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 Come back home * Jet

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Mérida Wood

Mérida Wood

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MessageSujet: Come back home * Jet   Come back home * Jet Icon_minitimeMer 26 Sep - 18:57


Assise en tailleur sur sa banquette, son bloc de dessin sur les genoux, rien n’aurait pu la sortir de sa rêverie ni les bavardages des autres clients, ni le murmure de la ville qu’on distinguait en bruit de fond. Son crayon se baladait tranquillement sur son bloc laissant y apparaitre des petits traits. On pouvait y distinguer vaguement par ci par là l’esquisse d’une bouche, l’ombre d’une fossette ou les contours d’un œil. Tout en savourant une bonne glace les yeux de Mérida faisaient des va-et-vient de son dessin au visage d’un homme qui se trouvait à quelques tables d’elle. Dès qu’elle était entrée dans l’établissement elle l’avait remarqué, presque immobile, le regard fixant la rue sans la voir. Ses yeux regardaient un jeune couple heureux se promenant avec leurs enfants mais l’image qui apparaissait dans son esprit devait être tout autre. Il était tourmenté, les légères rides se formant sur son front en étaient la preuve. Elle essayait à tout prix de faire ressentir ce sentiment par son croquis. Il resterait sans doute dans cet état, ce n’était pas le genre de portrait qu’elle faisait pour exposer et vendre, non elle le faisait pour elle, il serait placé dans une farde avec tant d’autre pour qu’elle puisse le sortir et l’admirer quand elle en ressentirait le besoin. Elle a besoin de ça, quand elle dessine c’est peut être le seul moment ou elle se sent redevable à quelqu’un d’autre qu’elle-même. Elle avait été très surprise quand elle avait vu que le glacier de son enfance était toujours là, fidele au poste. Le nombre d’heures qu’elle avait passé dans cet endroit était incalculable. Elle n’avait pas encore vu le patron et ne savait même pas si c’était toujours lui le tenancier des lieux mais ça serait impossible qu’il ne reconnaisse pas Mérida. Son père avait vite comprit qu’une glace pouvait tous soigner chez la petite fille, que ça soi un bleu ou un chagrin d’enfant. Elle prenait toujours le même, deux boules de vanilles recouverte d’un nuage de crème fraiche et d’un trait de chocolat, le tout dans un ravier en plastic. Partie longtemps, elle a grandi et mûri mais ses préférences culinaire n’ont pas changé d’un pouce. Étant arrivé la vieille dans son ancienne ville elle n’avait pas eu le temps de faire grand-chose, mise à par se trouver un hôtel pas cher. Elle ne voulait qu’une chose, trouver son horrible demi-frère pour lui faire la surprise de sa venue. Elle voyait déjà d’ici la réaction qu’aurait le jeune homme. Comme elle ne l’avait pas prévenu de sa visite et que les quelques mails qu’ils s’étaient échanger ne comportaient que le nom de la ville elle allait devoir le chercher. Cette idée ne lui plaisait qu’à moitié mais la perspective de lui ruiner son séjour était bien plus forte que tout. Elle passa un doigt sur le papier pour lisser les traits qu’elle venait de tracer autour d’un des yeux formant ainsi quelques rides. Posant son crayon dans son sac elle regarda attentivement son croquis. Il n’était pas parfait mais elle préféra fermer son bloc pour le laisser prendre place dans son esprit, elle méditerait dessus le reste de la journée et le reprendrait de tête le soir. Elle savait d’expérience que les gens n’apprécie que moyennement d’être fixé pendant des heures sauf si ce sont des modèles consentant. Le carillon de la porte d’entrée émis quand elle attrapa son ravier pour finir sa glace. Son regard traversa rapidement la pièce et tomba sur une silhouette qui lui disait vaguement quelques choses. Des forces supérieures étaient elles de son coté dans son projet de trouver Jet ? « Pénis ? » dit-elle d’une voix suffisamment forte pour être certaine qu’il ne puisse pas s’échapper.
