AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Psychose. -Tamara

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

Psychose. -Tamara Empty
MessageSujet: Psychose. -Tamara   Psychose. -Tamara Icon_minitimeSam 10 Nov - 17:38

De justesse, il s'était invité à l'ultime séance, et pénétrait dans la salle d'ores et déjà obscure, alors que le film commençait tout juste. Il avait de toute évidence manqué le matraquage publicitaire et les bandes-annonces, quel dommage ! Son postérieur ne tarda pas à trouver un fauteuil, il faut dire que le choix était plutôt large, la salle était déserte. Du moins, à une exception près. A croire que ses voisins prenaient très au sérieux les menaces de the wolf, et se privaient de divertissements extérieures dès que la nuit tombait. Autant dire qu'en ces temps hivernales, ils réduisaient conséquemment leur temps de loisirs, et Danny se demandait bien combien de temps la situation allait s'éterniser avant que les petits commerces de Glastonbury n'en prennent un coup. Ça ne l'étonnerait guère que d'ici peu les séances nocturnes du cinéma soient supprimées, au vu de l'influence, si ce n'était pas un hypothétique couvre-feu qui les compromettaient avant ça. Les cinéphiles ne couraient plus les salles, peut-être encore moins pour un film d'horreur, à croire qu'ils avaient d'ores et déjà leur dose d'épouvante dans leur vie de tout les jours et de gore en ces dépeçages. Pourtant, on ne pouvait pas dire que la précédente ambiance d'Halloween ne s'y prêtait pas, lui n'avait guère hésité en tout cas. Le film avait débuté depuis quelques secondes déjà, lorsque le premier cri se fit entendre, ce qui lui provoqua un sourire. Que faisait-il ici, lui l'impatient qui ne savait tenir en place plus de quelques minutes ? On ne pouvait pas dire que le caissier de l'établissement cinématographique l'avait dans ses habitués, ça non. Cependant au même titre que les commerces de la ville étaient désertés une certaine heure passée, les rues en étaient de même, et Glastonbury devenait une ville bien triste et monotone pour se distraire. Déjà qu'avant ça, elle ne s'était jamais révélée être tellement palpitante à ce sujet. Dès lors, il lui fallait bien trouver et se rabattre sur de la distraction virtuelle, et ce film s'y promettait plutôt bien. Seulement bien qu'il s'était laissé tenter, son naturel reprit rapidement le dessus, et ainsi il s'ennuya les trois/quarts du film. Seule la perspective de se tourner davantage les pouces s'il quittait la salle le tint en place. Enfin, une façon de parler, car ses pieds avaient tour à tour trouvé l'appui du siège de devant, pour mieux se replier en tailleur, ou encore prendre leurs aises au sol, si bien qu'il finit la séance à moitié avachi sur les sièges voisins. De même que son attention qui n'avait pu tenir en place, tentant la plupart du temps de se focaliser sur le film, pour finalement s'attarder sur l'agencement de la salle ou encore le programme des prochaines séances. Ce film l'avait tellement captivé, qu'il venait tout juste de s'apercevoir que le générique de fin avait pris place. Mais de toute évidence, le projectionniste devait être occupé à peloter pour en oublier de ré-éclairer la salle. A moins que lui aussi n'ait manqué de céder au sommeil face à tant de divertissement. Ça ne l'empêcha pas pour autant de se redresser et d'avancer en direction de la sortie, tout comme son acolyte fortuite. Il ne tarda d'ailleurs pas à apercevoir une écharpe qu'elle avait oublié sur son passage, et se saisit de l'occasion pour l'interpeller. « Eh Cendrillon, tu as oublié ton écharpe. » lâcha-t-il à son intention, alors qu'elle était en chemin pour la sortie. Et comme il s'en doutait, ce fut bien le visage de Tamara auquel il se retrouva confronté une fois qu'elle fit volte-face. « Ce serait dommage par les temps qui courent. » ajouta-t-il, en faisant bien évidemment référence au froid qui faisait doucement son nid en cette saison. Et sur ce, il se chargea d'anéantir les quelques mètres qui les séparaient, sans pour autant prendre l'initiative de lui tendre son bien lorsqu'il parvint à sa hauteur. « Un petit film d'horreur alors hein, à croire que t'aimes te faire des frayeurs. Même pas une comédie pour te dépayser ? » commenta-t-il tout naturellement, sans chercher à volontairement la titiller de ses remarques. Certes, il aurait pu seulement faire référence à ces massacres morbides qui ponctuaient le quotidien de Glastonbury, seulement il savait de source sûre qu'à côté de ça la demoiselle s'était dotée d'un quotidien familial des plus assassins, qui s'il n'avait pas véritablement attrait à un film d'horreur, n'envierait rien à une dose cauchemardesque. Alors oui, il aurait supposé qu'elle aurait été de celle qui se serait changer les idées aux travers de bons fous rires, ou même d'une comédie romantique. Même s'il se doutait que la Cendrillon des temps modernes ne tarderait pas à trouver chaussure à son pied, si un jour elle se décidait enfin à planter son talon au derrière de ce semblant d'oncle.
Revenir en haut Aller en bas
Tamara Rosewood

