◮ nom : Hammond. Assez courant comme nom, Bonnie le tient de son père dont elle ne sait rien. Sauf ce nom. Elle a longtemps voulu changer pour prendre celui de sa mère, mais elle n'a jamais engagé les démarches nécessaires.
◮ prénom : Bonnie, oui comme la compagne de Clyde. Sa mère a longtemps été admirative de cette criminelle et a souhaité lui rendre hommage en attribuant ce prénom à sa fille. Rae, son second prénom vient de son grand-père, prénommé Ray, que sa mère adorait et auquel elle vouait un véritable culte.
◮ âge : Vingt-quatre ans, ce qui est assez jeune seulement Bonnie n'aime pas le fait de vieillir et son âge lui pose un véritable problème. Elle souhaite profiter au maximum de sa vie cependant le temps lui file entre les mains et elle est effrayée par le fait de ne pas avoir assez vécu.
◮ date & lieu de naissance : le 13 décembre 1988 à Londres. Le fait d'être née un vendredi 13 n'a jamais dérangé Bonnie qui ne saurait dire si ce jour est un signe de malheur ou au contraire, synonyme de bonheur. Elle est née à Londres, ville dans laquelle elle a toujours vécu, jusqu'à son déménagement pour Glastonbury qui semblait largement plus paisible, du moins, c'est ce que pensait Bonnie.
◮ statut : Célibataire. Peut-être est-ce sa tendance à vouloir tout contrôler qui fait fuir les prétendants que Bonnie peut avoir. Sa beauté les attire comme des aimants mais sous cette apparence se cache une compagne difficilement supportable pour la gente masculine. Ce qui n'est pas forcément sans lui déplaire, les relations longue durée ne la tentent pas plus que ça et une nuit lui suffit.
◮ métier/études : Maître nageuse. Malgré une apparence irréprochable, Bonnie est une personne très sportive qui a appris à nager très tôt. Aujourd'hui, elle travaille au country club de Glastonbury et prend parfois la liberté d'investir le bassin pour effectuer quelques kilomètres de nage. Malgré tout, elle a dans sa poche une formation d'esthéticienne et pourrait tout à fait vouloir obtenir un emploi plus stable au spa de la ville.
◮ caractères : calme sportive minutieuse séductrice rancunière courageuse impulsive naturelle discrète déterminée protectrice patiente délurée moqueuse bavarde secrète.
◮ groupes : fighters. ◮ nature du personnage : poste vacant.

◮ croyances : Ce qu'il faut surtout se demander dans le cas de Bonnie, c'est ce en quoi elle ne croit pas. Tout d'abord, elle n'a jamais cru en Dieu. Elle n'a pas reçu l'éducation adéquate. Elle ne croit pas non plus au destin, cette autre figure de Dieu qui contrôlerait les vies. Si le personnage de Dieu lui semblait trop précis, le destin, quant à lui, est beaucoup trop vaguement défini pour qu'elle y accorde du crédit. Elle croit parfaitement au hasard, les coïncidences seraient l’œuvre du destin selon elle et donc par définition, le hasard s'y oppose. En revanche, Bonnie croit en l'amour et aux âmes sœurs, bien que jamais, elle ne le reconnaîtra. Elle croit aussi au surnaturel et accorde du crédit aux dires des journaux à propos des évènements tragiques qui se déroulent à Glastonbury. Elle ne se prononce cependant pas au sujet de l'identité du coupable surnommé The Wolf.

◮ loisirs : Bonnie est une personne sportive, elle pratique ainsi la natation et il lui arrive aussi de courir à ses heures perdues. Elle a longtemps pratiqué la boxe et est ainsi assez douée lorsqu'il s'agit de bagarre, et a fait partie de l'équipe de baseball tout au long de ses études. Ainsi, il lui arrive assez souvent d'aller voir des matchs de baseball dont elle conserve précieusement les billets qui s'ajoute à sa désormais longue collection. Elle est aussi passionnée de lecture et aime se plonger dans les classiques anglais comme français ou américains, elle a même déjà été à une réunion d'un club de lecture mais voyant que la moyenne d'âge était de soixante ans, elle n'y est pas retournée par la suite. Elle aime aussi le cinéma et s'y rend souvent, surtout pour s'empiffrer de popcorns. Auparavant friande de balades dans les bois, elle s'abstient ces derniers temps à cause des drames qui se déroulent à Glastonbury.