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Jethro Whelan

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MessageSujet: Re: Come back home * Jet   Come back home * Jet Icon_minitimeJeu 27 Sep - 13:47

« Je suis sérieux, Jones, j’en ai marre là… Je vais péter un plomb ! » qu’il laisse échapper d’une voix lasse d’où tout l’ennui qu’il peut ressentir s’échappe. Affalé sur son lit, contemplant le plafond, son portable sauvagement encerclé de ses doigts, Jethro compte les moutons de son ennui. Il pense à hurler, à évacuer de la frustration qu’il ressent d’être enfermé ici sans avoir rien à faire et rien à penser. Dublin lui manque. Plus que jamais. Chaque détour de la ville se dessine sur le plafond, entrainé par son imagination. Et la voix de son ami qui essaye de le rassurer et de lui insuffler de nouvelle force n’est que plus pénible à endurer. Il ne comprend pas, il ne peut pas comprendre. Perdu dans un coin des États-Unis, attendant sagement le match du lendemain, Jones ne peut être qu’aux anges. Il ne peut avoir qu’une envie : raccroché vite fait et envoyer cet abruti de Whelan se faire voir. Parce que, dans le fond, il l’a mérité. Son sort, il l’a choisi. Il n’avait qu’à pas jouer avec le feu, il n’avait qu’à pas faire danser ses doigts sur la flamme. Il s’est brûlé, il paye, voilà tout. Jethro fait comme s’il n’entend pas ce discours dans les mots pourtant anodin du lanceur de son équipe. Il fait comme s’il ne percevait pas les reproches dans les encouragements. Mais il sait, bien sûr qu’il sait. Ces gars, c’est toute sa vie, peut-être même qu’il les connait mieux que lui-même. Alors, il n’écoute pas vraiment ce qu’on lui souffle, il se contente de soupirer, d’ignorer ce qu’il perçoit et de répondre de manière évasive. Il n’a plus envie de se plaindre, tout à coup, il n’a plus envie de lui expliquer, à cet abruti. Alors il crache avec dédain : « T’façon, t’es con, tu comprends rien et t’as jamais rien compris. Branleur. » et dans un geste violent, il envoie valser son Iphone tout neuf contre le mur. Il le voit rebondir et se briser en morceaux. Et il peste dans son coin, presque ravi de ne plus avoir cet engin de malheur, oiseau de mauvais augure. Il en a marre d’attendre, Jethro. Marre d’attendre que quelque chose se passe dans cette nouvelle existence morne et sans intérêt. Il est soûlé, soûlé par la vie. Il avait tout ce qu’il voulait, une vie parfaite, une vie bourrée de fantaisie. Il n’a plus rien. Rien de plus que ce coin paumé et agaçant. Il a besoin de prendre l’air tout à coup, besoin de s’évader. Il attrape les clés de sa voiture de location sur sa table de chevet et se met sur ses deux guiboles. Il n’a pas la moindre idée d’où aller et de quoi faire, il se dit qu’il trouvera bien sur le moment. Et c’est ce qu’il se passe. Mains crispés sur le volant, il dévisage les boutiques avec mépris : tout est pourri ici, vraiment trop pourri pour lui. Lui qui avait vu New-York, Los Angeles, Sacramento et Beverly Hills n’en n’avait franchement rien à foutre de Glastonbury. Il se gara cependant, pas loin d’un marchand de glace, persuadé que ça ne pourrait pas lui faire du mal. Avant de descendre du véhicule, il inspire un grand coup, pas certain de vouloir croiser qui que ce soit finalement. Mais il passe la porte avec nonchalance, comme si tout ça n’avait pas d’importance. Il traverse la rue, de son pas tranquille et de son allure de petit seigneur. Il ouvre la porte d’un coup de pied, se moquant bien d’être respectueux ou non et puis, moue boudeuse au visage, il se met dans la file et dévisage la liste des parfums. Il se décide pour la glace à la pistache quand une voix retentit derrière lui. Instantanément, Jethro se crispe. Non. Impossible. Il serre les dents en se retournant et c’est à regret qu’il croise le visage de Mérida. Mérida, quoi. Un profond soupir d’exaspération lui échappe alors qu’il croise ses bras sur son torse, sourcils froncés. « Sérieusement ? » qu’il gueule presque, sans même s’en rendre compte, invitant ainsi la clientèle à le dévisager. Les visages passent d’elle à lui et de lui à elle. « Tu crois pas que c’est déjà assez pénible comme, ça, non ? Il faut que tu te pointes ! » il s’approche d’elle, foncièrement énervé, désormais. La vie ici était pénible, insupportable. Avec Mérida, elle va devenir invivable. « Mais pitié, retourne chez toi, espèce d’abominable garce ! Va pleurnicher dans les jambes de papa et fiche-moi la paix. T’en as pas marre de me pourrir la vie ? La terre est pas suffisamment grande pour que tu décides de venir me pourrir ? » L’agacement est tangible dans sa voix et ses gestes car Jet a décroisé les bras et il serre et desserre le point. Si elle n’avait pas eu une paire de sein, il aurait très certainement pris un pied d’enfer à lui foutre un pain. Mais il ne va pas s’attirer plus d’ennui qu’il n’en n’a déjà.
