nom : bienvenue chez les Johnson, famille la plus assomante du coin (jusqu'à dernièrement). ◮ prénom : Daniel, essentiellement surnommé Danny. ◮ âge : 18 ans. ◮ date & lieu de naissance : le 9 avril 1994 à Glastonbury. ◮ statut : célibataire, un état d'esprit. ◮ métier/études : étudiant, redouble sa dernière année de lycée. ◮ caractères : impulsif, enjoué, dissipé, débrouillard, colérique, effronté, (trop) détaché, sarcastique, agité, désordonné, casse-cou, impatient, narquois, excessif, créatif, intuitif, à l'écoute, curieux, voir indiscret, imprudent. ◮ groupes : i'm a fool, to love you. ◮ nature du personnage : pv, le petit dernier de la famille Johnson.

situation familiale. dernièrement, la situation est pour le moins morbide. Ne croyez pas que ses géniteurs se sont récemment convertis au satanisme, bien au contraire, sa famille s'est toujours révélée parfaite sous tout rapport. Parfaitement barbante, si vous voulez son avis. Les voisins qui vous accueillent d'une poignée de main chaleureuse, toujours prêts à rendre service, les amis d'une loyauté sans surprises, et bien c'est eux. Et lui dans tout ça, c'est le bec et les pieds palmés. Le vilain petit canard, qui jurerait presque sur la photo de famille. Il ne joue pas à l'adolescent en mal de vivre pour autant, il se contente de suivre son bonhomme de chemin, qui de toute évidence n'a rien de parallèle à celui tracé par les Johnson. Autant dire qu'un petit dépeçage n'a pas fait de mal, histoire de donner un bon coup de pied dans la fourmilière. Et à présent, son père est plus facilement irritable qu'une épiderme attaquée par une plaque d’eczéma pendant que sa mère s'amuse à s'acheter une entrée gratuite pour le grand huit psychiatrique, et que son frère délaisse son épée de prince pour mieux jouer des poings. Et Brie dans tout ça, elle savoure le spectacle de sa hauteur vertigineuse, les doigts de pieds en éventail.

croyances. il croit à Dieu autant qu'il croit au père Noël, même chose pour le surnaturel, il croit à la science des statistiques, il croit à la décomposition après la mort, il croit à la faiblesse humaine pour s'enfermer en de tels contes à dormir debout, il croit que les habitants de Glastonbury regardent trop esprits criminels ou autres les experts, il croit que tout les êtres humains ne sont que des dramaturges en puissance, il croit à l'individualisme, et de ce fait il croit d'autant plus à la probabilité croissante du divorce, il croit que le rouge est la meilleure couleur pour habiller une rousse, il croit que sa mère ferait bien mieux de se désintoxiquer de la médecine, il croit en vivre sa vie au jour le jour, il croit que l'esprit humain est un habitacle tortueux empli de sable mouvant, il croit que les centres commerciales ne sont définitivement pas pour lui, il croit que des deux verbes auxiliaires être vaut mieux qu'avoir, il croit qu'il n'a décidément aucune idée ni aspiration persistante concernant son avenir sous toutes les formes qu'il soit, il croit que la générosité est un concept fumeux tant que la réciprocité n'est pas vérifiée, il ne croit pas aux regrets, ni à la rédemption, il croit qu'il a déjà perdu bien assez de temps à détailler tout ça.