Tamara Rosewood

ON THE BOULEVARD
OF BROKEN DREAMS

Psychose. -Tamara Tumblr_m3o0z9nMkD1qdqqiao7_250

MESSAGES : 1018
PSEUDONYME : filanta (mathie)
DOUBLE-COMPTE : liam abshire
CRÉDITS : fluorescent - tumblr
ÉTUDES/MÉTIER : hôtesse d'accueil au Glastonbury hills CC
STATUT : célibataire
QUARTIER : South Glastonbury

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Non
FRIENDS OR NOT:

Psychose. -Tamara Empty
MessageSujet: Re: Psychose. -Tamara   Psychose. -Tamara Icon_minitimeDim 18 Nov - 10:06


DANNY & TAMARA
« psychose. »


Après une énième prise de tête avec sa tante, parce qu'elle ne s'était pas occupé d'étendre le linge dès qu'elle était arrivée à la maison, Tamara avait prit la décision de quitter la maison pour le reste de la soirée. Celui que l'on appelait The Wolf lui semblait bien moins effrayant que cette demeure où tout lui donnait la nausée. Elle resserra son écharpe autour de son cou alors qu'un vent plutôt froid venait lui piquer le visage. Ses mains à l'abri dans les poches de sa veste, elle avançait à grandes enjambées, le regard fixé sur le trottoir qu'elle foulait, un peu coupée du monde. D'instinct, elle marcha jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche. Elle ralentit le pas en arrivant à sa hauteur, hésitante. Devait-elle se contenter de faire un petit tour dehors, loin de cette maison de malheur, avant d'y retourner pour se mettre au chaud, ou devait-elle prolonger ce moment de répit ? La décision fut finalement plus facile à prendre que prévu. Elle alla s'asseoir sous l'abri bus, n'ayant plus que quelques minutes à attendre avant que le prochain n'arrive et ne la conduise en centre-ville. Une fois rendue sur place, son regard fut attiré par l'illumination clignotante du cinéma, à plusieurs mètres de là, sur sa gauche. Pourquoi pas. Elle s'en approcha rapidement, se persuadant que ce serait une excellente solution. Elle serait au chaud à l'intérieur et le film l'empêcherait de réfléchir à quoi que ce soit. Exactement ce qu'il lui fallait. Arrivée au guichet, elle demanda quels étaient les prochains films qui allaient commencer. Elle dû alors trancher entre un film d'horreur et un pseudo film d'auteur. N'ayant pas envie de se torturer les méninges, elle opta pour le premier. La distraction serait parfaite.