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MessageSujet: Re: Come back home * Jet   Come back home * Jet Icon_minitimeJeu 27 Sep - 15:21


Quand il se retourna et que son visage effaré fit face à la jeune femme, tout lui revient en mémoire, des instants passant dans son esprit sous forme de flashs. Tous ces moments passés avec Jethro depuis leur rencontre. Ils auraient pu être amis mais leur existence en aurait alors été trop morne, au lieu de combiner leurs cerveaux tordus ils avaient préférés les retourner l’un contre l’autre. La haine qu’ils se vouent depuis leurs plus tendre enfance est un équilibre fragile. Tout comme l’amour et la haine font tourner le monde en une spirale discontinue dans lequel vivent la plupart des gens censés. Leur haine et leur dédain commun font tourner leur monde à eux, le monde de deux gamins idiots et insensibles bien trop semblable pour se l’avouer. Entre les deux jeunes gens le moindre signe d’amitié est tout bonnement impossible. Mérida laisse l’amitié et les sentiments mielleux pour les personnes qui sont trop faible pour assumer leurs idées. Ceux qui préfèrent s’attacher aux autres sans chercher si leurs différences ne sont pas plus fortes. « Pénible pour toi ? Pour qui tu te prends pour penser une seule seconde que ta déchéance sociale me fait quelques choses ? » Elle ne le confesse jamais à haute voix mais la perspective de mettre son petit frère dans son lit ou de le coucher sur sa toile lui a souvent traversé l’esprit. Mais elle ne le laisserait jamais avoir le dessus sur elle. Il connait déjà bien trop de choses à son sujet, il faut dire que mis-à-par son père il doit être la personne qui la connue le plus d’années de suite. « Je pensais que tu serais content de voir un visage connu. » Lui-dit elle en ne laissant aucune sincérité passer dans sa voix. Quand elle vit la fureur traverser les yeux du joueur de baseball déchu un large sourire ou plutôt un rictus se dessina sur son visage. Elle avait exactement sous les yeux la scène qu’elle s’était faite dans sa tête quelques minutes plus tôt et qu’elle avait tant espéré. Elle l’examina une seconde laissant ses yeux glisser sur lui. Décidément elle adorait l’effet qu’elle faisait sur lui. « Tu n’as pas reçu mon mail pour t’informer de ma visite ? » Elle prit deux minutes un air faussement choqué puis il se dessina de nouveau sur son visage l’allure de conspiratrice qu’elle avait souvent pour ne pas dire tout le temps. Vu le mail il l’avait sans doute vu mais elle l’avait volontairement laissé aussi évasif que possible, faisant passer son probable débarquement pour une blague à laquelle elle ne se serait jamais laisser allez. Consciente que ça l’énerverait encore plus elle s’efforçait de garder un air calme et un visage d’ange impassible. Elle prit même le temps de finir sa glace pendant qu’il lâchait sur elle sa fureur. Mais elle vit rouge quand il se permit de lui parler de son père. « Mais je suis chez moi, moi espèce d’avorton ! Et si ta mère n’avait pas harponné mon père jamais au grand jamais on ne serait partis » Lui crachat-elle assez fort pour garder l’attention de tous les amateurs de crème glacé présents. « Toi rentre chez toi au lieu de menacer la vertu des vierges de cette ville. » Dés qu’elle avait appris ses actes elle avait su que ce sujet pourrait lui servir à n’importe quel moment. Elle lui indiqua d’une main la place libre en face d’elle. « Tu peux t’asseoir je n’attends personne d’autre. Dit moi Pénis, ils t’ont coupé les vivre ou tu as encore de quoi te payer une glace ? »
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Jethro Whelan

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MessageSujet: Re: Come back home * Jet   Come back home * Jet Icon_minitimeJeu 27 Sep - 16:46

Vient-elle sérieusement de prononcer les mots "déchéance sociale", a-t-elle seulement osé insinuer que son petit monde est entrain de s’écrouler ? Jethro serre la mâchoire et les poings de manière unanime. En colère, il ne peut s’empêcher d’afficher un air dégoûté et un regard transperçant de froideur. Il n’est pas stupide, il ne s’attend pas à ce qu’elle éprouve la moindre compassion pour lui. Parce que même s’il préfère l’ignorer, même s’il s’obstine à prétendre le contraire, il sait qu’ils sont sensiblement identiques. Si les rôles avaient été inversés, il aurait pris un malin plaisir à descendre la belle en flèche. Il n’aurait pas eu la moindre once de pitié ou