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 ❝ BUT WHAT WOULD YOU EXPECT WITH A CONSCIENCE SO SMALL ❞

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Blake Stanwyck

Blake Stanwyck

the doctor said my mom should have had an abortion

MESSAGES : 727
PSEUDONYME : midnight wraith, gwennaëlle, gebb
CRÉDITS : midnight wraith

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MessageSujet: ❝ BUT WHAT WOULD YOU EXPECT WITH A CONSCIENCE SO SMALL ❞   ❝ BUT WHAT WOULD YOU EXPECT WITH A CONSCIENCE SO SMALL ❞ Icon_minitimeMar 18 Sep - 21:05

Spoiler:

❝ BUT WHAT WOULD YOU EXPECT WITH A CONSCIENCE SO SMALL ❞ Tumblr_lrusojbw851qcjg3qo1_500
blake wayne stanwyck


Informations générales

nom : stanwyck. prénom : blake (wayne) âge : il fêtera ses 23 ans ce mois-ci. date & lieu de naissance : 27 septembre 1989, glastonbury. statut : célibataire endurci. métier/études : étudiant en journalisme. caractères : curieux, méfiant, méprisant, irrespectueux, égoïste, culotté, imprudent, fouineur, indiscret, narquois, voyeur, extravagant, solitaire, acerbe, insolent, ombrageux. groupes : fools. nature du personnage : inventé.


à savoir sur moi

situation familiale
❝ Les sept premières années de ma vie ressemblaient à un gentil feuilleton télévisé, le genre de truc chiant à mourir qui passe l’après-midi et que personne ne regarde, parce tous les gens qui ont réellement ce qu’on appelle « une vie » ont d’autres chats à fouetter sur ce créneau horaire. Ma vie, jusqu’à mes sept ans, c’était la petite maison dans la prairie. Sans la prairie. Juste la petite maison, avec le grand jardin en friche. J’ai des souvenirs heureux de cette période. Mais les souvenirs sont toujours heureux, pas vrais ? On a toujours l’impression que « c’était mieux avant » et que tout ne fait qu’aller de pis en mal. On se remémore nos précieux souvenirs d’enfants, et on se fait du mal en pensant à quel point c’était bien. J’avais tout ce dont avait besoin un gosse. J’avais un foyer, des parents aimants. Une petite sœur pas trop chiante, pas trop fille. Et puis ma mère est partie. C’est marrant ça aussi : jusqu’à mes sept ans, j’avais une maman - et ce n’est qu’avec son absence qu’elle est devenue ma mère, la grande inconnue de l’équation. Elle est partie, du jour au lendemain. Je me souviens avec précision du dernier repas qu’elle nous a préparé – des pâtes carbonara – du sourire éclatant qu’elle avait quand j’ai réclamé du rab, et je me souviens avec encore plus d’acuité de la mine patibulaire, de mon père, le lendemain. J’avais conscience, à l’époque, que j’étais incapable de tenir les tenants et les aboutissants de la situation à laquelle j’allais avoir affaire, alors j’ai tout stocké dans ma mémoire. Ce n’est qu’avec le recul que j’ai pu comprendre. Comprendre à quel point il avait dû se sentir largué, là, tout d’un coup, avec ses deux gosses auxquels il ne savait pas quoi dire. La vérité, c’était exclu. Il pouvait pas nous dire que notre mère s’ennuyait ici, avec nous, sa famille, et qu’elle s’était cassée. Ça se dit pas, ce genre de trucs. Alors elle était partie faire les courses. C’était la première version. Le premier truc qui lui est passé par la tête, tandis qu’il serrait un post-it partiellement déchiré dans son poing. On a attendu plusieurs années qu’elle revienne des courses, avant de perdre définitivement tout espoir. J’ai été le premier, à le perdre, l’espoir. Ma sœur, Mirany, n’est jamais parvenue à envisager les choses de la même manière que moi – parce qu’elle a pas vu la tête de papa, ce matin-là, ni le bout de papier humide auquel il se raccrochait comme à une bouée de sauvetage qu’il désirait ardemment étriper dans le même temps.

