nom : norton. purement américain. ◮ prénoms : paprika, premier prénom qui vient de la couleur de ses cheveux. polaris, son deuxième, était aussi celui de sa mère morte en lui donnant naissance. alors son père l'a gardé, comme un genre d'hommage.◮ âge : vint et une années ◮ date & lieu de naissance : le vingt et un septembre, jour de l'automne, son jour préféré. ◮ statut : mariée à ses cheveux ◮ métier/études : études de droit, pour être avocate de l'accusé : sinon c'est pas drôle ◮ caractères (adjectifs qualificatifs) : vicieuse - manipulatrice - réfléchie - surdouée - instable - cynique à l'extrême - méchante - allumeuse - souriante - posée - superficielle - mystérieuse - secrète - méfiante - rieuse - franche - peu sérieuse mais assidue - je m'en foutiste à l'extrême - observatrice - calculatrice - mesquine - détestable - égocentrique - charismatique - impatiente ◮ groupes : fighters◮ nature du personnage : inventé.

Ici, dans la liste, vous choisissez 5 propositions que vous devrez exploiter ci-dessous en un minimum de 5 lignes chacune.

orientation sexuelle, classe sociale, situation familiale, croyance, loisirs, déceptions, espoirs, peurs, ambitions, livres favoris, films favoris, playlist, casier judiciaire, manies, modèles dans la vie, voyages, devise, citations favorites, boissons & plats favoris, couleurs favorites.

prénom/pseudo : blandine/artemine - âge : sixteen - célébrité choisie : cintia perfect dicker - votre présence : le plus souvent possible, wesh - où avez-vous connu le forum : y'a une voix qui m'a dis viens alors j'suis venue. - le mot de la fin : on peut finir avec une marque de ponctuation ? non parce que j'aime bien les ;

look for the girl with the broken smile, ask her if she wants to stay awhile.
tu souris tout le temps. pourquoi tu souris ? pour faire parler les cons. silence. non, t'es pas tout le temps heureuse mais ton sourire il part tellement rarement que les gens sont habitués. y'a toujours une raison de sourire, les gens qui pleurent sont cons. tu peux sourire parce que t'es ironique, parce que la vie est tellement merdique que c'est drôle, que t'es tellement dans la merde que bon, toute façon sourire changera rien. t'aimes passer pour une petite innocente, pour une fille joyeuse. ton sourire est rarement justifié, comme ton rire bruyant que tu sors à tout va. n'importe quand pour n'importe quoi, surtout quand on te le demande pas. surtout quand c'est pas approprié. tant pis, tant pis, c'est pas grave, c'est un rire ou un sourire alors ça t'engages à rien. tu ris pour tout. ça t'as déjà causé des problèmes. même quand tu tapes les gens tu ris. tu souris. tu bouffes, tu souris. tu dois probablement sourire en dormant. c'est une expression de ton visage qui disparaît jamais. même quand ta mère est morte tu souriais. quand tu déménageais de chez ton père, quand t'as été viré de chez ton fiancé, quand t'as tabassé un photographe, quand on t'as dis que si tu continuais comme ça t'allais pas finir bien. qu'est-ce que ça change ? ton sourire vaut rien. rien. rien, moins que rien, c'est une chose que t'offres tellement pour tout qu'il a aucune valeur. tu l'utilises pour tout. c'est ton fidèle allié. des fois t'arrêtes de sourire, tu te regardes dans la glace et tu te reconnais pas. t'es une bonne actrice, tu sais te stopper quand y'a vraiment besoin. quand ça te fera foirer quelque chose. là t'arrêtes. là tu te calmes. mais il t'en faut beaucoup pour ça. le seul endroit où tu souris jamais, c'est dans l'exercice de tes fonctions. parce qu'une avocate qui éclate de rire quand on lui dit que son client est condamné à perpétuité ou qui lance un énorme sourire au juge quand il lui dit objection acceptée et que tu dois recommencer ta phrase d'une autre façon, ça passe mal. les gens aiment pas le foutage de gueule. c'est ta vie, le foutage de gueule. c'est ton quotidien. ça te purifie, c'est important.