de clémence pour elle. Il ne s’attend donc pas à ce qu’elle vienne gentiment le caresser dans le sens du poil. Finalement, Jet sait qu’ils sont semblables aux deux faces d’une même pièce, si différents mais si entier à la fois. C’est sans doute pour ça que, malgré la haine qu’il éprouve pour elle, il y a aussi cette toute petite pointe d’envie. Bien planquée, la plupart du temps, trop fervente, parfois. Mais là, la présence de Mérida est semblable à un tremblement de terre. Elle arrive avec ses jolies manières, ses yeux immensément verts et elle fanfaronne comme la reine d’Angleterre. La seule chose qu’il veut faire, c’est l’étrangler à deux mains. « Tu as mal pensé, comme toujours. La réflexion ça n’a jamais été ton truc. » qu’il crache avec un dédain évident, même qu’il relâche la pression de ses poings et hausse des épaules avec indifférence. Il voit dans son regard qu’elle est fière de son petit effet. Il voit dans son regard qu’elle pense déjà avoir gagné. Sauf que jamais il ne lui offrira un tel loisir. Jamais il n’acceptera ça. Mais même s’il essaye de jour la nonchalance, de faire le type qui s’en fout, il ne peut pas nier qu’elle est devant lui, hautaine et agaçante. Avec son rictus détestable et ces fausses désolations. Il doit se retenir pour ne pas lui cracher dessus, comme il l’aurait fait avec n’importe quel paparazzi trop collant. Son mail ? Comme s’il prenait soin de lire chaque stupide message qu’elle lui envoyait. De temps en temps, par ennui, il s’exécutait. Mais non, celui-là, il ne l’avait guère lu. « Ta visite ? Tu as donc pris un aller/retour ? Ravi de l’apprendre, merci du détour, et à jamais. » Il lève la main pour lui faire un signe d’adieu telle une princesse du haut de sa tour. Il lui sort son sourire insolent, son sourire de gagnant. Il a conscience que ce serait trop facile qu’elle parte comme ça, sans rien demander et surtout, sans rien dire de plus. Habitué a avoir une cour, le regard des gens posé sur lui ne le gênait pas plus que ça, il n’y a qu’à constaté avec quelle indifférence il esquisse son haussement de sourcil. « On ne vous a jamais demandé de partir. Je ne me rappelle même pas vous avoir invité à Dublin, d’ailleurs. » lâche-t-il avec simplicité, comme une évidence déjà trop souvent répétée. « Si ton père a la queue qui le démange, j’peux rien faire pour toi, Bloody Méri. » nouveau sourire suintant l’arrogance alors qu’il pousse un soupir d’ennui profond. Ses lèvres retombent bien vite cependant, alors qu’il entend la remarque de trop. Sa mâchoire se contracte et ses yeux lancent des éclairs. Il faut être stupide pour ne pas voir qu’elle fait allusion à sa petite bavure. Petite bavure qui lui a coûté à peu de choses près tout ce qu’il avait. « Sois pas jalouse, un jour toi aussi j’t’arracherai ta vertu, si tu veux. » Certain pourrait croire que c’est dégueulasse, qu’ils ont été élevés ensemble et que donc, ils sont frères et sœurs. Mais pour Jet, comme pour Mérida, il n’y a rien qui les uni. Sauf la saloperie de mariage entre leurs deux imbéciles de parents. C’est pour ça qu’ils s’endurent et se supportent. Même si honnêtement, Jethro s’est très bien fait à l’idée d’une vie sans la brunette démoniaque. Et quand elle lui montre la place devant elle, il devrait probablement faire demi-tour, fuir tant qu’il est encore temps, mais il a les neurones qui défaillent et c’est presque tout naturellement qu’il s’installe. « Arrête de m’appeler comme ça. » Ce surnom l’insupporte, c’est déjà pour cela qu’il refuse qu’on l’appelle Ennis. Parce que tout le monde prend un malin plaisir à déformer le tout et lui rappeler qu’il porte le même prénom que la pédale de Brokeback Mountain. Il s’est d’ailleurs forcé à voir le film, pour voir à quoi on le comparait… Ca ne l’a pas dégoûté outre mesure. « T’es venue ici pour me payer à bouffer ? J’ai pas besoin de toi pour prendre soin de moi. Même exilé dans le trou du cul du monde, je suis plus riche que toi. c’est pas avec ton art médiocre que tu dois gagner ta vie, je me trompe ? » Il affiche une fausse moue compatissante alors que c’est la sa victoire personnelle. Jethro a toujours pensé qu’il valait mieux que Mérida car ses ambitions étaient beaucoup plus matériels et rapportaient davantage. Quand on a commencé à le reconnaitre dans les rues de Dublin, c’était sa victoire. La transparence de son agaçante et insupportable demi-sœur était bien plus jouissive que n’importe quel match remporté.