◮ déceptions : La première grande déception de Bonnie, c'est le Père-Noël. En effet, la découverte de l'inexistence de ce grand monsieur vêtu de rouge a longtemps traumatisé la petite fille qu'elle était alors. Le fait est que c'était l'une des figures paternelles en laquelle elle avait confiance ce qui fut un véritable drame. L'autre grande déception dans sa vie fut de découvrir qu'à l'inverse de nombreux enfants, elle n'avait pas de papa. Comprendre qu'elle ne pourrait jamais aller voir un match de baseball avec son père, qu'elle n'irait jamais se balader avec lui fut quelque chose de très difficile pour elle à accepter, ce qui l'a notamment rendue rebelle durant l'adolescence. Enfin, sa plus grande déception reste de n'avoir rien pu faire pour aider sa mère, pour la sauver du mal qui la rongeait de l'intérieur.

◮ peurs : Bonnie a longtemps eu peur du noir, enfant et même plus vieille. Elle a appris à contourner cette phobie avec l'aide de sa mère qui, au fur et à mesure lui a montré qu'il ne s'agissait que d'une peur irrationnelle. Une autre peur que Bonnie a, c'est de mourir. La mort est quelque chose qui lui est totalement inconnu et qu'elle ne pourrait anticiper, ce qui est très difficile à accepter pour une personne aussi perfectionniste et avide de contrôle que Bonnie. Il lui est difficile de savoir que justement, elle ne saura pas quand ni comment elle décèdera. Elle ne saura pas non plus ce qu'il lui arrivera et ce qu'elle deviendra et cela la rend dingue. La souffrance ne l'effraie pas tellement, c'est plutôt le fait de ne pas savoir comment réagir qui l'angoisse. Apprendre la mort de quelqu'un est une chose insupportable pour elle, notamment parce qu'elle aimerait énormément l'éviter mais qu'elle ne peut rien contre ce phénomène qu'est la mort. Voir la mort se dérouler sous son nez serait un véritable supplice, une torture pour Bonnie.

◮ manies : Bonnie s'est longtemps rongé les ongles. Elle a appris progressivement à arrêter, notamment en mettant régulièrement du vernis sur ses ongles, mais désormais, elle a un autre tic insupportable : mâcher des chewing-gums. Comme toute maniaque qui se respecte, la jeune femme replace sans cesse les objets de travers, nettoie les tâches et range les choses à leur place. Heureusement qu'elle sait se tenir et qu'elle ne fait ça que chez elle ou bien le plus discrètement possible. Depuis toujours, elle a l'habitude de mettre une touche de parfum derrière son oreille droite le matin, ce qu'elle tient de sa mère qui le faisait elle-même en se préparant. Bonnie a aussi la manie de jouer avec les bijoux qu'elle porte lorsqu'elle est stressée ou embarrassée. Elle touche ses bagues, tripote ses boucles d'oreilles, joue avec ses colliers et ne peut se contrôler. Enfin, elle garde aussi précieusement ses billets de matches et de nombreux albums remplis photos qui retrace la totalité de sa vie et de celle de sa mère.

prénom/pseudo : Tainted Love. - âge : 18 365 ans et toutes mes dents. - célébrité choisie : Gemma Arterton. - votre présence : 4 à 5 jours/semaine. - où avez-vous connu le forum : Par partenariats. - le mot de la fin : ici.