La voilà ma situation familiale. Mes parents sont divorcés (merci le « divorce pour altération définitive du lien conjugal »), ma mère n’a jamais repointé le bout de son nez, on vit notre petit train-train quotidien comme on peut. Mon père s’en est jamais remis vraiment et, certains jours, il peut être difficile à gérer. Mais, dans l’ensemble, on parvient à maintenir les deux-bouts, à nous trois. ❞


croyance
❝ Je crois pas en Dieu, ni aux religions dans leur globalité. C’est dépassé. Les générations actuelles ne se tournent pas vers une entité inconnue prétendument suprême quand elles ont besoin de réconfort. Elles allument l’ordinateur, cherchent leur gourou du Web, allument la radio, saisissent le livret de paroles de leur album favori. Les âmes perdues ne se retrouvent plus à l’église, mais dans des salles de concert, c’est là qu’elles entrent en communion. Dieu est démodé, faut qu’il se fasse à l’idée.

Je crois pas en Dieu. Ni en la musique pour être tout à fait honnête. Y’a ceux qui croient que ce qu’ils voient, mais moi, ce que j’y vois, j’y crois même pas. Les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses. Y’a des gens qui me traitent de grand désillusionné, sans réaliser que c’est pas une insulte. Y’a bien des trucs, des valeurs en lesquelles je crois. Je crois au fric, je crois à la manipulation médiatique, je crois au pouvoir des mots et des images, à la crédulité humaine, je crois que la majorité des représentants de notre espèce est nécessairement stupide, et puisque cette charmante majorité préfère être dirigée par quelqu’un qui lui ressemble, la plupart des hommes de pouvoir sont stupides aussi – et ceux qui ne le sont pas font simplement semblant de l’être. Pour résumer, disons que je crois que l’être humain est le pire parasite que notre planète ait jamais connu, et j’ai que du mépris pour cette espèce, cette vermine qui, je l’espère, est vouée à disparaître. En s’autodétruisant. ❞


loisirs
s'occuper de ses plantes (les arroser, les bichonner, leur parler, leur faire écouter de la musique classique) ✗ cuisiner ✗ insulter des passants, juste pour le plaisir ✗ traîner sur les toits d'immeubles à la sécurité déficiente, balancer des centimes sur les gens qui passent en bas ✗ jouer à call of duty toute la nuit ✗ prendre des photographies, des tas de photographies, de tout : d'inconnus, d'animaux, de préservatifs usagés traînant sur le trottoir, de pigeons, de merdes de chien, de rosée sur des feuilles de géranium, de bijous, de mains, de camarades de classe, de tout, vraiment ✗ suivre les gens, espionner les gens, prendre en note, gribouiller, retenir des informations sur les gens, ces autres qui le fascinent et le débectent à la fois ✗ mettre à jour son blog, sur lequel il publie toutes ses découvertes, photographies à l'appui ✗ se faire tabasser, régulièrement, et rigoler, rigoler à en perdre haleine ✗ se moquer de tout, et de rien ✗ aller au marché, sélectionner des produits frais pour cuisiner. y discuter avec madame weyerman, une vieille dame du coin, avec laquelle il se sent plus d'affinités qu'avec la plupart des gens de son âge ✗