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MessageSujet: Re: Come back home * Jet   Come back home * Jet Icon_minitimeDim 30 Sep - 15:20


Elle se plaqua sur le visage une moue impassible que seul son célèbre rictus venait briser. Il pouvait dire ce qu’il voulait, elle le connaissait trop bien, chaque fois qu’il ouvrait la bouche il essayait par tout les moyens de la déstabiliser, chose qu’il n’était plus arrivé à faire depuis bien longtemps. S’ils voulaient s’atteindre maintenant ils devaient le faire par des moyens détournés et user d’une méchanceté sans nom. Quand on est enfant un petit rien nous choque et nous blesse, mais quand on grandit la félonie et la cruauté prend une tout autre ampleur. « Non non, je compte bien rester un petit temps. Tu ma manqué Pénis. » Elle le fixait, lui, la seule personne au monde ayant autant d’arrogance dans le regard qu’elle-même. Mis à par elle, personne d’autre que lui ne savait autant rabaisser les ambitions de quelqu’un. Quand ils étaient plus jeunes bon nombre de gens qui ne les connaissaient pas les prenaient pour des véritables frères et sœurs. Ce n’était pas à cause de leur ressemblance physique, car lui blond elle brune ils ne se ressemblaient pas du tout. Mais on pouvait lire dans leur regard la même arrogance et le même sentiment de supériorité. Si leurs parents s’étaient trouver ce n’était pas pour rien, ils avaient inculqué les mêmes valeurs à leurs enfants. « J’arrêterais de t’appeler Pénis quand tu arrêtera de m’appeler ... comme tu le fais ! » Elle le détestait pour beaucoup de chose mais en se moment elle le détestait pour sa capacité à la faire redevenir une gamine. À son contact elle ne pouvait s’empêcher d’agir comme une salle gosse qui aurait gagné le canard au lieu de la belle poupée qu’elle aurait convoité pendant des jours. Jalouse ? Bien sûr qu’elle était jalouse de toute ses nanas qu’il ramenait dans son lit, mais pas tant parce qu’elle voulait prendre leur place, d’ailleurs certaines d’entre elles étaient passés par son propre lit. Non, elle était jalouse de lui, et en de nombreux points mais le pire était son succès, il la rendait littéralement malade. Car cet imbécile savait très bien manipuler son succès pour que celui-ci lui fournisse exactement ce qu’il désirait. Mais quand on a trop de succès on fini par tomber de son piédestal. Et depuis qu’il avait fait l’impardonnable aux yeux de ses collègues sportifs la belle avait acquis une confiance en elle et un sentiment de supériorité dépassant toute rationalité. « Mais c’est merveilleux ça tu peux me payer ma glace alors. » dit elle en glissant son ticket vers lui. Quand il se permit de parler de son art elle posa instinctivement sa main sur son bloc de dessin. Que pouvait il y comprendre à l’art, lui qui ne voyait jamais plus loin que la superficie de son terrain de baseball. Elle allait souvent à la salle de sport, pas pour pendre soin de sa silhouette, pour ça elle préférait pratiquer un autre sport, du style de ceux qui se pratiques à la verticale. Non elle allait dans cette salle pour se poser dans un coin afin de pouvoir étudier les différents muscles du corps humain. Cet endroit insolite lui permettait de rendre ses portraits encore plus réalistes. Quand un corps est mis à contribution par telle ou telle machines de torture des muscles invisibles en autre temps font leur apparition sous la peau de leur propriétaire. Mais jamais au grand jamais elle ne se rendait sur un terrain de baseball, il aurait pourtant pu lui fournir des sujets intéressant mais par pur esprit de contradiction elle se l’interdisait. Elle préférait nettement aller directement dans les vestiaires une fausse expression de gène sur le visage. Elle se plaça plus confortablement sur sa banquette et enleva un de ses escarpins avant de tendre sa jambe vers lui. Ses yeux se plantèrent dans les siens et son pied remonta lentement le long de sa jambe pour se poser sur sa cuisse, ses orteils bougeant dangereusement vers son entre-jambe. « Alors dit moi tu vis où exactement ? Ils t’ont trouvé un appart ou un hôtel hors de prix. »