peur. la seule chose qu'il peut craindre est l'ennui, lorsque son esprit n'a plus de quoi se distraire et qu'il se retrouve menacé d'implosion. C'est pourquoi il est en permanente mouvance, toujours à s'aventurer à droite à gauche, à s'enquérir d'un divertissement ou à exorciser cette énergie. 40% à 60% des 5,29% enfants ayant fait ami-ami avec le TDAH (déficit de l'attention/hyperactivité) le sont toujours à l'âge adulte, et il a tiré ce gros lot. Diagnostiqué à l'âge de 8 ans, il a refusé la médication dès que sa conscience fut assez développé, détestant l'état second que ses cachets lui imposaient. Cependant, il n'a pas coupé au suivi psychothérapeutique que lui ont imposé ses parents tant qu'il demeurait sous leur toit, d'ici là il compte les jours. Ce trouble est notamment ce qui lui coûte sa réussite scolaire, déjà peu favorisée par son intérêt et sa persévérance. En s'attardant à tourner les pages d'un dictionnaire (ou plus objectivement à faire ami avec google), vous pourrez notamment tomber sur les termes de déficit d'attention, d'impulsivité, de difficulté d'apprentissage, d'agitation, de problème de concentration, d'étourderie, de comportement antisocial, d'hypersensibilité, de désorganisation pour la définir. Ce qui ne définit pas pour autant la personnalité de Danny.

manies. il n'est pas rare de le voir s'exprimer aux travers de statistiques pour appuyer ses propos, ou juste pour exemple. Il a un goût prononcé pour exacerber tout climat de peur, suspicion ou tension qui s'éparpille autour de lui (tout ça pour mieux le tourner en dérision en réalité). Il donne souvent l'impression qu'il n'écoute jamais lorsqu'on lui parle, jusqu'à ce qu'il se manifeste sur un détail superflu. Ses extrémités (mains, tête et pieds) semblent incapable de tenir l'immobilité, tout comme il ne peut guère s'attarder en position assise davantage que le temps d'un repas, ou allongée le temps d'un sommeil réparateur. Il apparaît comme monté sur ressort. Il lui arrive souvent de répondre à une question avant même qu'elle ne soit complètement posé. Une cigarette tient souvent compagnie à ses doigts, si ce n'est pas là seulement du tabac qui la compose. Son passe-temps favori est d'uriner dans les endroits les plus improbables (enfant, il remportait souvent le concours de celui qui pissait le plus loin). Il a une fâcheuse tendance à souvent se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, néanmoins il s'est toujours montré assez inventif pour s'en tirer sans dommages jusqu'à présent. Lorsque la curiosité d'un semblable s'éveille et se manifeste par un certain nombre d’interrogations à son égard, il n'est pas rare qu'il use de caricatures et de fabulations sans chercher à les rendre véritablement crédible.

loisirs. il est de ceux qui se sont déjà essayés à trente-six sports au cours de leur jeunesse, mais qui finissaient immanquablement par délaisser le club au bout de quelques semaines au mieux, au grand dam de ses parents qui avaient payé l'entrée. Se dépenser, jouer en équipe, l'esprit de compétition ; il adore ça pourtant, mais aucune de ces activités n'ont attisé assez longtemps son attention. Rien de surprenant à apprendre donc qu'il est du genre à lancer de multiples projets en même temps, qui l’enthousiasment tous plus les uns que les autres, pour rarement en achever un au final. A côté de ça, il n'a jamais été capable de se poser devant un jeu vidéo, ce genre d'activité le surexcite qui plus est. Concernant la télévision, il ne s'y aventure que rarement, et la musique ne peut se faire qu'en accompagnement d'une autre activité. Le plus souvent, vous retrouverez Danny à s'hasarder le long des rues, ou à élire domicile sur une place en bonne compagnie. Il faut dire qu'il s'entoure assez facilement, et trouve toujours sa place dans un groupe, de son naturel enjoué et facilement accessible. Il a plutôt tendance à se lier avec des compagnons bruyants et exubérants, même si au fond il ne les considère que rarement comme des amis qu'il estime. Sa véritable attention serait davantage happée par ceux plus en retrait, lui apportant un peu de calme malgré eux.