playlist
CHILDISH GAMBINO bonfire ❝ It’s a bonfire, turn the lights out - I’m burnin’ everything you muthafuckas talk about. ❞ DAFT PUNK, derezzed ❝ Y'a une conception populaire de plus en plus répandue de la musique qui veut qu'un bon titre doit avoir de bonnes paroles portées par une belle voix. Daft Punk prouve que c'est des conneries. J'pense que la musique est surtout là pour dire ce qu'elle seule peut dire, t'emmener là où elle seule peut t'emmener ; le reste c'est du facultatif. ❞ GARY JULES, mad world ❝ And I find it kinda funny, I find it kinda sad, the dreams in which I'm dying are the best I've ever had. I find it hard to tell you, I find it hard to take, when people run in circles it's a very, very mad world. ❞ THE CRANBERRIES zombie ❝ What's in your head, in your head, zombie ? ❞ SUM 41 underclass hero ❝ And now I don't believe, ain't got faith in nothing, stand on my own, ain't got sympathy, wasting the youth, while being young and useless - speak for yourself and don't pray for me ❞ CHRIS LAKE & CRAZY RICH stand alone ❝ Don't, speak, you're not that smart, so, please, hype down, hush a minute. Look, now, I cut you off, I cut you off. They say, keep your friends close and your enemies closer, But I'm the rebel type to never do what you're supposed to. ❞

films favoris
DRIVE ❝ Je l'ai vu au cinéma, confortablement lové dans mon siège. Les conditions étaient optimales. Je m'étais trouvé un emplacement avec personne autour de moi dans un rayon de cinq mètres, et il n'y avait personne devant moi, si bien qu'avec un minimum d'effort de persuasion j'arrivais à faire abstraction des autres spectateurs derrière moi, ce qui me permettait de me croire seul, complètement seul. Le pied, en somme. Ce film était magique. De A à Z. Je pourrais vous le décrire, vous expliquer l'effet, mais ça serait ridicule. On n'explique pas la magie. On y assiste, on ouvre grand les yeux, mais on ne cherche pas à la qualifier - ça serait un exercice vain, et donc absurde. C'est con, mais quand quelqu'un me dit qu'il a keaffé Drive, ça me fait de l'effet. Je tique, soudainement, et une lueur se profile au fond des mon regard terne (j'en suis sûre), et puis la personne en question, une fille, immanquablement, glisse le nom de Ryan Gosling suavement, d'un air gourmand, et je m’étends aussi sec. ❞ THE NIGHT OF THE HUNTER ❝ En voilà un autre, de film magique, à voir absolument. Ils n'en font plus, des Robert Mitchum, de nos jours - et c'est bien dommage. C'est un film en noir et blanc, et pourtant la photographie est bien plus impressionnante que celle de la plupart des films actuels. Maintenant, on a tellement de moyens et d'outils et de techniques... On ne sait plus ce qu'on est censés en faire. À l'époque, ils avaient que le noir et blanc, et pourtant t'avais de ces jeux de lumière, c'était juste un truc de malade - on en reverra plus jamais, des jeux de lumière pareil. ❞ SNAKE EYES ❝ Parce que De Palma maîtrise la vue subjective comme personne, et que des plans-séquences pareil ça fait rêver. Parce que l'histoire est cool aussi, et Nicolas Cage est dément dans ce genre de rôle qui lui va toujours à merveille. ❞


Dernière édition par Blake Stanwyck le Sam 22 Sep - 14:45, édité 20 fois
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Blake Stanwyck

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dites-nous en plus sur votre personnage