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MessageSujet: Re: Come back home * Jet   Come back home * Jet Icon_minitimeDim 28 Oct - 12:29

« Normal. Je suis tellement génial. Dommage que je ne puisse pas en dire autant te concernant. » souffle Jethro avec un air supérieur et digne, celui qui ne le quitte jamais. Cette grimace d’insolence et d’autosuffisance que le monde entier le connait. Cette mimique si personnelle que des centaines de gosses s’échangent à l’école sur des petites cartes de collection. Le monde entier doit être en manque de lui, d’ailleurs. L’espace d’une seconde, il se demande si c’est fan on saccagé quelques lieux pour lui rendre justice. Il s’imagine déjà toute une armada de demoiselle topless gueulant son nom pour qu’il revienne… Ah, cette simple pensée lui arrache un soupir de satisfaction alors qu’il daigne finalement reporter son attention sur la donzelle devant lui. « Tu as commencé. T’as qu’à arrêter en premier ! » gronde-t-il comme un gamin capricieux. Bloody Méri, c’est nettement moins offensant que Pénis. C’est nettement moins vulgaire aussi. Alors pourquoi diable ferait-il des efforts quand madame à lancer une mode aussi horrible que désastreuse ? Ce n’est pas pour rien que plus personne ne l’appelle par son premier prénom et ce n’est pas pour rien qu’il se garde bien de le prononcer devant qui que ce soit d’inconnu. Jethro c’est bien, Jethro c’est classe. En plus, c’est américain. Rien de plus parfait pour un joueur de son rang. « Tu peux crever. » est la première phrase qui lui passe par l’esprit et qu’il ne prend même pas la peine de retenir. Ce n’est pas parce qu’il a de l’argent et qu’il gagne mieux sa vie qu’elle qu’il va lui offrir monts et merveilles. Mérida lui a toujours pourri la vie. D’aussi loin qu’il s’en rappelle, elle a gâché sa vie à de nombreuses reprises et s’il ne se savait pas déjà fautif, il rejetterait la faute de sa mise à pied sur le dos de la belle. « Tes peintures ne te suffisent plus, ma grande ? Que se passe-t-il, le monde a enfin compris à quel point tu étais dépourvue de tout talent et combien il était stupide que de se pencher sur la question ? Moh, c’est que j’en ai le cœur brisé. » Le sourire qui traverse son minois et l’intonation de sa voix monte clairement qu’il est tout sauf désolé. Le jour où Jet se souciera de la petite vie de Mérida Wood, les poules auront des dents. Et Chicken Little n’est pas une référence. Quoi qu’il en soit, il pause son regard sur le ticket qu’elle a dirigé vers lui et affiche un rictus des plus moqueurs. Il n’y a qu’une personne sans goût qui se contente de prendre des glaces à la vanille. Mais perdre son temps à expliquer cela à son abominable demi-sœur ne l’intéresse pas. Elle ne comprend jamais rien, de toute façon. Toutefois, son visage se fige soudainement quand il sent le pied de la brunette remonte le long de sa cuisse. Déglutissant avec difficulté, Jet doit se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas laisser échapper un couinement d’étonnement. Ce petit jeu n’a rien de très nouveau entre eux, mais il faut avouer qu’en public, ce n’est pas très malin. D’un geste violent, il attrape le pied de Mérida et le repousse. « Tu te crois où ? J’ai pas dit que je t’ôterais ta vertu ici. » c’est avec une quasi indifférence qu’il prononce ses mots alors qu’il pousse un soupir presque irrité et las. « Qu’est-ce que ça peut te foutre où j’habite ? Le trou du cul du monde, ça te convient ? » Il n’a pas envie de lui dire où il habite pour la simple et bonne raison qu’il sait déjà qu’elle viendra l’emmerder jusque là-bas s’il lui donne l’adresse. L’idée de se taper Mérida plus que ces quelques minutes lui était insupportable. « Bon, salope, crache ton venin : t’es venue chercher quoi ? »
