiez tant ? Sérieusement, je veux dire. » Parce que s’il a bien sûr envisagé l’histoire d’une réelle frustration, il se doute que cela va beaucoup plus loin que ça. Il n’est pas vraiment certain de vouloir exactement savoir de quoi il retourne mais il serait plutôt intéressant d’avoir une vraie conversation avec elle pour changer. Bizarrement, Jethro est intriguée par ce petit bout de femme qui semble avoir de sacré souci intérieur et s’il est loin d’être le type qu’elle veut dans son lit ou celui a qui elle voudra se confier, il peut tout de même tenter dans savoir plus, non ? « Qu’est-ce qu’elle vous a fait la vie pour que vous soyez aussi chiante et pas le moins du monde amusante ? Vous devriez essayer de rire, ça fait du bien, je vous le promets. » assure-t-il avec un léger sourire moqueur bien qu’il ne souhaite pas se montrer vraiment agressif ou insultant. Il voudrait simplement qu’elle réponde honnêtement à ces questions. Il espère qu’à travers cette conversion, ils pourront nouer un dialogue et, à défaut de s’apprécier, mieux se comprendre. Oh, bien sûr, c’était bien loin d’être gagné !
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Tamara Rosewood

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MessageSujet: Re: l'intimité, ça te parle ? (r)   l'intimité, ça te parle ? (r) Icon_minitimeDim 18 Nov - 9:22


JETHRO & TAMARA
« La colère est une haine ouverte et passagère,
la haine, une colère retenue et suivie. »


« Oh, vous savez, le chantage ça ne marche pas vraiment avec moi. Je suis plutôt du genre à imposer les règles. Suivre, c’est pas dans mes moyens. » Oh surprise ! C'est qu'elle ne s'y était pas attendu DU-TOUT. Pour toute réponse, elle se contenta de serrer les dents et d'échapper un soupire de rage. Il y avait des gens comme ça, que vous ne pouviez jamais faire taire et qui vous rendait littéralement dingue. La colère dévorait sa peau et elle avait envie de lui hurler dessus de toutes ses forces, de le cogner un peu aussi, de le faire taire, d'avoir le dessus sur lui. Mais elle avait bien comprit que s'était perdu d'avance. Qu'elle pouvait toujours espérer, elle n'y arriverait pas. Parce qu'il vivait dans son petit monde d'utopiste, persuadé d'être à la tête d'un royaume où tous les autres ne seraient que ses fidèles sujets. Alors il se fichait de ce qu'elle pouvait bien lui dire. Mais qu'il prenne garde... Les rois sont rarement morts de vieillesse, paisiblement endormis dans leur lit. Si absorbée dans ses pensées de vengeance mortelle qu'elle réagit à peine à son éclat de rire. Ça aurait pu l'énerver encore plus, la rendre totalement hystérique, vous savez, à s'en arracher les cheveux de frustration. Mais non. Elle l'imaginait avec son petit air suffisant, se croyant invincible, jusqu'au moment de sa chute. Elle imaginait la tête qu'il pourrait faire en réalisant qu'il s'était fait avoir. Malheureusement, ce moment restait parfaitement imaginaire, pour le moment. Dommage. « écœurant, c’est un mot bien compliqué pour une blonde dans votre genre. Trois syllabes, je suis étonné. » Non, sérieusement ? Ce fut au tour de Tamara de se mettre à rire. Peut-être avec un peu moins de conviction que lui, c'est vrai. Un rire fatigué et détaché, signe que sa phrase ne l'avait nullement heurtée. S'attaquer à sa couleur de cheveux et ses capacités intellectuelles... Voilà quelque chose qui ne lui faisait plus rien depuis des années déjà. Elle en avait tellement entendu que désormais, ce genre de piques glissaient sur sa peau sans plus l'atteindre. Elle roula des yeux, le prenant à son tour un peu de haut avant de souffler : « Votre répartie me laisse bouche-bée. » Et puis, ce n'était pas de sa faute à elle, si lui était écœurant. Il n'était pas vilain, pas repoussant, certes. Mais son insupportable personnalité le rendait écœurant, c'était comme ça. Elle n'y pouvait rien elle ! Il était le seul fautif, qu'il se démerde avec son égo. Lassée de le voir trainer dans ses pattes, Tamara s'emporta, cherchant à employer la force contre lui. Mais quelle idée ! Il devait faire le double de son poids et, en plus, tout en muscles. Autant essayer de soulever une plaque de béton, elle aurait certainement plus de chance. Jethro quant à lui, la laissait faire et la fixait, visiblement un peu étonné de la voir s'essouffler inutilement. Agaçant, agaçant ! Bon sang ! Elle finit par abandonner, s'avouant vaincue. Encore une fois. « Vous êtes plutôt bête, c’est marrant. » Elle grinça des dents avant de pester à mi-voix, plus pour elle-même que pour lui : « Y en a au moins un qui se marre, c'est toujours ça. » Elle se laissa finalement retomber lourdement sur le lit, assise au bord, plongeant sa tête au creux de ses mains. Elle était épuisée, ce qui n'arrangeait rien à son humeur. Elle voulait juste dormir, seule, en silence, tranquillement. Mais s'était trop demandé à Mr Whelan. « Mais qu’est-ce que je vous ai fait pour que vous me haïssiez tant ? Sérieusement, je veux dire. » Elle se redressa lentement, secouée par un rire nerveux. Elle hocha la tête de gauche à droite, exaspérée. Finalement, elle posa son regard dans celui de Jethro, avec le même épuisement que les gens qui sont à deux doigts de basculer du côté de la folie. Un sourire blasé sur les lèvres elle rétorqua : « Arrêtes, tu t'en fiches royalement. » Elle avait finalement abandonné le vouvoiement, trouvant que ça faisait bien trop de manières et que ça se prêtait assez mal à la situation. Les épaules basses, elle laissa son regard glisser plus loin, fixant le vide devant elle. « Qu’est-ce qu’elle vous a fait la vie pour que vous soyez aussi chiante et pas le moins du monde amusante ? Vous devriez essayer de rire, ça fait du bien, je vous le promets. » Non mais il avait un sérieux soucis ce type ! Il venait la réveiller, l'emmerder, lui disait qu'elle était bête et maintenant... Il voulait discuter "sérieusement" avec elle ? Tamara grimaça, sidérée par son attitude qu'elle qualifiait... d'incompréhensible. Elle se tourna vers lui, le fixant pendant quelques secondes, comme si elle attendait quelque chose. N'importe quoi ! Qu'il éclate de rire et lui avoue que oui, il s'en foutait, avant de s'endormir. Quelque chose quoi. Mais non, rien. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, ne sachant vraiment plus comment l'aborder. Ce mec était infernal. Peu encline à répondre à ses questions, ce fut à son tour de l'interroger. « Et moi je voudrais savoir pourquoi est-ce que tu as décidé de venir dormir dans MON lit ? » Simple plaisir sadique ou malaise plus profond ? Pendant l'espace de quelques secondes, elle se demanda si lui il pouvait avoir des soucis. Mais genre des vrais, qui vous empêche de dormir quoi. Elle n'en savait rien, foutrement rien. Finalement, elle se déplaça sur le lit pour retourner se glisser sous les couvertures, à sa place de départ. D'une façon sous-entendue, elle acceptait finalement la présence de Jethro. Pour cette nuit seulement ! Parce qu'elle n'avait pas la force de se battre ce soir. Mais pitié... qu'il dorme !


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