better to reign in hell than serve in heaven, right ?
pourquoi tu as choisis le droit ? et pourquoi de défendre les accusés ? quand ils seront coupables, tu ne penses pas que tu auras du mal à te faire à l'idée de défendre des meurtriers, par exemple ? les cas de consciences, ça te fais pas peur ? tu te lèves, tu lèves les yeux, comme si tu réfléchissais mais t'as pas vraiment besoin de réfléchir. ça fait parti du jeu, comme si tu faisais patienter. tu fais désirer ta réponse. et puis elle sort comme une balle d'un fusil, en bloc, sans respirer. les cas de conscience ne me font pas peur, non. j'ai choisi le droit parce que j'ai eu le choix de faire ce que je voulais et que j'ai toujours tenu à faire quelque chose de différent, un métier qui permette à certains de s'en tirer. je vais pas mentir, parce que je n'en vois pas l'intérêt : je suis du côté des accusés surtout s'ils sont coupables. la conscience est à exclure, ça ne me viendrait même pas à l'idée d'en prendre compte. je veux donner la chance aux pires salauds de s'en sortir parce qu'il faut que quelqu'un le fasse, parce que c'est un défi, parce que le droit permet de faire une telle chose et parce que je suis certaine de réussir dans ce que je fais. j'ai un esprit logique et fait pour ça, je l'ai toujours su. depuis toute petite. j'ai toujours défendu les coupables parce que c'est prendre un risque, c'est faire une partie de métier qui n'est pas appréciée, c'est être craint pour une intelligence machiavélique, pour quelque chose de mal. de profondément mauvais. et c'est ce qui me plaît. c'est ce qui me fait vibrer et je réussirais pour cette raison. tu te rassois sans un mot. ton professeur est bouche bée. tu viens de passer pour un monstre. tu viens de passer pour une horrible jeune fille qui promet d'aller loin, mais qui est toujours horrible. tu le sais, tu adores cette impression. tu préfères être crainte qu'aimée. un respect étrange, mais un respect jouissif. quand tu parles de ton futur métier, c'est quasiment sexuel tellement tu l'aimes. c'est ta vie. tu ne pourrais faire que ça. faire une plaidoirie, c'est le meilleur truc que t'as pu faire de tes dix neuf ans d'existence. tu as déjà commencé le droit de puis deux ans : meilleure de promo, la plus jeune, la petite surdouée qui est rentrée dans l'école de droit à un âge incongru. étrangement jeune. mais ça t'as permis de gagner du temps. en tout cas, la sensation de voir un jury pencher à ta faveur, la sensation de victoire d'une énigme de plus, c'est mieux que n'importe quelle drogue. et c'est la tienne, c'est toi qui la créée, c'est toi qui la consomme et c'est toi qui te la ressers. c'est parfait.


and who are you, the proud lord said, that i must bow so low ?
dis moi que c'est moi la préférée. paprika, j'ai pas de préféré. je suis l'aînée et j'ai le prénom de ma mère. c'est moi la préférée, dis le moi. tu ne regardes même pas ton paternel. c'est ta soeur que tu fixes, qui te lances des éclairs avec ses yeux moches. tu détestes ta soeur. elle est rousse, comme toi, elle est bonne, comme toi. elle est conne par contre. tu la trouves débile. elle a toujours tout foiré en cours, et maintenant elle veut faire de la musique. ridicule. elle ira nul part dans la vie, et ton père s'en soucie encore. non pas que ça t'énerve, il t'en faut beaucoup plus : tu es une fille qui ne fera le plaisir à personne de s'énerver. rare sont ceux qui y arrivent, et certainement pas ta soeur. voir sa tête te fais rire. j'ai pas de préféré j'ai dis. arrête avec ça. papa c'est genre tellement évident. fais pas genre pour faire plaisir à l'autre, c'est moi la meilleure de la famille et tout le monde le sais. tu attrapes ta fourchette et enfourne une carotte dans ta bouche, que tu croques sans détacher ton regard de ta soeur cadette. tu exagères. tu n'es pas du genre à avoir une fierté très grande : c'est trop dangereux de se monter sur un piédestal seule. mais tu tiens à ton grade de meilleure. tu la fixes avec un sourire méchant jusqu'à ce qu'elle se lève et qu'elle se barre en courant. ton père se pince l'arcade du nez. c'est pas parce que tu as mieux réussi à l'école qu'elle que tu es mieux. il y a un long silence, tu rigoles. si papa. si. il soupire, se lève et marche en direction de la chambre de ta soeur. il va essayer de la rassurer, ce que tu considères être une perte de temps. mais tant qu'il te remplis ta carte bleue, tout va bien. tu aimes bien ton père, c'est quelqu'un d'intéressant, vraiment. de cultivé, et de sportif à la fois. mais il a ses moments de faiblesse, comme tout le monde.