« T'étais où samedi soir au faite ? » Et aussitôt, cette dernière intervention, qui n'avait rien d'innocente il s'en doutait, ne manqua pas de tiquer son attention. Et il ne put dès lors que revenir sur ces quelques pas qu'il venait tout juste de mettre entre son interlocuteur favori et lui. « Juste par curiosité, c'est ça ? » ne put-il s'empêcher de relever, sachant parfaitement ce qui pouvait motiver son interrogation. Il cherchait à savoir s'il avait un alibi pour cette nuit-là. Ou non qui sait, peut-être trouvait-il que la culpabilité lui irait à ravir. Après tout, l'honnêteté était de mise, ils ne s'étaient jamais véritablement appréciés, et n'avaient manqué aucune occasion pour se le faire savoir. Il faut dire qu'il y en avait eu un tas, au vu du prénom commun que leur quotidien partageait, Brie. Ou du moins, avait partagé, car un des bons points de sa sanglante disparition ferait qu'il n'aurait plus à tolérer cet énergumène, si tout allait bien. Il n'avait d'ailleurs jamais compris ce que sa soeur avait pu trouver à cet ami qu'elle s'était dégoté, dont le passe-temps favori résidait à tortiller des fesses dès qu'on lui proposait un truc, et qui ne manquait jamais de s'éterniser en mots dès lors qu'il s'agissait de sa petite personne. D'un autre côté, il ne pouvait pas nier qu'il avait pris un plaisir particulier à jouer de joutes verbales à son attention, certainement pas pour le faire paraître sous son meilleur jour. « Figures-toi que j'étais plutôt occupé, reprit-il enfin en prenant confortablement l'appui de son bras gauche contre ce mur, on ne le soupçonne pas forcément à vue d'oeil mais ça fait quand même une petite trotte jusqu'à la forêt, sans compter que dépecer jusqu'à défigurer un cadavre ça prend pas mal de temps. Et puis il a fallu couvrir mes traces ensuite, et reprendre le chemin de la maison sans me faire remarquer, tu vois. » N'était-ce pas là tout ce qu'il rêvait d'entendre ? Alors que d'autres peut-être, le redoutaient. Une idée plutôt ridicule en somme, n'est ce pas ?

« Comment allez-vous aujourd'hui Danny ? » l'interrogea, d'une grande originalité il fallait dire, son psychothérapeute alors qu'il prenait place comme il le faisait régulièrement depuis presque dix ans maintenant. « Toujours ravi, lorsqu'il s'agit de poser mon derrière sur ce fauteuil. » Le professionnel ne manqua pas de passer outre sa remarque, après tant d'années de suivi, il en avait pris l'habitude. Le garçon tentait au mieux de renouveler ses répliques à mesure que le temps passait, mais au fond c'était toujours plus ou moins la même chose. Il était le premier à savoir que la seule justification à sa présence ici était la détermination de ses parents à le vouloir. Il était bien évidemment plus aisé de travailler avec des patients plus consentant, mais il ne daignait pas lâcher l'affaire pour autant. Il lui fallait juste user d'autres subterfuges verbales pour tenter d'en apprendre plus que ce qu'il consentait à lui dire. Quoique l'inconvénient n'était pas tant qu'il s'évertuait à des économies de salive, au contraire il était plutôt coopératif de ce côté-là, non ce qui posait problème était plutôt le sérieux que ne revêtaient pas ses propos. « Il y a beaucoup d'agitation dans le coin dernièrement. Les meurtres, les disparitions, les rondes de surveillance... tu ne trouves pas ? » Ce dont il tentait de s'enquérir n'était pas tant son point de vue sur ce sujet, mais plutôt si cette effervescence ne portait à ébullition la propre agitation de Danny. « Il faut bien que les voisins s'occupent. » se contenta-t-il de répondre, alors qu'aujourd'hui était de toute évidence un jour où l'heure serait gourmande et paresseuse de le laisser sortir. Il ne tenait déjà plus en place sur son siège, alors que ses pieds tapaient frénétiquement contre le sol, et que ses doigts gauches s'attardaient sur les reliefs de l'accoudoir. « Et tu trouves que c'est une bonne chose ? » renchérit-il aussitôt, non sans attarder toujours longuement son regard sur le jeune homme. « Qu'ils s'encouragent dans cette escalade de paranoïa, d'hostilité ? Que des petits curieux ne cessent d'affluer dans le coin ? » souleva-t-il sans prendre la peine de lui fournir une réponse explicite en conclusion, mais puisque de toute évidence son interlocuteur en attendait davantage de lui, il lui ferait ce plaisir. Enfin, tout est relatif. « C'est un choix de vie comme un autre. »