Sa paume se presse contre le battant de la porte, c’est un geste mécanique qu’il effectue sans y penser, il y a quelque chose de terriblement routinier là-dedans ; cette porte lui est si familière qu’il a presque l’impression que sa main a fini par y laisser sa trace, ses empreintes. Les lieux, il les connaît par cœur. Il entre, referme la porte derrière lui. Soupire. Se hasarde à avancer de deux pas, puis hausse un sourcil, sceptique. Un élément vient briser la routine à laquelle il est habitué. Elle n’est pas là, à l’attendre, sagement, gentiment. « Madame Warwyck ? » lance-t-il à la cantonade, avant de prendre place près du bureau, sur son tabouret attitré. Il attend. Pianote distraitement, du bout des doigts, sur le bureau en chêne, recouvert d’une plaque de verre. « Madame Warwyck ne travaille plus ici. » répond une voix féminine douce et autoritaire à la fois, une voix qu’il ne connait pas. Il pivote sur son tabouret, pour se retrouver face à une femme entre deux âges, au visage sévère et rassurant à la fois. De longs cheveux bruns tombaient en cascade dans son dos, et elle tenait une liasse de papiers administratifs contre sa poitrine. Il y avait quelque chose d’indiciblement maternel en elle. « Elle était là hier, pourtant. Elle n’a rien dit concernant un éventuel départ. » répond-t-il, toujours aussi défiant. « Et il ne vous est pas venu à l’esprit qu’elle gardait peut-être certaines informations personnelles pour elle-même ? » rétorque-t-elle du tac au tac. Rompant l’immobilité qu’elle avait maintenue depuis le début de la conversation, elle se dirige élégamment vers Blake, le contournant afin d’aller prendre place de l’autre côté du bureau. Méticuleusement, elle entreprend de ranger les différents dossiers qu’elle tenait en main. « Nous n’avions aucun secret l’un pour l’autre. » argue le jeune homme avec un de ces rictus sarcastiques dont il avait le secret. Un sourire amusé et équivoque se dessine aussitôt sur le visage de son interlocutrice. Un de ces sourires qui sous-entend bien des choses, et Blake n’est pas sûr de comprendre exactement lesquelles, ce qui le déstabilise bien plus que ce qu'il accepte de laisser paraître. « Vous êtes Blake Stanwyck, c’est bien cela ? » Il hoche la tête en guise de réponse, ne sachant pas s’il devait véritablement être surpris qu’elle le reconnaisse sans l’avoir jamais vu auparavant. « J’imagine qu’elle vous a fait un débriefing… » commente-t-il laconiquement. Cette fois-ci, c’est elle qui hoche la tête de façon presque imperceptible, alors qu’elle est toujours penchée sur ses dossiers, cochant une case par-ci par-là. « En effet. Elle m’a dit deux-trois mots concernant les élèves que je risquais de voir régulièrement. Elle s’est attardée sur votre cas. » Elle relève la tête. « Je vous ai identifié grâce à l’œil au beurre noir. » Elle baisse de nouveaux la tête, continuant de remplir des formulaires. « Je ne vous comprends déjà pas. Ce n’est pas si difficile de faire profil bas. Quel besoin avez-vous de chercher continuellement les ennuis ? » C’est une question rhétorique – elle secoue la tête de droite à gauche, puis relève le regard de ses papiers, croise les mains sur son bureau, détournant définitivement son attention de ces formalités qui attendraient plus tard. Il hausse les épaules. Elle n’est pas Mrs Warwyck, il n’a pas envie de déblatérer avec elle, pas tout de suite en tout cas. « Bon. Qu’est-ce qui s’est passé cette fois-ci ? » soupire-t-elle, ce qui a le don de l’agacer, lui. Elle ne le connait que depuis cinq minutes, et se permet déjà de soupirer ? Qu’est-ce que ça sera dans une demi-heure. « C’est le colonel Moutarde, sous le préau, avec un cutter. » déclame-t-il en soulevant rapidement son tee-shirt, lui laissant à peine le temps d’apercevoir l’entaille superficielle au niveau de son abdomen déjà bien tuméfié. Peu émotive, la jeune femme se contente de pincer les lèvres, gardant ses pensées pour elle-même. Il finit par poser la question qui lui brûle les lèvres. « Alors vous êtes notre nouvelle infirmière ? On reverra plus Mrs Warwyck ? » Elle se lève. « Non, vous