why don't you teach your heart to feel ?
je t'aime tu sais ? ouais je sais. tu rajoutes rien, tu te lèves et tu te casses. le garçon se lève derrière toi, et te suis. tu sais pas pourquoi, t'es partie c'est suffisamment explicite nan ? apparemment pas. ce con te suis, marchant derrière toi, se cassant la gueule dans le sable de ton jardin à chaque pas. papri- tu te retournes vivement, tu le fixes, tu le dévisages. tu ne souris pas, ce qui n'est absolument pas une bonne chose. lâche moi, lâche moi, lâche moi. tu me soûles, tu vois pas ? tu vois pas que je t'aime pas ? que j'en ai rien à faire ? que je serais jamais avec toi ? que si je l'ai laissé entendre, c'est juste parce que certains trucs chez toi m'intéresses ? mais va voir ma soeur si tu veux une rousse fille de riche qui couchera avec n'importe qui. c'est la même que moi, mais en plus conne et en amoureuse. va même pas chercher plus loin. il ne bouge plus. forcément, il n'a pas apprécié. tu t'en fous, du moment qu'il arrête de penser que tout va bien entre vous, du moment qu'il se calme et qu'il évite de continuer à faire son beau, a dire que vous allez vous marier. ça fait peut-être presque un an que vous êtes un semblant de couple, mais tu sais pas à quel moment il a cru que ça serait éternel. il t'intéresses plus, il t'a jamais intéressé. un peu, quand même. tu t'es attaché, non ? non. non non non, tu ferais pas une chose pareille. tu ressens le besoin de prendre son coeur et de le couper lentement en petits morceaux. tu comprends pas ce qu'il trouve chez toi. t'es pire qu'instable, t'es chiante. t'es même pas intéressante. tu t'aimes que toi. tu parles que de toi. tout le temps. dès que t'en a l'occasion. le plus drôle c'est qu'il y a qu'avec lui que tu le fais. le reste du temps, tu parles pas de toi. pas besoin. il te regarde, il balbutie, il fait pitié. tu tournes le dos et tu marches un peu plus loin. tu rentres dans la maison, tu changes ton short pour un bas de maillot de bain et tu ressors. il est toujours là, en train de se demander ce qu'il se passe. topless, tu passes devant lui et marche jusqu'au bord de l'eau. ta maison a les pieds dans l'eau. tu fais quelques pas, et tu plonges. tu remonteras à la surface quand il aura bougé son cul de ton jardin. il s'appelle Ian, et ça a été ton plus long semblant de relation pourrie de ta vie. il y a un temps pour tout, et son temps a lui est passé.


trouble he will find you, no matter where you go oh-oh, no matter if you're fast no matter if you're slow oh-oh, so don't be alarmed if he takes you by the arm, trouble he is a friend, trouble is a friend of mine
tu te mords l'intérieur de la joue. tu sens du sang qui coule dans ta bouche, ça fait mal. mais c'est rien à côté de la douleur à l'intérieur. t'es ma préférée summer. il te lance un regard et te fais un sourire. faire comme si tu t'en foutais, tu sais même pas comment t'y arrives. c'est plus possible à ce niveau là. ça doit être voyant à des kilomètres. tu lui souris parce que bon, tu sais pas quoi faire d'autre. Ian embrasse ta soeur, elle rougit. elle est tellement trop conne ça te tue. je sais pas c'est évident qu'il est pas amoureux. qu'il fait ça pour se venger. la préférée c'est toi. la préférée c'est toujours toi et il peut aller se faire foutre, avec sa belle gueule, son super caractère et un attachement qui te viens de tu sais même pas où. et puis tu peux pas te retenir, tu te lèves du canapé, et tu te jettes sur ta soeur en face, tu la pousses par terre et tu lui donnes un violent coup de poing dans le nez. elle s'en souviendra sûrement toute sa vie. tu te sens soulevée du sol. tu t'y attendais. MAIS T'ES FOLLE OU BIEN ? tu te sens tirée en arrière. t'as du sang sur le poing, ta soeur pleure. tu sais même pas pourquoi. si t'étais elle tu te lèverais pour te battre. t'es traînée dans une chambre. il te dévisages, essoufflé parce que tu t'es débattue. faut savoir accepter de perdre. tu voulais que j'aille voir ta soeur ? j'suis allé voir ta soeur. tu fulmines, mais tu souris. tu souris. allez fais un effort. je perds pas. je perds jamais. ouais, et mauvaise joueuse avec ça. il s'approche de toi. tu le claques. il bouge pas. t'as joué t'as perdu. t'es conne aussi. tu savais que je me vengerais, tu me connais trop bien et je te connais trop bien. la vérité c'est que tu m'aimes trop et ça te fais tellement chier. tu le pousses, tu sors de la chambre, tu fonce dans la tienne. tu fais ta valise en quatrième vitesse. demain tu seras parties. tu pars. tu te barres, tu sais pas ou mais c'est fini ici, t'étouffes. et tu t'ennuies. il faut que t'ailles conquérir un nouveau pays, c'est plus possible.


your misery and hate will kill us all
sans rancune ? ta gueule. tu le regardes même pas. tu sais pas pourquoi lui et la rousse sont à l'aéroport. savourer ton départ, sans doute. ta soeur s'approche de toi. tu lui adresses même pas un doigt d'honneur. elle mérite même pas un quelconque signe de reconnaissance. tu fais une bise à ton père, il te sourit. tu prends soin de toi hein ? je t'enverrais de quoi finir tes études là bas. t'es sûre que tu veux faire ça ? tu lèves les yeux au ciel. t'entends la voix de Ian derrière. tu reviendras voir notre mariage ? tu fais volte face. tu lui fais un beau doigt d'honneur, soigné, précis. tu le vois lui ? il te le rends. ouais j'ai le même. tu ricanes. toi aussi t'en a deux ? ouais, j'hésiterais pas à m'en servir. tu passes ta langue sur tes lèvres, tu attrapes ta valise, tu fais quelques pas vers la douane. c'est les vacances, tu quittes la floride. tu vas te réfugier dans une ville de merde. comment ça s'appelle déjà ? ah ouais, glastonbury.