Cornet de pop-corn calé sur ses cuisses, Tamara avait le nez levé vers l'immense écran, grignotant un à un les petits bouts sucrés de maïs, laissant son esprit s'échapper. Concentrée sur le film, elle en oublia tout le reste et ne prit même pas la peine de regarder si la salle était bien remplie ou, au contraire, plutôt déserte. Elle sursauta même quelques fois, plus sous l'effet de surprise que par peur. Ce film était un de ces navets, vu vu et revu par des centaines de réalisateurs, avec les mêmes effets spéciaux douteux et le casting qui laissait à désirer. Mais qu'importe, pour ce soir, ça lui convenait. Lorsque le générique commença elle poussa un long soupire d'aise et de frustration à la fois. L'idée de devoir rentrer lui nouait la gorge. Mais après ce qu'elle venait de voir... Son imagination était trop fertile pour lui donner envie de trainer dans les rues à cette heure-ci, vu ce qui rôdait dans la ville ces derniers temps. Il était plus raisonnable de rentrer, oui. Elle se leva et, la tête ailleurs, oublia de récupérer son écharpe, dont la couleur ne ressortait pas dans l'obscurité de la salle. Mais à peine avait-elle fait quelques pas, regagnant la sortie, qu'une voix l'interpella. « Eh Cendrillon, tu as oublié ton écharpe. » La main qu'elle porta à son cou et l'absence de tissu lui fit comprendre qu'on s'adressait très certainement à elle. Nullement alertée par le propriétaire de cette voix, c'est confiante qu'elle s'arrêta et pivota pour aller récupérer l'écharpe. Mais en reconnaissant le visage de l'opportun, elle se figea. Son visage blêmit l'espace de quelques secondes avant de s'assombrir, sourcils froncés et lèvres pincées. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Méfiante, elle aurait été d'avis de prendre ses jambes à son cou et tant pis s'il elle attrapait une vilaine angine. Mais, sage, elle resta plantée là, le toisant. « Ce serait dommage par les temps qui courent. » Tout en lui n'inspirait que crainte. Ce garçon n'était pas net, elle l'avait vite comprit alors qu'elle avait réalisé qu'il passait son temps à la suivre et à l'observer. D'ailleurs, sa présence, ici, ce soir... était-elle due au hasard ? Tamara avait quelques doutes sur la question. Sans un mot et sans le quitter du regard, elle attrapa brusquement son écharpe, la lui arrachant des mains et la serrant fort entre ses doigts, peu à l'aise.

« Un petit film d'horreur alors hein, à croire que t'aimes te faire des frayeurs. Même pas une comédie pour te dépayser ? » Plait-il ? Elle écarquilla les yeux sous l'effet de surprise, avant de les plisser, mécontente. Elle n'aimait pas sa façon de sous-entendre certaines choses. Mais alors, vraiment pas. Sèchement, elle répondit : « Mêle toi de tes affaires. » Elle aurait pu faire demi-tour désormais et quitter cet endroit, mettre une distance entre elle et ce détraqué. Mais elle n'y arrivait pas. La salle était déserte et les lumières toujours éteintes. La simple idée de lui tourner le dos lui glaçait le sang. Elle aurait voulu qu'il passe devant, qu'il s'éloigne d'elle, mais il restait planté là, à la fixer. Incroyablement nerveuse, elle ne savait plus trop comment se tenir et le film qu'elle venait de voir ne l'aidait pas vraiment à relativiser. Sans trop réfléchir, elle reprit finalement la parole. « Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? Ta maman te laisse sortir tout seul ? » Consciente qu'il était bien plus jeune qu'elle, Tamara ne cherchait pas vraiment à le narguer. Juste à lui passer l'envie de discuter plus longtemps avec elle. Et s'il pouvait l'oublier au passage, elle ne pourrait que lui être reconnaissante. Mille fois reconnaissante ! Et elle rageait, se trouvant bien stupide d'être aussi tendue face à lui. C'est qu'il avait cette façon de regarder qui lui faisait froid dans le dos. Il était.. dérangeant.
Revenir en haut Aller en bas
Danny Johnson

Danny Johnson

MESSAGES : 366
PSEUDONYME : Angie
CRÉDITS : pawn shop blues, fyiwanrheon tumblr ∞ nothing else matters
ÉTUDES/MÉTIER : student
STATUT : single
QUARTIER : (glastonbury buckingham) with his folks

PARTY IN THE WOOD
Disponible pour rp: Oui
FRIENDS OR NOT:

Psychose. -Tamara Empty
MessageSujet: Re: Psychose. -Tamara   Psychose. -Tamara Icon_minitimeLun 26 Nov - 16:27