ne la verrez plus. Alors autant vous habituer à moi aussi tôt que possible, puisque d’après ce que j’ai compris nous serons amenés à nous recroiser régulièrement. Maintenant veuillez retirer votre tee-shirt que je puisse m’occuper de ça. » Elle se détourne de lui, part farfouiller dans un placard derrière le bureau et en revient avec du désinfectant et des bandages. Il n’a pas retiré le tee-shirt, et se contente de le soulever afin de laisser la plaie apparente. « Ne soyez pas ridicule, retirez-le complètement, il est tâché de toute façon, vous n’allez pas passer le reste de la journée avec – je vous passerai un tee-shirt de rechange après. » Il a l’air presque sauvage, soudainement, tandis qu’il darde son regard terne et obscur vers ses yeux à elle, lumineux et intransigeants. Il a l’air presque mauvais. Mais il hausse les épaules et capitule, retirant son tee-shirt en se maintenant bien de face par rapport à elle. Il sait que ce n’est plus qu’une question de temps, à présent. Il sait que c’est fichu – ça l’était dès le départ. Elle s’approche de lui, et entreprend de cautériser la plaie avec douceur, en relevant les yeux vers son visage quand elle le sent grimacer. « Désolée. » murmure-t-elle. Il hausserait bien les épaules une nouvelle fois, s’il en avait la force. « Je ne suis que l’infirmière, vous savez, et ce n’est pas mon boulot de savoir qui vous a fait ça et pourquoi. Néanmoins vous allez devoir passer au bureau du directeur. Ce n’est vraiment pas normal que ce genre de choses puisse arriver dans une cours de récréation. » Il sourit d’un air ironique, et étouffe de justesse un léger pouffement de rire. Ce que les adultes peuvent être naïfs. Elle repose le coton imbibé de désinfectant, et découpe un bandage avant de l’appliquer sur la peau encore à vif du jeune homme. Elle le contourne alors légèrement afin d'ajuster le pansement, et c’est à ce moment-là qu’elle les aperçoit. Elle n’avait pas été débriefée à ce sujet. Elle déglutit avec difficulté, et continue de lisser le pansement mécaniquement pour camoufler sa gêne, trop ébranlée pour réaliser que ce geste finit par devenir suspect avec le temps. « Je… Vous… » bégaie-t-elle sans trop savoir ce qu’elle doit dire ou faire. Elle veut être professionnelle, mais il y a des sujets délicats qu’elle n’est pas habituée à traiter. « Je suis tombé. Dans des ronces. Plusieurs fois. Je jardine beaucoup. » répond-t-il, bien conscient qu’il s’agit là d’un mensonge éhonté. Mais la seule chose qui serait crédible, en l’occurrence, c’est la vérité, et il n’a pas vraiment envie de la formuler, comme ça, à voix haute – ce n’est d’ailleurs pas nécessaire, tant la vérité est évidente et imprègne l’atmosphère qui est devenue glaciale et étouffante, les deux à la fois. « Je sais reconnaître des traces liées aux ronces quand j’en vois. Je sais aussi reconnaître les marques d’une boucle de ceinture quand j’en vois. Vous devez faire quelque chose, je connais des gens à qui – tenez je vais vous donner un numéro et vous n’ – » « Non merci. » l’interrompt-il violemment en se levant d’un bond, prêt à partir en trombe. Il s’empare violemment de son tee-shirt et l’enfile à la va-vite, laissant la pauvre infirmière plus perdue que jamais. Il n’a pas envie d’entendre ces salades. Il est près de la porte et s’apprête à partir quand, brusquement, il semble se raviser, ou, du moins, se retourne une dernière fois vers elle. « Vous ne savez rien. Vous ne savez rien, de moi, de ma vie, de mon père, de ce qui se passe chez moi. Alors me jugez pas, et jugez pas mon père. Si ça se trouve, je suis un abominable petit connard qui mérite bien pire. Vous savez que dalle. Alors pitié me faites pas chier avec vos discours préfabriqués. Je les connais par cœur et j’en ai rien à foutre. Soyez humaine. Laissez-moi gérer ma vie comme je l’entends, parce que, très franchement, je crois que je suis encore le mieux placé pour accomplir cette basse besogne. Merci encore pour le pansement. » Méprisant et dégoûté à la fois, il claque la porte derrière lui.
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