❝ Je me souviens, j'étais assise dans la ligne du milieu, près de la fenêtre. Il y avait un beau soleil et je voyais les branches plier sous le poids léger du vent. Dans le parc qui faisait face à l'école, deux filles qui étaient dans mon école faisaient de la balançoire à un rythme lent. Je devais paraître un peu distraite puisque l'institutrice m'interpella d'un ton sec : « Dis donc, Bonnie on ne te dérange pas ? » Devant les nombreux regards curieux posés sur moi, je me souviens avoir rougi et avoir souhaiter me cacher sous mon petit bureau. Alors que j'envisageais de lâcher une petite phrase d'excuses, mademoiselle Freeman avait enchaîné. « Du coup, c'est ton tour, dis nous quels métiers font tes parents. » D'une voix timide, j'avais expliqué que maman était cuisinière, comme elle me l'avait raconté quelques jours plus tôt, lors d'un de mes accès de curiosité, comme en ont tous les enfants de six ans. Me taisant, l'institutrice avait demandé : « Et ton papa alors ? » J'avais longtemps gardé le silence parce que je ne savais que dire. Il n'y avait rien à dire, pas de réponse à cette question. Une nouvelle fois, toutes les têtes s'étaient tournées vers moi avec une pointe de curiosité malsaine dans le regard, comme si j'étais un peu une bête de foire. La maîtresse me regardait avec insistance, attendant la moindre réaction de ma part sans avoir visiblement envie de me laisser tranquille. « Je ne sais pas. » furent finalement les mots qui sortirent de ma bouche encore innocente à l'époque. Mademoiselle Freeman avait relevé les sourcils et avait lâché méchamment « Et bien, à six ans, il serait peut-être temps de savoir quel métier fait papa, mademoiselle Hammond ! » Et elle avait souri, montrant ses dents blanches avec une sorte de sadisme à l'idée de ridiculiser l'une de ses élèves. Mes camarades s'étaient bien entendu tous mis à rire à gorges déployées, comme si c'était la blague de l'année. Encore une fois, j'aurais souhaité me cacher sous ma table, voire sous le carrelage de la salle. J'aurais voulu me téléporter loin, disparaître, aller jouer calmement avec ces deux fillettes, dans le parc. Sauf que j'étais restée tétanisée sur ma chaise, incapable de faire le moindre geste. Je n'avais pas pleuré, du moins, pas devant la maîtresse et les autres. Le soir, dans mon lit j'avais laissé échapper quelques larmes que ma mère n'avait pas entendues.
Le lendemain, j'étais retournée en classe, en faisant semblant d'avoir totalement oublié cet évènement fâcheux. Je n'avais cherché d'ennuis à personne, comme d'habitude, j'étais restée dans mon coin, sous l'arbre, en face du parc avec la volonté de m'échapper pour traverser la rue et me réfugier sur les planches de bois suspendues aux cordes qui formaient les balançoires. Lorsque j'étais entrée en classe, j'avais entendu murmurer derrière moi, puis glousser. Je ne m'étais pas retournée, je n'avais pas répondu, j'avais simplement ignoré mes adorables compagnons de classe. Puis, l'un d'entre eux, un garçon un peu plus grand que la moyenne de la classe m'avait souri et m'avait calmement dit : « Comment ça se fait que tu ne connaisses pas le métier de ton père ? Soit il ne travaille pas, soit il ne t'aimait tellement pas, qu'il est partit. » Je ne saurais dire quelles pensées m'ont traversée l'esprit. Un sentiment de haine, principalement, je suppose puisque je l'ai frappé. Je lui ai donné un coup de poing en plein dans le nez qui s'était mis à saigner abondamment. Le gros dur avait commencé à pleurer si bien que j'avais écopé d'une punition assez lourde. Ma mère avait été convoquée et j'avais catégoriquement refuser d'expliquer devant le proviseur la raison de mon acte. Et il est resté inconnu pour ma mère pendant longtemps. ❞