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MessageSujet: Re: Come back home * Jet   Come back home * Jet Icon_minitimeVen 9 Nov - 11:52


Il est toujours réconfortant de savoir que certaines choses ne changeront jamais. Le monde sera toujours en guerre, les politiciens ne tiendront jamais leurs promesses, les pauvres resteront toujours pauvres afin que les riches restent riches, la tour de Pise sera toujours penchée, la Joconde ne sourira jamais complètement, Mérida sera toujours canon quel que soi son âge et Ennis Jethro Whelan restera toujours une minable blatte tout juste bonne à finir écraser sous la semelle d’une des plus moches paire de chaussures de sa demi-sœur. Cette constance fait que le monde est monde et remet chacun à sa juste place. Le sportif avait voulu voler trop haut et s’était bruler les ailles. Il s’était cru au dessus des lois et des conventions et se retrouvait maintenant plus bas que terre. La maxime « La roue fini par tourner » ne devait pas lui être étrangère. Ce qui devait l’être par contre, c’était l’identité de la personne à qui appartenait la main qui avait fait tourner la roue de sa vie plus vite qu’elle n’aurait du. Si tel avait été le cas la belle brune ne serait malheureusement plus de ce monde. Parfois, elle s’imaginait lui avouer tout, juste pour le plaisir de voir son beau visage se déformer sous la colère, mais l’instinct de survie l’emportait toujours et elle préférait en jubiler seule dans son fort intérieur. Après tout l’expression de pure haine qu’il affichait à sa simple vue lui suffisait pour l’instant. Elle fit glisser ses ongles sur la couverture de son cahier à dessin en le laissant déverser sa verve sur un sujet qu’il ne comprenait pas. Se lancer dans un débat sur l’art avec cet égocentrique serait une pure perte de temps. Lui qui vu sa culture générale devait croire que Picasso est une sorte de pizza et que Kandinsky est le nom d’un cocktail. Si les sportifs ont un tant soi peu d’intérêt pour la belle c’est uniquement pour leur physique. Pleinement consciente d’être un cliché sur pates Mérida assume totalement son statut de fille facile, vénal et matérialiste. « Moi qui pensais que tu ne t’arrêtais pas à se genre de détail quand il s’agissait d’ôter la vertu de quelqu’un. » Elle afficha un air faussement déconcerté en s’efforçant de faire atterrir son pied en douceur sur le sol. « De toute façon je doute que tu puisse me contenter, tu ne dois pas être à la hauteur. » Elle avala une bouchée de glace et lécha sa cuillère ostensiblement en fixant la personne qu’elle hait plus que n’importe qui d’autre. « Le trou du cul du monde » devait magnifiquement représenter l’endroit miteux où il avait du établir ses cartiers. Mais elle n’était pas là pour se prélasser dans un hôtel de luxe, si elle pouvait lui pourrir la vie encore un peu plus, n’importe quelle endroit ferait l’affaire. « Je suis ici parce que c’est chez moi sale gosse. Et en ton absence je n’ai pour ainsi dire personne sur qui me défouler. Il y a bien ta mère mais plus elle essaie d’être gentille plus elle me donne envie de vomir. » Depuis qu’elle était revenue chez son père et sa greluche ces deux derniers s’étaient évertués à faire de sa vie un enfer. Petite attention par ci, discutions à cœur ouvert par là, Mérida avait été plusieurs fois prise de nausée. Elle avait besoin de sa dose de haine, c’est comme ça les gens trop mielleux lui foute la gerbe. « Mais de toute façon je trouverais où tu crèche, ce n’est pas très grand comme ville ici, et il y a bien encore quelques crétin pour t’avoir reconnu. » Même si son heure de gloire n’avait été que de courte durée, n’importe quel fan de sport arriverait encore à mettre un nom sur son visage. « On est dans un pays libre, si je veux venir crécher où tu crèche je le ferais. Je ne vois pas trop ce que tu pourrais faire pour m’en empêcher. » Cracha-t-elle un air de défis dans le regard.
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