Lorsqu'elle lui fit face, Danny ne manqua pas d'accueillir avec un sourire l'enthousiasme apparent de la jeune femme, alors que de toute évidence elle était ravie que le hasard les ait réuni dans cette même salle, et ne souhaiterait probablement pour rien au monde être ailleurs qu'ici. Son expression faciale ne faisait aucun doute en tout cas, ses sourcils froncés comme ses lèvres pincées n'avaient aucun scrupule à le lui témoigner. A moins qu'il l'ait prise au dépourvu, seulement passé la surprise, elle ne feinta en rien une expression cordiale à lui adresser. Le caractère de la demoiselle l'amusait, le distrayait alors qu'elle cherchait à le toiser. Il appréciait d'autant plus les échanges avec cette jolie blonde, qu'elle avait une facilité déconcertante à prendre la mouche dès qu'il ouvrait la bouche. Et lorsqu'elle reprit son dû d'un geste sec, son sourire ne manqua pas de prendre davantage ses aises sur ses lèvres. Décidément, elle avait le tempérament qui plaisait, et n'en déplaise à Tamara, c'était bien là ce qui le poussait d'autant plus à s'intéresser à son cas. Ça, et le quotidien palpitant qu'elle s'était dégotée. Il ne comptait plus le nombre de fois où il s'était distrait de l'autre côté de la rue, à apercevoir sans difficultés les allers-et-venues mouvementés de la maison Rosewood, les éclats de voix qui parfois se faisaient entendre jusqu'à l'autre bout de la rue, ou encore l'intervention des autorités pour tenter de remédier à ce désordre ambiant. Le quotidien de cette jeune femme aurait presque des allures de tv show avec un tel lot de dramas, et c'est pourquoi il ne se privait certainement pas de distraire le spectateur qu'il était. Et ce qui sans détour l'intriguait le plus à son sujet, était ce qui pouvait bien la pousser à se restreindre à une telle vie de famille. A condition qu'elle lui déplaisait réellement, peut-être qu'au fond elle redoutait le calme plat d'un studio rien qu'à elle sans même en avoir conscience. Ou alors était-ce le désespoir, de se raccrocher à un semblant de famille qui n'existait pas. Ou encore une affection particulière à être vue comme la pauvre orpheline dotée d'un tonton et tata effroyables, pour mieux se rengorger de toute l'attention, compassion que ça lui valait du voisinage. Car à son sens, si vraiment chacune de ses fibres corporelles aspiraient plus que tout à foutre le camp de sa maison, absolument rien n'aurait pu entraver ce désir, quitte à dormir sous les ponts. Du moins, lui n'aurait pas manquer de s'y résoudre. Voilà pourquoi, qu'elle s'attarde en un tel misérabilisme l'intriguait, et chaque opportunité était bonne à saisir pour s'en enquérir. Et lorsqu'enfin elle fit entendre sa voix, là encore ce ne fut pas non plus pour déplaire à Danny. « Je devrais me mêler de mes affaires, mais toi non ? » commenta-t-il d'un ton amusé, alors que les traits de son visage ne faisaient aucun doute. Elle aurait pu en douter, mais il n'avait pourtant rien de volontairement moqueur et vil. Et sans se faire davantage désirer, il écarta les bras et désigna l'espace qui les entourait pour toute justification à sa présence ici. Il n'y avait à sa connaissance qu'un seul motif à se trouver dans une salle de cinéma. Bien sûr, il se doutait bien que sa question ne se résuma pas à un aspect aussi bêta, et cherchait plutôt à s'enquérir de sa sortie à une heure si tardive. Et avant tout, à le braver avec moquerie. L'idée lui vint d'ailleurs en tête, qu'elle devrait trouver le loisir de copiner avec Mérida, alors qu'elle aussi ne manquait jamais une occasion de le railler de ses 18 ans. « C'est une invitation implicite pour escompter raccompagner le gosse sain et sauf jusqu'à la porte de papa et maman ? » Il était prêt à parier qu'elle ne se souciait que peu que le supposé wolf qui sévissait dans leur cher Glastonbury ne s'en prenne à lui sur le chemin du retour, bien qu'en temps normal elle aurait pu s'inquiéter du sort de plus jeune qu'elle, le concernant son âge ne devait pas suffire pour un quelconque soucis face à la sympathie qu'il semblait lui inspirer. Et de toute évidence, il ne s'attelait en rien à atteindre ses bonnes grâces. « Je m’inquiéterais plutôt pour toi non, les meurtres n'ont bien touché que les femmes jusqu'à présent ? Qu'est ce qui te rend si peu soucieuse à une heure pareille, juste l'habitude de t'épanouir dans les ennuis ? » ne manqua-t-il pas de remarquer, sans pour autant avoir pour but premier de lui causer un quelconque effroi ou de défier son courroux. Son propos résumait seulement ce qui n'avait pas manqué de l'intriguer, peut-être sous une forme quelque peu douteuse, certes.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Psychose. -Tamara Empty
MessageSujet: Re: Psychose. -Tamara   Psychose. -Tamara Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Psychose. -Tamara

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: CITY CENTRE :: my life, your entertainment-