DIX ANS PLUS TARD

❝ Il faisait froid et il y avait une forte odeur de renfermé. Je passais devant la réceptionniste sans m'arrêter, lui adressant un vague signe de tête. Elle avait le téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule, les deux mains prises par le limage de ses ongles qu'elle s'appliquait à faire. Elle parlait d'un type qu'elle avait rencontré quelque temps plus tôt qui lui avait proposé d'aller boire un café mais qui ne l'avait pas invitée pour autant, ce qui semblait l'outrager. Enfin, le stéréotype même de la secrétaire stupide. Elle me connaissait c'est pourquoi elle ne m'avait pas interpelée. Je montais les deux étages à pieds, mâchant tranquillement et silencieusement mon chewing-gum. J'atteignais enfin le couloir puis frappant à la troisième porte sur la gauche, je passais ma tête par l'ouverture de la porte. « Et bien, ma puce, ça fait longtemps que tu n'es pas venue me rendre visite. » me dit aussitôt ma mère. Je fus à la fois contente de voir qu'elle se souvenait de moi mais déçue de constater que ses souvenirs n'allaient pas plus loin que la veille. « Mais si maman, je suis venue hier. Je t'ai apporté des cookies que j'ai fais moi-même. » Elle prit le temps de se souvenir et reprit : « Ah oui, c'est vrai. Tu es là tôt, aujourd'hui, quelque chose ne va pas ? » ; « Non, rien, j'avais très envie de venir te voir. » Elle me fit un petit sourire et se redressa dans son lit. « En réalité, je voulais te parler de quelque chose. Je ne sais pas si tu te souviens de ma convocation chez le directeur, à l'école primaire... elle me coupa : « Bien sur que je m'en souviens ! Tu avais mis une de ces poires à un garçon de ta classe ! » Je souris en voyant qu'elle s'en amusait. « Tu n'avais pas voulu me dire ce qu'il s'était passé... » ; « Je sais. J'ai envie de te le dire aujourd'hui. » Devant son silence et son air intéressé, je repris : « Il s'était moqué de moi. La veille, la maîtresse voulait connaître le métier de mon père et je n'ai pas su répondre et, le lendemain, ce garçon s'est moqué de moi. Il a dit que mon père ne m'aimait pas et c'est pour ça qu'il était parti. » Ma mère avait baissé les yeux et ses mains s'agitaient nerveusement sous le drap qui les recouvrait. « Dis moi quelque chose sur lui. N'importe quoi. » Elle releva ses yeux vitreux vers moi et répondit d'une voix monotone : « Je l'aimais mais ça n'a pas suffit. Je n'étais pas assez bien pour lui. » Et elle s'était mise à tout me raconter, sa mémoire lui laissant le répit de pouvoir revenir dans ses folles années de jeunesse. Elle s'était finalement mise à sourire en repensant à cette jeunesse qui lui échappait, aujourd'hui, la plupart du temps. Elle semblait si heureuse en cet instant que c'est l'une des principales images que je garderai d'elle, par la suite, oubliant volontairement la souffrance physique et morale qui avait suivi, les années d'après. Quand elle eut fini elle s'affala dans son lit au dossier pratiquement à la verticale en soupirant. « C'était si merveilleux... mais il avait une femme et une réputation à tenir. » ; « Merci maman. » Elle releva la tête vers moi et je vis que son regard avait changé, qu'il était devenu hagard et vide. Pourtant elle afficha malgré tout un sourire poli. « Oh, je ne vois pas pourquoi mais je vous en prie, ma demoiselle. Vous savez que vous ressemblez beaucoup à ma fille ? Vous devez avoir le même âge qu'elle ! » elle s'arrêta, sembla réfléchir un instant puis ses yeux inquisiteurs se posèrent sur moi avec une sorte de préoccupation dans le fond de leurs pupilles. « Pardon, mais qui êtes-vous ? » J'avais beau commencé à y être habituée, les larmes me brûlèrent les yeux tandis que je luttais pour qu'elles restent au fin fond de mes globes oculaires. Affichant un sourire sincère mais tremblant, je fis longuement la conversation à cette femme qui ne reconnaissait même plus sa propre fille. ❞

