Il existe certaines choses, et certaines seulement, que Mérida Wood aime à peu près autant qu’elle n’aime sa petite personne. Et l’une de ces choses n’est autre que le simple fait de se faire servir. Quoi de plus délicieux que de voir apparaitre devant soi tout un tas de choses spécialement préparer pour soi par une tierce personne. Beaucoup sont les gens qui ne savent pas apprécier à sa juste valeur un service bien mener, Mérida en fait partie. Pour elle les serveurs et les femmes de chambres existent juste pour faire de sa vie à elle un moment d’exception. Pourquoi apporter plus d’attention qu’il n’en mérite, à quelqu’un qui à vouer sa vie à servir les autres. Soi on sert soi on se fait servir, c’est le Lotto beaucoup joue mais il y a peu de gagnant. Quand elle voyageait pour son pure plaisirs au gré de ses envies et de ses pinceaux elle essayait le plus possible de ne pas dépenser plus d’argent qu’il n’en fallait pour son logement. Mais cette fois elle n’était pas là pour elle, enfin si, quand même sinon elle n’aurait jamais fait le déplacement. Mais son désir de pourrir quelques vies avait été le moteur de son entreprise. Elle avait donc relégué à plus tard ses envies de dépenses vestimentaires et comptais bien utiliser la carte bancaire de son père pour prendre le plus possible ses aises dans sa bonne vielle ville de Glastonbury. A force de harcèlements et de courses poursuites elle avait fini par trouver où son détestable demi-frère avait établi ses cartiers. Ce n’était pas un endroit qu’elle aurait choisi pour elle mais maintenant qu’elle l’avait trouvé elle ne voulait pas le lâcher. En plus comme cet endroit n’était pas son choix personnel elle ne se lassait pas de pondre de nouvelles demandes justes pour le plaisirs de tyranniser les habitantes des lieux. Enfin pas directement la patronne avec qui elle s’efforçait d’être aimable pour atteindre plus facilement sa nièce derrière son dos. Au premier regard elle avait sentit la gentillesse et la naïveté qui émanait de cette grande blonde. Rien pour ça elle avait décréter non seulement la détester mais en plus faire d’elle sa servante personnelle. Pour l’heure elle prenait très bien ses aises. Allongée de toute sa longueur dans son lit elle était on ne peu plus emmitoufler dans sa couette le visage à moitié enfoncé dans un oreiller bien moelleux. Elle profitait de l’obscurité que lui conférait encore pour quelques temps les rideaux. Elle ne s’était pas couchée très tard, mais faire la grasse mâtiné était devenu depuis quelques années une philosophie de vie pour elle. Les meilleures personne se font toujours attendre, rien ou presque dans le monde ne commence à l’heure alors pourquoi devrait elle faire preuve de ponctualité. De plus rien de tel pour le teint qu’une bonne nuit de sommeil, tous les médecins vous le diront. Encore à moitié endormie elle failli ne pas entendre les légers coups qui semblaient être donné à sa porte. « Oui ! Je viens. » Ses paupières s’ouvrirent lentement et elle s’extirpa de son cocon en prenant bien soin de ne pas faire un geste plus brusque que l’autre. Quand elle fut enfin debout elle franchit la distance entre son lit et la porte à la vitesse qu’aurait pris une grand-mère en béquille sous calmant. Elle ouvrit la porte et se posa dans l’embrasure de la porte un air de défit sur son visage chiffonné par le sommeil. « C’est à cette heure-ci que tu arrive ? Je pouvais toujours attendre pour m’habiller pendant que tu te la coule douce ! » Elle lui arracha violemment le panier qui contenait ses vêtements en espérant de toute ses forces que ça la fasse chanceler et renverser son plateau. « Dépêche toi et pose ça là. » lui dit-elle en désignant une table qui faisait face à la fenêtre. « Tu m’as l’air bien mole ce matin, tu as fais des folies de ton corps cette nuit ? » Non pas que la vie de la jeune femme l’intéresse, mais elle n’avait pas fait de folie de son corps alors elle vérifiait qu’elle n’était pas la seule. Mais comment cette grande imbécile aurait elle fait pour seulement penser à s’amuser, ça ne faisait pas partie de ses attributions. « Dit moi Boucle d’Or, tu n’as pas fait de faux pli j’espère ? » cracha-t-elle en secouant énergiquement l’une de ses blouses fraichement repassées.