Les ancêtres Johnson n'auraient de toute évidence pas accordé leur bénédiction à l'escapade que s'offrait cette plantureuse jeune fille dans son lit, cependant leur absence en ce week-end de la Toussaint entraverait grandement leur connaissance en la matière. Exubérante et peu farouche, ne manquant jamais d'y aller de sa petite réflexion, ils avaient rapidement trouvé un consensus charnel plutôt que de s'étendre en conversations. Et ils ne perdaient pas au change, l'accord était sulfureux. Il faut dire qu'il valait mieux qu'ils s'en tiennent au physique, puisque dès lors qu'ils ouvraient la bouche, l'échange virait rapidement en joutes verbales qui ne s'attendrissaient certainement pas avec le temps. Quoiqu'après ça, ils ne manquaient jamais de se rabibocher, en une apothéose bien moins hostile. Il n'y avait donc pas tellement d'ambiguïté concernant leur relation, et ce n'était pas plus mal, car cet affrontement perpétuel ne menait pas à un traitement de faveur enviable au vu de l'estime qu'il lui portait. Mais de toute évidence, ils tombaient d'accord sur le fait qu'ils donnaient une sueur désirable aux draps de l'autre. Seulement dès lors qu'elle abandonna les siens à cet instant, il ne la retint aucunement de mettre les voiles, et l'y aurait même poussé si elle ne l'avait pas fait de sa propre initiative. Et il ne fit l'effort de se redresser que pour refermer cette porte qu'elle avait négligemment laissé entrouverte en partant. C'est à cet instant qu'il l'aperçut, de l'autre côté du couloir, regrettant sans doute ce mauvais timing. A ce qu'il pouvait en juger, il n'était pas le seul à se permettre des invités à la maison pendant que papa et maman s'absentaient, sauf que sa soeur s'offrait de toute évidence une compagnie bien plus chaste en cette amie. Danny n'avait pas manqué de la remarquer, bien que son appartenance demeurait toujours au cercle de connaissances de Brie plutôt que du sien. En tout cas, la rouquine ne devait probablement pas avoir manqué la sortie de cette jeune fille qui venant tout juste de quitter sa chambre, ni l'occasion d'en tirer ses propres conclusions. Et si ce n'était pas le cas, la nudité qu'il affichait au coin de cette porte rattraperait cette négligence. Lui, ne manqua pas de remarquer que de son côté, elle ne semblait plus tellement savoir où se mettre de toute évidence. C'est bien ce qui le poussa à l'interpeller ensuite, d'un sourire mi-amusé aux lèvres. « Tu veux peut-être entrer ? » Et au lieu de refermer cette porte comme l'était initialement son intention, il la repoussa pour mieux lui laisser le chemin libre. Et il patienta, pour une réponse de sa part, non sans se demander ce qui pouvait bien lui traverser l'esprit alors que ses joues se teintaient de rose.

prénom/pseudo : Angie (kimouh). - âge : 20 ans. - célébrité choisie : Iwan Rheon, vous pensez que ça le fait assez pour un petiot de 18 ans ? - votre présence : régulière, si le loup me croque pas d'ici là. - où avez-vous connu le forum : je l'attendais (im)patiemment - le mot de la fin : je vous hais Et je me hais aussi, faudrait que j'apprenne à ne plus jeter de coups d'oeil aux pvs (parce que je suis complètement fan de celui-là ). Et je me dois de dire que ce que vous avez fait du design de furiedheart est divin Mise à part ça, je vous hais toujours autant pour me rendre aussi faible