TROIS ANS PLUS TARD

❝ Ca fait un mois et demi que maman est partie. Elle n'avait même pas passé la soixantaine et pourtant, quelque chose me disait que c'était mieux ainsi, qu'elle-même serait plus heureuse désormais. Je ne pourrais cacher que ce n'est pas évident. J'ai été incapable de trier ses affaires alors j'ai décidé de louer un garde-meuble pour tout y entreposer. J'avais déjà fait des recherches pour m'éloigner un peu de Londres et prendre du recul et voir d'autres choses. Je comptais partir m'installer à Glastonbury, ville natale de mon grand-père, pour décompresser. J'avais de moins en moins le sourire en restant à Londres où je revoyais ma mère à chaque coin de rue et je perdais un peu de mon excitation naturelle. Je m'étais déjà rendue sur place et j'avais trouvé les regards des habitants assez insistants, peut-être à cause de mon style vestimentaire, un peu trop à la mode pour eux. Ou peut-être trop féminin dans un monde où la femme perdait de son importance. Je me rendais compte, au fur et à mesure, que j'étais un peu traitée comme une écervelée à cause des talons aiguilles que je portais. Certes, j'aimais bien me faire passer pour une idiote, c'était un moyen de se forger une carapace solide, seulement, je commençais à en avoir assez d'être vue comme un objet et de ne pas avoir des droits que les hommes, eux, avaient. C'est en allant louer le garde-meuble que cette constatation m'avait paru flagrante. Il y avait ce type qui attendait dans la rue d'en face et qui, lorsque je suis sortie, m'a sifflée. Voyant que je ne lui jetais même pas un regard, il était descendu de voiture pour venir m'aborder. « Et bien, ma jolie. Je t'ai fait un compliment, il me semble. » Relevant les sourcils, je ne pus que sourire devant ce type qui me dépassait d'une tête et demie mais qui semblait aussi intelligent que le premier garçon que j'avais frappé, à six ans. Puis, dans un geste totalement spontané, je me retournais pour chercher un quelconque animal derrière moi. « Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » ; « Oh, c'est à moi que vous parlez ? Premièrement, on ne se connait pas, vous devriez donc me vouvoyer, c'est à dire me dire vous si ce n'est pas clair. Ensuite, quand on siffle, pour moi, c'est quand on s'adresse à un animal, or je n'en suis pas un. » Il éclata de rire et lâcha sûrement sans réfléchir : « Pourtant, tu as l'air d'une bonne chienne en chaleur, ma grande. » Et de nouveau, il se remit à pouffer d'un rire débile. Sans trop savoir ce qui me passait par la tête, je lui choppais le bras pour le lui mordre avec force, jusqu'au sang. Il hurla, me repoussa et avant qu'il ne puisse m'attraper, je lui enfonçais mon talon droit de huit centimètres dans les bijoux de famille. « Une chienne qui a surtout la rage contre les abrutis comme toi. » Cette scène me fit repenser à ce qu'avait vécu ma mère notamment avec mon père et les hommes en général. Elle avait beau souffrir d’Alzheimer, j'avais vu un nombre important d'hommes défiler à la maison, et à chaque fois, ça se terminait par une crise durant laquelle ma mère s'enfermait dans sa chambre pendant une journée entière, et encore c'était dans le meilleur des cas. Mon père avait été le début de la chute libre vers le monde des salauds, avec un atterrissage meurtrier qui l'avait finalement incitée à ne plus voir personne, sauf moi. Plus jeune, on ne se rend pas compte du mal que peuvent avoir les femmes à vivre dans le monde moderne mais j'ouvrais de plus en plus les yeux sur la condition féminine qui me révoltait et m'aurait donné assez de rage pour faire du mal à tous les hommes ingrats et machos de l'univers. ❞